L’ÉSAD Orléans est une école d’art publique. Elle occupe une place particulière au sein du réseau des écoles d’art sous tutelle pédagogique du ministère de la Culture par son orientation « Design ». Située à une heure de Paris, elle propose une classe préparatoire, un premier cycle, délivrant un Diplôme National d’Art option « Design » (DNA, valant grade de Licence), un second cycle, sanctionné par un DNSEP option « Design » (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique, valant grade de master), un troisième cycle (un Diplôme Supérieur de Recherche en Design, deux post-master spécialisés et post-master professionnel). Elle dispose d’une unité de recherche (ECOLAB) et de quatre programmes de recherche, impliquant de nombreux partenaires internationaux. L’école propose en outre deux parcours partagés avec l’ENSAPVS (Objet, Espace, Architecture) et l’ENSA Bourges (Art et Design). L’école accueille 300 étudiants.
L’ESAD redonne à l’art, par le design, un rôle social, scientifique et culturel. Le design qu’elle enseigne pourrait se définir comme un art engagé, inscrit au cœur de la société actuelle et cherchant à répondre par l’art aux problèmes soulevés par l’environnement technique et la société industrielle. Dans la mesure où, depuis quelques années, cette dernière a changé de nature, l’école met l’accent sur l’environnement numérique. Elle offre aux étudiant.e.s des savoirs pratiques et théoriques, des méthodes et des moyens pour leur permettre à la fois de juger juste et d’agir sur cet environnement en transformant les effets qu’il produit sur la société, les modes de vie, les cultures. Elle leur donne la capacité de lier ces effets aux enjeux écologiques, politiques et sociaux ainsi qu’aux idéologies, discours et sciences émergentes. Elle leur permet de situer leur action dans la longue histoire de l’art et dans le milieu de l’art et du design actuels.
Ancrée dès le début du cursus dans la domestication de la matière par la pratique, la formation de l’ESAD permet aux étudiantes et étudiants de se familiariser avec les techniques, les théories et le milieu de l’art et du design. L’école privilégie l’expérimentation sans négliger la qualité et l’efficacité de la réalisation. Elle apprend aux étudiants et étudiantes à inventer un futur meilleur en saisissant les mutations en cours et en captant les signes du monde à venir. Pour cela, l’ESAD insiste sur les arts et les sciences de l’anticipation et sur l’archéologie des média techniques. Elle délivre aux étudiants une formation solide en les mettant en situation d’expertise professionnelle et en les initiant au monde de la recherche. Les étudiants de l’ESAD sont ainsi destinés à devenir des artistes du XXIe siècle, c’est-à-dire des designers professionnels, informés, cultivés, polymathes, capables de créer de manière entièrement autonome, inscrits dans le monde de l’art et du design, ou comme éléments clefs impliqués dès le départ dans la conception et le processus de production de tous les types d’objets, qu’ils soient visuels, graphiques, spatiaux ou connectés.
Héritière de l’« École gratuite de dessin de la ville d’Orléans » fondée en 1787, de l’« École des Beaux-Arts », puis de l’« Institut d’arts visuels » (IAV), l’École Supérieure d’Art et de Design d’Orléans est refondée en 2011 sous la forme d’Établissement Public de Coopération Culturelle. Située dans le centre historique de la ville d’Orléans, au cœur de la Région Centre-Val de Loire, elle a la chance de posséder une situation privilégiée dans une métropole en plein essor, proche de Paris et des grands axes. Véritable fabrique culturelle, l’ÉSAD Orléans propose régulièrement des événements, des expositions (dans sa Galerie) et des conférences (au Musée des Beaux-Arts). Par son inscription dans le tissu culturel local (centre chorégraphique national, centre dramatique national, FRAC Centre, maison de l’architecture, scène nationale, scène de musique actuelle, etc.), l’ÉSAD Orléans est une actrice essentielle de la vie de la métropole.
École Supérieure d’Art et de Design d’Orléans
Date de création : 1787
Statut : établissement public de coopération culturelle (EPCC)
Étudiants (2020-2021) : 306
DNSEP obtenus : 19 (95% de réussite)
DNA obtenus : 54 (91% de réussite)
Équipe pédagogique : 53 enseignantes et enseignants, 10 responsables d’atelier
Gouvernance : Un conseil d’administration (CA), un conseil d’orientation pédagogique (COP), un conseil scientifique (CS), un comité d’hygiène, sécurité et des conditions de travail (CHSCT), un comité technique (CT)
Direction : Un directeur général, une secrétaire générale et une directrice des études
Cursus et diplômes
Diplôme National d’Art (DNA, bac +3) option design, mentions Design Objet / Espace (DOE) ; Design Objet / Espace / Architecture ; Design Visuel et Graphique (DVG)
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP, bac + 5) option design, mentions Design des Communs (DC) ; Design des Média (DM)
Diplôme Supérieur de Recherche en Design (DSRD, bac +8), option design, mentions Archéologie des média ; Design des Communs ; Éditions nouveaux média ; Sculpture des données
Doctorat en partenariat avec l’ENSAPVS et par convention avec les universités (Orléans, Tours…)
Autres cursus sans délivrance de diplôme
Classe préparatoire aux écoles d’art et de design
Post-master Cinéma, Audiovisuel, Média Design et Image Animée (CAMEDIA)
Post-master Objets connectés
Post-diplôme recherche
Post-diplôme professionnel
Recherche
Une unité de recherche : ECOLAB (qualifiée jusqu’en 2023)
4 programmes de recherche : Blockchain In Média (qualifié jusqu’en 2022) ; Édition Média Design (qualifié jusqu’en 2022) ; LIGA ; Objects Crafts and Computation
10 étudiantes et étudiants en DSRD
L’ÉSAD est membre du Studium Loire Valley
L’ÉSAD est membre de l’école doctorale Humanités et Langues commune aux universités d’Orléans et de Tours.
Partenariats
Conventions-cadres : Centre Chorégraphique National Orléans ; Centre Dramatique National Orléans ; École Nationale Supérieure d’Architecture Paris-Val-de-Seine ; FRAC Centre Val-de-Loire ; NEOMA Business School ; Université d’Orléans.
Une convention-cadre avec la fondation Culture et Diversité.
International
L’ÉSAD est membre de CUMULUS (Cumulus International Association of Universities and Colleges of Art, Design and Media).
L’ÉSAD a plus de 40 écoles partenaires dans le monde.
Erasmus+
Allemagne
Burg Giebichenstein Kunsthochschule, Halle
Hochschule für Gestaltung, Schwäbisch Gmünd
Autriche
FH Joanneum, University of Applied Sciences, Graz
Belgique
LUCA School of Arts, Gand & Bruxelles
Danemark
Design School Kolding
Espagne
Universidad del País Vasco (UPV/EHU), Bilbao
Escola d’Art i Superior de Disseny de Castello
Escola d’Art i Superior de Disseny de Valencia
Escola de Arte e Superior de Deseño Mestre Mateo, Santiago de Compostela
Estonie
Estonian Academy of Arts, Tallinn
Finlande
Savonia University of Applied Sciences, Kuopio
Grèce
University of West Attica, Athènes
Italie
Accademia di Belle Arti di Brera, Milan
Politecnico di Milano
Lituanie
Vilnius Academy of Arts
Pologne
Academy of Fine Arts in Gdańsk
Academy of Fine Arts in Warsaw
Academy of Fine Arts in Wroclaw
University of the Arts Poznan
Portugal
IADE, Lisbonne
République tchèque
Tomas Bata University, Zlin
Faculty of Design and Art, University of West Bohemia, Pilsen
Slovaquie
Academy of Fine Arts and Design in Bratislava
Turquie
Istanbul Bilgi University
Hacettepe University, Faculty of Fine Arts, Ankara
hors Erasmus+
Brésil
Escola superior de deseno industrial (ESDI), Rio de Janeiro
Universidade Federal do Rio de Janeiro
Canada
Université du Québec en Outaouais, Gatineau
Université du Québec à Montréal
Université Laval, Québec ville
Chine
School of Design, Jiangnan University, Wuxi
Corée du Sud
Paju Typography Institute
États-Unis
University of Advancing Technology, Phoenix, AZ
Inde
MIT Institute of Design, Pune
Srishti School of Art, Design and Technology, Bangalore
Israël
Holon Institute of Technology, Holon
Mexique
Centro de Diseño y Comunicación, Mexico
Universidad Autónoma Metropolitana, Mexico
Universidad Internacional, Cuernavaca
Pérou
Universidad de Ciencias y Artes de América Latina, Lima
Suisse
HEAD Genève
Liste des fonctions (organisation)
Directeur général
Emmanuel Guez
Secrétaire générale
Patricia Pujol
Directrice des études
Juliette Beauchot
Responsable de la recherche
Caroline Zahnd
Partenariats, vie professionnelle et événements
Catherine Bazin
Classe préparatoire et ateliers de pratiques amateurs
Xavier Girard
Relations internationales
Marion Quintin
Mécénat et communication
Aymeric Chappell
Ingénieur d’études, informatique et réseaux
Enzo Pasqualini
Finances et ressources humaines
Comptabilité
Corinne Picard
Ressources humaines et administration
Natou Gomez
Pédagogie
Secrétariat pédagogique
Florence Crosnier
Delphine Dupoux
Accueil
Lou Dje
Coordinatrices et coordinateurs
Année 1 Dominique Garros et Olivier Soulerin
Année 2 mention DOE : Sébastien Pons
Année 2 mention DVG : Panni Demeter
Année 3 (DNA) mention DOE : Claire Le Sage
Année 3 (DNA) mention DVG : Panni Demeter
Année 2 et 3 Enseignements théoriques : Sophie Monville
Année 2 et 3 mention DOE / parcours ENSAPVS / ÉSAD : Alessandro Vicari
Année 4 mention Design des Média et Design des Communs : Nicolas Tilly
Année 5 (DNSEP) mention Design des Communs : Gunther Ludwig
Année 5 (DNSEP) mention Design des Média : Emmanuel Cyriaque
Année 4 et 5 (master commun ENSAPVS / ÉSAD) : Marie Compagnon
Suivi des étudiantes et étudiants en césure : Laurent Baude
Ateliers techniques
2D/3D et dessin technique : Marek Zaroslinski
Bois : Madi Kassay
Gravure : Thierry Vivien
Impression : Clémence Brunet
Infographie : Marlen Bertoux
Maquettes et prototypage : Stéphane Détrez
Métal : Camille Legriffon
Modelage et Moulage : Virginie Péchard
Photographie : Paul de Lanzac
Vidéo/son : Stéphane Bérard
Recherche
Directrice de l’unité de recherche ECOLAB
Caroline Zahnd
Directeurs de programme de recherche
Lionel Broye (Blockchain in Média)
Emmanuel Cyriaque (Edition, Média, Design)
Marie Compagnon (Liga)
Caroline Zahnd (Objets et arts de faire computationnels)
Éditions de l’ÉSAD
Emmanuel Cyriaque
ADALAB (Laboratoire de design et des cultures numériques et électroniques) : Lionel Broye et Florent Deloison
Post-Master recherche : Caroline Zahnd
Post-Master professionnel : Catherine Bazin
Post-Master CAMEDIA : Maurice Huvelin
Post-Master Objets Connectés : Caroline Zahnd
Diplôme Supérieur de Recherche en Design : Caroline Zahnd
Doctorat : Didier Laroque
Bibliothèque
Marie Danse
Angélique Swierczynski
Technique et logistique
Responsable technique
Michaël de Looze
Maintenance et logistique
David Jugi
Stéphane Parrod
Entretien
Nathalie Fontaine
Hava Ismailova Mehmedova
Bruno Perdoux
Présidente
Béatrice Barruel
Membres
Régine Engström, Préfète de la Région Centre-Val de Loire
Christopher Miles, DGCA
Fabrice Morio, DRAC de la Région Centre-Val de Loire
Rebecca Bournigault, présidence de l’ENSA Bourges
Pascal Tebibel, représentant le Maire d’Orléans
Florent Montillot
William Chancerelle
Laurent Baude
Vincent Devailly
Françoise Grivotet
Marceau Villaret
Personnalités qualifiées
Eric Blond
Eric Degoutte
Fabrice Soulard
Représentants du personnel
Emmanuel Cyriaque
Paul De Lanzac
Sébastien Pons
Représentants des étudiants
Kesi Lemesle
Quentin Demaria
Invités permanents
Emmanuel Guez
Patricia Pujol
Directeur d’établissement, en qualité de Président
Emmanuel Guez
Secrétaire générale
Patricia Pujol
Directrice des études
Juliette Beauchot
Responsable des partenariats, de la vie professionnelle et des événements
Catherine Bazin
Responsable des relations internationales
Marion Quintin
Représentants des coordinateurs d’année
Emmanuel Cyriaque, Sébastien Pons, Nicolas Tilly
Représentants des enseignants
Maurice Huvelin, Sophie Monville, Laurence Salmon, Olivier Soulerin
Représentant des responsables d’ateliers
Stéphane Bérard
Représentants des étudiants de premier cycle
Aliénor Gouhier (suppléante Maëlle Ribeiro)
Ali Ouloul (suppléante Rose Lormelle)
Représentants des étudiants de deuxième cycle
Justine Coirier (suppléante Noa Gautheron)
Gabriel Martinez (suppléant Emmanuel Hugnot)
Président
Emmanuel Guez
Membres
Marie-Ange Brayer, conservatrice, chef du service Design et Prospective industrielle au Mnam-Cci, Centre Pompidou
Eli Commins, auteur, programmateur culturel, directeur du Lieu Unique, scène nationale, Nantes
Emmanuel Cyriaque, éditeur (édition HYX), enseignant et directeur du programme de recherche Édition Média Design, ESAD Orléans
Sophie Fétro, théoricienne du design, maîtresse de conférences, Université de Paris I
Lucile Haute, chercheuse en art et design, maîtresse de conférences, Université de Nîmes, Chercheuse associée à EnsadLab
Bruno Marmiroli, directeur de la mission Val de Loire
Gaël Rideau, professeur d’Histoire Moderne, Université d’Orléans. Directeur de l’Ecole doctorale Humanités et Langues. Directeur de l’axe Claress du Laboratoire POLEN
Alexandra Saemmer, professeure des universités en Sciences de l’information et de la communication à l’UFR « Culture et communication », Université de Paris 8. Co-directrice du CEMTI
Caroline Zahnd, artiste, designer, enseignante et directrice de l’unité de recherche ECOLAB, ESAD Orléans
Représentants de l’ÉSAD
Béatrice Barruel, Présidente
Emmanuel Guez
Juliette Beauchot
Représentants du personnel
Maurice Huvelin
David Jugi
Virginie Péchard
Représentants de l’ÉSAD
Béatrice Barruel, Présidente
Emmanuel Guez
Juliette Beauchot
Représentants du personnel
Laurent Baude
Marie Danse
Léandre Porte Agbogba
L’ÉSAD Orléans s’affirme comme une fabrique d’art et de design ancrée dans les enjeux numériques, écologiques, politiques et technologiques. Les étudiantes et étudiants y apprennent à regarder, à faire, à comprendre, à se forger un jugement. Ils et elles apprennent aussi à collaborer avec les autres, à construire une relation avec les êtres non-humains et à co-créer avec les machines grâce auxquelles se fabriquent aujourd’hui les objets, les images, les espaces et les textes.
L’ÉSAD Orléans enseigne le design. Son approche, résolument artistique, est tournée vers les questions les plus contemporaines, telles que le futur de l’édition imprimée et numérique, les objets connectés et la sculpture des données, la transition écologique et les biens communs, l’archéologie des média et le design du temps. Cela lui donne une place singulière dans le paysage des formations en design en France et en Europe.
Cette vision prospective qui la caractérise ne serait rien toutefois si les étudiantes et les étudiants n’étaient pas formés aux fondamentaux de l’art, aux méthodologies du projet en design, aux techniques et aux théories de l’art et du design. Croisant les logiques d’apprentissage et de recherche, la collaboration et la démarche personnelle, le design et les arts actuels, l’ÉSAD Orléans est une école où l’on apprend à refaire le monde.
Notre époque a besoin de designers, c’est-à-dire de personnes capables de capter les signaux du monde tel qu’il va et de le rendre meilleur.
La ou le designer du XXIe siècle doit maîtriser les méthodes de son métier, posséder la sensibilité de l’artiste, connaître les enjeux du monde de l’art et du design et être en mesure de dialoguer avec le monde de la science et de l’ingénierie, les architectes, les administrations publiques, le monde de l’entreprise, comme avec les usagers. C’est pourquoi, de la deuxième année au DNSEP, la pédagogie est adossée à la recherche, qui constitue la colonne vertébrale de la formation. Sensibilisation d’abord, sous la forme de “sondes”, initiation ensuite sous la forme de “ programmes de recherche en art et en design”. Renforcé et structuré, le troisième cycle participe à part entière à l’activité de recherche des autres cycles.
La première année délivre des enseignements fondamentaux, donnant aux étudiantes et étudiants la capacité de mener, en autonomie, les projets de 2e et 3e année (y compris leur projet personnel).
La 2e et 3e année préparent au deuxième cycle, tout en donnant aux étudiants et étudiantes une assise solide pour entrer dans le monde du travail, changer d’école ou poursuivre à l’université, en France ou ailleurs.
Chaque cycle repose sur deux mentions :
Design Objet Espace / Design Visuel et Graphique
Design des Communs / Design des Média
Chaque mention transmet les savoirs et pratiques du design d’aujourd’hui. Pour les étudiantes et les étudiants, cela signifie acquérir une maîtrise technique et conceptuelle (matériaux, machines, langages). Sur ce point, à l’ÉSAD, l’apprentissage des langages, machines et techniques numériques est important.
Les étudiantes et étudiants doivent aussi être en capacité de mettre en tension l’ensemble de ces savoirs et techniques avec les questions et enjeux contemporains, telles que l’écologie, les mutations de l’écrit, la marchandisation des données, la logique industrielle de l’innovation… C’est au deuxième cycle que s’opère cette dernière articulation.
L’ECOLAB est l’unité de recherche de l’ÉSAD Orléans. Soutenue par le Ministère de la Culture, elle compte aujourd’hui quinze enseignants-chercheurs, dix étudiants-chercheurs inscrits en Diplôme Supérieur de Recherche en Design. Elle implique plus d’une quarantaine d’étudiantes et étudiants en DNSEP (équivalent master) et oriente les grandes lignes des moments de sensibilisation à la recherche en 1er cycle.
L’ECOLAB concentre ses recherches sur les relations entre humains et non-humains. Ce dernier terme recouvre les êtres dont on pourrait imaginer qu’ils pourraient exister sans les humains, comme le fleuve Loire, ou ceux qui, en toute apparence, ne peuvent se maintenir que grâce à eux, comme les machines, les réseaux et ses données.
À l’écoute de ces entités, de leurs forces, signes et matérialités, l’ECOLAB cherche à répondre à quatre questions :
1. S’il est courant de parler d’un design d’espace, n’existe-t-il pas aussi un design du temps ? Nos appareils d’enregistrement, de stockage et de manipulation de données affectent la perception que nous avons du temps présent ainsi que notre rapport à l’archive, au passé et à l’histoire. Le programme Blockchain in Média cherche ainsi à penser le temps à l’aune de l’archivisation du monde, notamment par les chaîne de blocs (blockchains).
2. Dans les années 1990-2000, sous l’effet du déploiement informatique mondial, certains théoriciens ont annoncé la mort du livre. Une mutation de taille pour les métiers de l’édition et le design graphique. En 2020, la question est en réalité de savoir comment s’agencent l’imprimé et le code, la page et l’écran. C’est en ce sens que le programme Expanded Publishing cherche à mesurer les effets de l’environnement numérique sur la lecture et l’écriture.
3. Depuis 2019, le fleuve Loire fait l’objet de réflexions, de débats d’idées sur ce que signifierait l’éventualité de le doter d’une personnalité juridique ; et si Loire devenait sujet de droit ? Au-delà de cette interrogation spéculative, le programme LIGA cherche à saisir dans quelle mesure et jusqu’où un designer peut aujourd’hui agir et trouver de nouvelles formes de cohabitation possible avec ce fleuve, qui a modelé l’existence d’un territoire pendant des millénaires.
4. Que deviennent les objets dans les espaces connectés ? De plus en plus, nos existences – de l’amour à la mort – sont reliées aux objets connectés et aux réseaux, quantifiées et archivées dans des bases de données. Le programme de recherche Objects, Crafts and Computation conçoit des objets qui incarnent ces données par un feedback du réseau sur la matière.
La recherche à l’ÉSAD Orléans en 2021, c’est :
– Une unité de recherche ECOLAB, composée de 15 enseignants-chercheurs
– Quatre programmes de recherche en art et en design (PAD)
– Quatre parcours de master articulés aux PAD
– Six sondes destinés aux 2e et 3e années
– Un Diplôme Supérieur de Recherche en Design (bac+8)
– Un post-diplôme recherche (bac+6)
– Deux post-master spécialisés (bac+6)
– Un laboratoire numérique
– Un programme de recherche et développement en réalité virtuelle et augmentée dans le domaine culturel (CYBER_CAVE)
Les ateliers techniques sont le lieu où les projets prennent forme et s’expérimentent. Ils singularisent l’école par rapport à d’autres types de formation (universités, DN-MADE…).
Grâce au soutien de la Métropole d’Orléans, de la région Centre-Val de Loire et de ses mécènes, l’ÉSAD Orléans possède des équipements de pointe, lieux de vie et de travail permanents des étudiantes et étudiants. Dès la première année, les élèves sont formés à un grand nombre d’ateliers. Les techniques y sont abordées parallèlement à la culture et l’histoire des pratiques.
Atelier 2D/3D : Marek Zaroslinski
Atelier Bois : Madi Kassay
Atelier Gravure : Thierry Vivien
Atelier Impressions : Clémence Brunet
Atelier Infographie : Marlen Bertoux
Atelier Métal : Camille Legriffon
Atelier Moulage et Modelage : Virginie Péchard
Atelier Photographie : Paul de Lanzac
Atelier Prototypage : Stéphane Détrez
Atelier Video et Son : Stéphane Bérard
Spécialisée et scientifique, la bibliothèque de l’ÉSAD Orléans est un outil pédagogique à la disposition des étudiantes ou des étudiants, des enseignantes ou enseignants, des chercheurs et du public extérieur. C’est un lieu de recherche, de documentation, d’écritures, de rencontres et d’échanges indispensable à la pratique artistique. Permettant la découverte et l’étude de différents langages artistiques des 20e et 21e siècles – avec une emphase sur les trente dernières années – elle couvre l’ensemble des pratiques enseignées à l’ÉSAD Orléans.
Collection
Vous êtes les bienvenus à la bibliothèque de l’ÉSAD Orléans où deux bibliothécaires vous accueillent avec plaisir. Vous y trouverez environ 9000 documents et 25 revues spécialisées, principalement en design, graphisme, art contemporain, photographie, architecture : de l’histoire de l’art à l’archéologie du numérique.
Le catalogue est intégré à celui du réseau des médiathèques d’Orléans et il est consultable en ligne. Nous souhaitons que la bibliothèque soit pour vous une source d’inspiration, n’hésitez pas à nous proposer des titres pour l’enrichir et à solliciter notre aide dans vos recherches.
La bibliothèque participe également au réseau des bibliothèques des écoles d’art (BEAR) et à sa base de données BSAD (base spécialisée art et design) où sont dépouillées les revues et répertoriées les éditions des écoles d’art, ainsi que les mémoires de fin d’études des étudiants.
Prêt
Le prêt des documents est réservé aux étudiantes ou étudiants, aux enseignantes ou enseignants ainsi qu’aux personnes inscrites aux ateliers de pratiques amateurs. Cependant la consultation sur place des documents est accessible gratuitement à toutes et à tous.
Horaires d’ouverture
9h30 > 18h30, du lundi au jeudi
9h30 > 17h le vendredi
Bibliothécaires
Marie Danse
Angélique Swierczynski
Le BDE
Le bureau des étudiantes ou étudiants de l’ÉSAD Orléans organise des événements tout au long de l’année. Suivez leur actualité sur Instagram @bdeesadorleans
La COOP
La coopérative de l’ÉSAD est gérée par les étudiantes et étudiants. Elle permet d’acheter sur le site de l’école et à prix réduits du petit matériel tels que papiers, pinceaux, crayons, etc.
Erasmus Student Network
Erasmus Student Network (ESN) est une organisation internationale d’étudiantes et étudiants à but non lucratif. Sa mission est d’accueillir les étudiantes et étudiants internationaux et de leur offrir des opportunités d’événements et voyages culturels. Suivez leur actualité sur Instagram @esnorleans et Facebook @esnorleans.
Si vous vous inscrivez pour la première fois à l’ÉSAD Orléans à la rentrée 2021, et que vous êtes français, vous serez automatiquement affilié à un régime obligatoire d’assurance maladie pour le remboursement de vos frais de santé, généralement celui de vos parents ou tuteurs légaux, et ce quel que soit ce régime (général, agricole ou autre). Si vous étiez déjà en études supérieures en 2021/22, vous n’aurez pas de changement à effectuer si votre situation est semblable à celle de l’année précédente. Si vous effectuez une césure, votre protection sociale dépendra de votre situation.
Chaque étudiante ou étudiant doit obligatoirement obtenir, préalablement à son inscription, son attestation d’acquittement de la Contribution de vie étudiante et de campus (CVEC), par paiement ou exonération.
Ces sommes redistribuées partiellement à l’ESAD permettent chaque année de financer des projets particuliers (équipement), d’attribuer une subvention au BDE et de favoriser les déplacements pour se rendre à des événements culturels.
Constitution du Dossier Social Étudiant
Les étudiantes ou étudiants souhaitant faire une demande de bourse et/ou logement doivent en faire la demande auprès du site messervices.etudiant.gouv.fr en constituant un Dossier Social Étudiant (DSE). Toute demande en retard ne sera malheureusement pas prise en compte. Suivez le guide du dossier social étudiant !
Être boursière ou boursier
Dès que le CROUS vous déclare éligible à la bourse, vous devez fournir une copie de cette notification annuelle de bourse sur critères sociaux à l’ÉSAD Orléans. Ce document est nécessaire pour que l’ÉSAD valide votre demande auprès du CROUS et que vous puissiez bénéficier de la réduction des droits d’inscription annuels.
Se loger en résidence universitaire
Si vous avez coché la case « je demande un logement » lors de la saisie de votre dossier social étudiant (DSE) et retourné votre dossier au CROUS selon les modalités indiquées par le CROUS, connectez-vous à messervices.etudiant.gouv.fr, rubrique « Trouver un logement en résidence CROUS ». Les résidences universitaires proches de l’ÉSAD Orléans sont au nombre de trois :
Résidence Campo Santo
Résidence Dessaux
Résidence Jacquard
Les loyers mensuels pour un studio meublé vont de 333€ à 449€ charges comprises selon la surface du bien.
Les statuts de l’ÉSAD Orléans, le règlement intérieur, la propriété intellectuelle, le droit à l’image, la charte contre les discriminations et la charte informatique sont téléchargeables à partir du site web de l’ÉSAD Orléans : https://esadorleans.fr
Agenda pédagogique
Les semestres
Premier semestre : du 6 septembre 2021 au 28 janvier 2022
Deuxième semestre : du 31 janvier 2022 au 25 mai 2022
Rentrée
6 septembre 2021
Les semaines de workshops
Du 8 au 12 novembre 2021
Du 13 au 17 décembre 2021
Du 14 au 18 mars 2022
Du 25 au 29 avril 2022
Les bilans
Du 17 au 28 janvier 2022
Du 2 au 25 mai 2022
Les JPO
4 et 5 février 2022
Les commissions d’équivalence 1er cycle et admission en 2e cycle
1er cycle : 22 février ; 30 mai ; 14 septembre 2022
2e cycle : 7 avril ; 30 mai ; 14 septembre 2022
Les diplômes
DNA DVG : du 7 au 10 juin 2022
DNA DOE : du 14 au 16 juin 2022
DNSEP DM : du 21 au 23 juin 2022
DNSEP DC : du 28 au 30 juin 2022
Remise des diplômes
4 juillet 2022
Les congés
Vacances d’automne : du 1er au 7 novembre 2021
Vacances de Noël : du 20 décembre 2021 au 2 janvier 2022
Vacances d’hiver : du 14 au 20 février 2022
Vacances (étudiantes et étudiants) de printemps : du 11 au 24 avril 2022
Ascension : 27 mai 2022
Pentecôte : 6 juin 2022
Vacances d’été : du 18 juillet au 15 août 2022
Le DNA sanctionne la troisième année de diplôme et vaut grade de Licence. Il est inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles. Pour l’obtenir, le candidat ou la candidate doit présenter un projet personnel, une sélection de travaux et un document écrit sélectionné parmi ceux réalisés pendant les semestres 5 ou 6. L’ensemble est soutenu devant un jury composé de deux personnalités extérieures et d’un représentant de l’école.
Pour en savoir plus, consultez le texte réglementaire (Arrêté du 16 juillet 2013).
Les critères d’évaluation sont :
La qualité de présentation des travaux (formelle et critique)
La pertinence du parcours et des recherches liées au projet
La contextualisation du travail (la qualité des références et la diversité des connaissances)
La qualité des réalisations plastiques et théoriques
Pour se présenter aux épreuves du DNA, la candidate ou le candidat doit avoir obtenu 165 ECTS. En outre, la présentation au DNA est soumise à un avis collégial au moment du bilan du semestre 5 (rattrapable au semestre 6), évaluant la capacité de l’étudiante ou de l’étudiant à soutenir son diplôme.
En cas d’échec, l’étudiante ou l’étudiant ayant obtenu 120 ECTS à l’issue des quatre premiers semestres est titulaire du certificat d’études plastiques (CEAP) délivré par l’École et agréé par le ministère de la Culture.
Le DNSEP sanctionne la cinquième année d’études et vaut grade de Master. Il est inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles au niveau I. Les épreuves du DNSEP consistent d’une part en la soutenance d’un mémoire articulé à sa pratique plastique, la présentation dans l’espace du projet plastique de l’étudiante ou de l’étudiant, ainsi que d’une présentation critique de l’ensemble de la démarche avec le jury. Celui-ci est composé de quatre personnalités extérieures et d’un représentant de l’école.
Pour en savoir plus, consultez le texte réglementaire (Arrêté du 16 juillet 2013).
Pour se présenter aux épreuves du DNSEP, la candidate ou le candidat doit avoir obtenu 270 ECTS. La présentation au DNSEP est soumise à un avis collégial au moment du bilan du semestre 9 (rattrapable au semestre 10), évaluant la capacité de l’étudiante ou de l’étudiant à soutenir son diplôme.
Les critères d’évaluation du DNSEP sont :
La présentation des travaux (formelle et critique)
L’élaboration du projet et le processus de la recherche
Le positionnement du travail (pertinence des références et de l’articulation des connaissances ; niveau de conceptualisation)
La pertinence du concept et la qualité de sa formulation plastique.
Les critères d’évaluation de la “soutenabilité” du diplôme (ou “diplômabilité”) sont :
L’affirmation d’une personnalité artistique et la capacité à conduire, dans la discipline considérée, une démarche originale
La capacité à conduire un projet en autonomie
La capacité à conduire un projet dans un cadre collectif ou collaboratif
L’adaptabilité à différents contextes professionnels et culturels, y compris dans une démarche internationale et / ou interculturelle
La capacité à conduire un travail critique
En cas d’échec, l’étudiante ou l’étudiant ayant obtenu 240 ECTS à l’issue des huit premiers semestres est titulaire du certificat d’études supérieures d’arts plastiques (CESAP) délivré par l’École et agréé par le ministère de la Culture.
Le troisième cycle est constitué d’une offre de formations s’étalant sur une à trois années, avec des orientations diverses. En effet, l’ÉSAD Orléans propose, dans le cadre de l’unité de recherche ECOLAB, cinq formations ouvertes aux étudiantes ou étudiants titulaires d’un diplôme à Bac +5 valant grade master de l’enseignement supérieur, en art et design. À l’issue de ces formations l’ÉSAD Orléans délivre des diplômes d’établissement reconnus par le ministère de la Culture.
Les formations de troisième cycle
Les trois autres formations, d’une durée d’un an, ont pour vocation de favoriser la spécialisation des profils des jeunes diplômés et d’accompagner leur insertion professionnelle :
Indépendamment du DNA, l’admission en deuxième cycle à l’ÉSAD Orléans est soumise à l’avis d’une commission d’admission en 2e cycle. La commission d’admission doit statuer sur la capacité de l’étudiante ou de l’étudiant à intégrer le 2e cycle de l’ÉSAD Orléans, et la capacité de l’ÉSAD Orléans à guider son travail pour le conduire au DNSEP. La poursuite vers le DNSEP à l’ÉSAD Orléans nécessite donc à la fois l’avis favorable de la Commission de 2e cycle et l’obtention du DNA.
Plus d’info sur le site de l’école : https://esadorleans.fr
Contact : Secrétariat pédagogique > sp@esad-orleans.fr
La date de la commission d’admission (interne et équivalence) : 7 avril 2022
L’intégration en cours de cursus est possible par les commissions d’équivalence.
Commission d’équivalence d’entrée en premier cycle
Elle est accessible à tous les candidates ou candidats engagés dans des études supérieures de niveau licence, de préférence dans les domaines artistiques.
Les candidates ou candidats éligibles transmettent à la commission d’équivalence un dossier de travaux personnels (« portfolio »), une lettre de motivation ainsi que leurs justificatifs d’ECTS. La plateforme Campus Art permet de postuler à l’ÉSAD Orléans depuis l’étranger (seule la commission du 22 février 2022 est ouverte aux candidats étrangers).
Commission d’équivalence d’entrée en deuxième cycle
Elle est accessible aux candidates ou candidats possédant un diplôme supérieur français ou étranger (BTS, Licence, DN-MADE, DNA, Bachelor, Master…), de préférence dans les domaines artistiques. La plateforme Campus Art permet de postuler à l’ÉSAD Orléans depuis l’étranger (seule la commission du 7 avril 2022 est ouverte aux candidats étrangers pour le 1er cycle, celle du 7 avril 2022 pour les candidats étrangers à l’entrée en 2e cycle).
Les candidates ou candidats doivent fournir :
La note d’intention devra expliciter l’orientation du territoire de recherche du candidat (questions ou problématiques posées ou envisagées, champs de pratiques, éléments de la démarche engagée). Il conviendra d’ajouter 5 références bibliographiques et 5 références artistiques en lien avec la formulation de la problématique. / entre 3000 et 6000 signes.
La lettre devra spécifier quelles sont la mention et le programme de recherche demandés. La lettre devra articuler la note d’intention de recherche aux spécificités du second cycle de l’ESAD Orléans et expliciter pourquoi le ou la candidate souhaite y être intégré.
Il devra comporter au minimum cinq travaux comprenant:
Chacun des éléments présentés dans le portfolio devra être accompagné d’une légende précisant sa nature (projet de cours, projet personnel, projet individuel, projet de groupe…)
Les trois fichiers doivent porter le nom de l’étudiant (par ex.: clemens_portfolio_commission2cycle.pdf)
Un entretien avec la commission pourra avoir lieu.
Dates des commissions 1er et 2e cycles
1er cycle : 22 février ; 30 mai ; 14 septembre 2022
2e cycle : 7 avril ; 30 mai ; 14 septembre 2022
Les niveaux d’intégration en cours de cursus sont régis par les recommandations du ministère de la Culture.
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L’ÉSAD Orléans applique le système européen de transfert et d’accumulation de crédits (ECTS), outil de l’espace européen de l’enseignement supérieur visant à rendre les études et les cours plus transparents. Il aide les étudiantes et étudiants à se déplacer d’un pays à l’autre et à faire reconnaître leurs qualifications et leurs périodes d’études à l’étranger. L’évaluation pédagogique respecte l’arrêté du 16 juillet 2013, portant organisation de l’enseignement supérieur d’arts plastiques dans les établissements d’enseignement supérieur délivrant des diplômes.
Chaque enseignement s’inscrit dans une unité d’enseignement définie par la grille des ECTS.
L’année scolaire est composée de deux semestres. Chaque semestre est validé par 30 ECTS qui représentent la charge de travail attendu de l’étudiante ou de l’étudiant (les cours, les stages, les projets, le travail personnel, l’assiduité), qui lui permet d’atteindre les objectifs du programme d’enseignement.
Chaque ECTS représente en moyenne entre 20 et 25 heures de travail, à l’exception des ateliers de septembre, des programmes de recherches et de certains workshops. La présence aux cours est obligatoire, les ECTS ne pouvant être obtenus qu’après l’achèvement complet de la formation. Le catalogue de cours précise l’offre pédagogique et les ECTS correspondants. Les ECTS sont accordés ou refusés en totalité et ne sont pas sécables.
Échelle de notation
Conformément aux recommandations européennes, les enseignants graduent leur appréciation qualitative des travaux des étudiants selon une échelle décroissante de A à F.
A = Résultats remarquables, avec seulement quelques insuffisances mineures
B = Résultats supérieurs à la moyenne, malgré un certain nombre d’insuffisances
C = Généralement bon, malgré un certain nombre d’insuffisances notables
D = Travail honnête, mais comportant des lacunes importantes
E = Les résultats satisfont aux critères minimaux
Les ECTS ne sont pas accordés pour :
FX = Un travail supplémentaire est nécessaire, ouvrant droit à rattrapage
F = Un travail considérable est nécessaire, n’ouvrant pas droit à rattrapage.
L’ÉSAD Orléans recommande à ses enseignantes et enseignants de respecter, autant qu’il est possible, un système de répartition permettant d’équilibrer les évaluations.
A = 10 % de la classe ayant obtenu les ECTS
B = 25 %
C = 30 %
D = 25 %
E = 10 %
Conformément à l’arrêté du 16 juillet 2013, le passage au semestre suivant est subordonné à l’obtention d’au moins 24 ECTS, les 6 ECTS manquants pouvant être rattrapés au semestre suivant, sauf :
– Le passage de l’année 1 à l’année 2 (semestre 3), qui nécessite l’obtention de 60 ECTS.
– Le passage au semestre 6 (deuxième semestre de l’année 3), qui nécessite l’obtention de 150 ECTS
– Le passage au semestre 10 (deuxième semestre de l’année 5), qui nécessite l’obtention de 270 ECTS
Année | Semestres | ECTS | ECTS des diplômes | ECTS requis pour passage au diplôme | ECTS requis pour passage au semestre suivant | Cumul ECTS |
1 | S1+S2 | 30+30 | 60 | 60 | ||
2 | S3 | 30 | 84 | 90 | ||
2 | S4 | 30 | 114 | 120 | ||
3 | S5 | 30 | 150 | 150 | ||
3 | S6 | 30 | DNA=15 | 165 | 180 | 180 |
Commission d’admission en deuxième cycle
4 | S8 | 30 | 234 | 240 | ||
5 | S9 | 30 | 270 | 270 | ||
6 | S10 | 30 | DNSEP=30 (Soutenance mémoire=5; travail plastique=25) | 300 |
Si la note FX est attribuée, les crédits correspondants ne sont pas attribués. L’étudiante ou l’étudiant doit les rattraper au semestre suivant selon un agenda déterminé par le règlement des études ou recommencer son semestre, selon les règles de passage d’un semestre à l’autre.
Les rattrapages d’ECTS d’un semestre à l’autre doivent rester exceptionnels. De par la réglementation, ils sont limités à 6 ECTS par semestre et ne sont applicables que pour certains semestres, selon les règles de passage définies ci-dessus. En première année, tous les crédits doivent être obtenus, sans quoi une réorientation sera proposée à l’étudiante ou l’étudiant, le redoublement n’étant pas autorisé, sauf pour des raisons médicales.
Le redoublement peut être autorisé, sauf en première année, par l’équipe pédagogique. La décision finale appartient à la direction de l’école.
Pour se présenter aux épreuves des diplômes, la candidate ou le candidat doit avoir obtenu le nombre de crédits requis : 165 crédits pour le Diplôme National d’Art ; 270 crédits pour le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique.
IMPORTANT : Le bilan d’admissibilité a lieu à la fin du S5 pour le DNA et du S9 pour le DNSEP. Si la candidate ou le candidat n’a pas obtenu les crédits à l’issue du bilan d’admissibilité, il ou elle devra passer un bilan de rattrapage, qui se déroulera au maximum 8 semaines après le premier bilan.
Le passage éventuel d’une option ou mention à une autre nécessite l’avis d’une commission ad hoc réunie par le directeur, après avis du coordinateur et de l’équipe pédagogique.
Les stages prévus en 2e, 3e et 4e année sont validés par des crédits alloués à l’issue du stage après consultation de l’organisme d’accueil et d’un rapport réalisé par l’étudiante ou l’étudiant.
Plus d’info sur le site de l’école : https://esadorleans.fr
Contact : Catherine Bazin > cbazin@esad-orleans.fr
Dans le cadre des échanges internationaux, les ECTS sont délivrés par l’école d’art ou l’université étrangère, sous réserve d’un accord entre l’établissement et l’ÉSAD Orléans.
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Contact : Marion Quintin > mquintin@esad-orleans.fr
La césure est une suspension temporaire et volontaire des études qui a pour but d’acquérir une expérience professionnelle ou personnelle. L’ÉSAD Orléans permet à ses étudiantes et étudiants de partir en année de césure. La césure peut être effectuée dès le début de la première année mais ne peut l’être après la dernière année de cursus. Il est donc possible de partir en césure :
En 1re ou 4e année sous condition d’inscription administrative
Entre la 3e et la 4e année sous condition d’avoir été admis en 4e année
Entre la 4e et la 5e année, à titre exceptionnel
Elle ne peut pas avoir lieu entre la 2e et 3e année.
Plus d’info sur le site de l’école : https://esadorleans.fr
Contact : Juliette Beauchot > jbeauchot@esad-orleans.fr
La première année permet d’acquérir les bases techniques, pratiques et théoriques nécessaires à leur poursuite d’études. Les enseignements sont entièrement tournés vers l’acquisition des fondamentaux du design (dessin, volume, couleur, utilisation des machines, codes et langages informatiques, matériaux, méthodologie du projet, plans, morphologie, structure, photo, vidéo, peinture…) et une initiation individualisée au design d’objet et espace ainsi que visuel et graphique. Ils offrent des contenus théoriques en histoire de l’art, culture du design et cultures numériques. Pour l’année 2021-2022, l’ÉSAD Orléans inaugure une série de cours en duo, qui débouchera sur une exposition en fin d’année.
Année scolaire 2021-2022 Première Année - Semestre 1 | ||
INTITULÉS | ENSEIGNANTES/ENSEIGNANTS | CRÉDITS ECTS |
Unité d'enseignement : Initiation aux techniques et aux pratiques plastiques | 18 | |
Ateliers de septembre | M.BERTOUX / R.BORKOWSKI / S.DÉTREZ / D.GARROS / M.HUVELIN & S.BERARD / M.KASSAY / V.PECHARD / L.PORTE-AGBOGBA / T.VIVIEN / BIBLIOTHÈQUE Evaluation : Direction des études et ateliers | 2 |
Cours (2 par semestre) | TOTAL | 14 |
Couleur + Web | O.SOULERIN + A.TEXIER | 4 |
Design d'interaction + Volume | F.DELOISON + S.PONS | |
Dessin + Vidéo | R.LHOTE + S.BERARD | |
Peinture + Numérique | D.GARROS + J.LEVESQUE | |
Code Web | A.TEXIER | 2 |
Dessin(s) | R.BORKOWSKI ou P.TARRAL | 2 |
Graphisme + couleur | U.MEISENHEIMER + O.SOULERIN + M.BERTOUX + C.BRUNET | 2 |
Initiation au design d'objet | C.LE SAGE + V.PECHARD | 2 |
Perspective et géométrie descriptive | L.PORTE-AGBOGBA | 2 |
Workshops (2 par semestre) : | 2 | |
Workshop cultures numériques | X.GIRARD | |
Workshop design objet | Collectif KAÏROS | |
Workshop son | Q.AURAT | |
Histoire, théorie des arts et langue étrangère | 10 | |
Anglais | D.JANZEN | 2 |
Histoire de l’art | E.PARADIS | 1 |
Histoire de l’art - ressources et documents | E.PARADIS | 1 |
Méthodologie : de l'archive au projet | A.VICARI | 2 |
Théories de l’art - cycle de conférences | Intervenantes/intervenants (évaluation E.PARADIS) | 4 |
Bilan du travail plastique et théorique | 2 | |
Préparation du bilan en autonomie | Évaluation collégiale | 2 |
Suivi du travail en autonomie | R.LHOTE + E.NUSSBICKER + A.VICARI | – |
Cours supplémentaire (hors ECTS) | ||
Atelier Photographie | L.BAUDE + P. de LANZAC | – |
Initiation à la documentation (bibliothèque) | M.DANSE + A.SWIERCZYNSKI | – |
Renfort dessin | R.BORKOWSKI | – |
Renfort infographie | M.BERTOUX | – |
Total | 30 |
Année scolaire 2021-2022 Première Année - Semestre 2 | ||
INTITULÉS | ENSEIGNANTES/ENSEIGNANTS | CRÉDITS ECTS |
Unité d'enseignement : Initiation aux techniques et aux pratiques plastiques | 16 | |
Cours (2 par semestre) | ||
Couleur + Web | O.SOULERIN + A.TEXIER | 4 |
Design d'interaction + Volume | F.DELOISON + S.PONS | |
Dessin + Vidéo | R.LHOTE + S.BERARD | |
Peinture + Numérique | D.GARROS + J.LEVESQUE | |
Dessin(s) | R.BORKOWSKI ou P.TARRAL | 2 |
Morphologie - structure | L.PORTE AGBOGBA | 2 |
COURS AU CHOIX (2 SUR LES 4 COURS) | ||
Design Objet | C.DUMONT | 4 |
Graphisme | U.MEISENHEIMER + M.BERTOUX | |
Structure matériaux + imprimante 3D | P.COSTARD + S.DÉTREZ | |
Typographie - Le signe gravé | L.LE GALL + T.VIVIEN | |
Workshops (2 par semestre) : | 2 | |
Workshop cultures numériques | X.GIRARD | |
Workshop design objet | Collectif KAÏROS | |
Workshop son | Q.AURAT | |
Exposition | Équipes en duo | |
Atelier Photographie | L.BAUDE + P. de LANZAC | - |
Recherches documentaires en bibliothèque | M.DANSE + A.SWIERCZYNSKI | 1 |
Renfort dessin | R.BORKOWSKI | - |
Pratique plastique en autonomie | R.LHOTE + E.NUSSBICKER + A.VICARI | 1 |
Histoire, théorie des arts et langue étrangère | 10 | |
Anglais | D.JANZEN | 2 |
Ethno-esthétique : une introduction aux arts premiers | E.PARADIS | 2 |
Histoire des arts média-techniques | M.LECHNER | 2 |
Méthodologie : de l'archive au projet | A.VICARI | 2 |
Théories de l’art - cycle de conférences | Par des enseignantes ou enseignants de l'ESAD (Evaluation E.PARADIS) | 2 |
Bilan du travail plastique et théorique | 4 | |
Bilan Semestre 2 | Direction des études sur la base de l'évaluation collégiale | 3 |
Aide au diplôme | Coordinateurs | 1 |
Total | 30 |
Code & Couleur, l’interaction programmée
Olivier SOULERIN et Alexandre TEXIER
Lundi 9h-13h ou 14h-18h (5 cours au semestre 1, 2 ECTS)
Lundi 9h-13h ou 14h-18h (5 cours au semestre 2, 2 ECTS)
Dans un cheminement expérimental, les étudiantes et étudiants sont amenés à penser et à réaliser des petites productions visuelles et plastiques. Il s’agit d’explorer les territoires du code et de la couleur en se basant d’une part sur l’expérience de scénarii, de procédures ou encore de programmes, et d’autre part sur la juxtaposition, le mélange, la transformation et la perception des couleurs. Ces recherches permettent non seulement de découvrir librement et par le faire des notions clefs de l’interaction des couleurs, mais aussi de s’initier à la programmation. Dans un second temps et sous la forme d’un workshop, les étudiantes et étudiants auront l’opportunité de développer et de construire un projet plastique abouti, synthèse de leurs travaux de recherche.
Références
ALBERS Joseph, L’interaction des couleurs, Yale University, 1963, Hazan, 2013.
ITTEN, Johannes, Art de la couleur – Approche subjective et description objective de l’art, Bordas, 2006.
HORNUNG, David, La couleur cours pratique, Paris, Eyrolles, 2006-2011.
Holo magazine — Emerging trajectories in art, science and technology, n°1-2, CreativeApplication.net, Toronto, 2013-2015.
KITAOKA Akiyoshi twitter.com/akiyoshikitaoka
Papiertronique ou Électroforme
Florent DELOISON et Sébastien PONS
Lundi 9h-13h ou 14h-18h (5 cours au semestre 1, 2 ECTS)
Lundi 9h-13h ou 14h-18h (5 cours au semestre 2, 2 ECTS)
Ce cours permet aux étudiantes et étudiants d’expérimenter la réalisation de formes en volume, augmentées par l’utilisation de dispositifs électroniques, afin de s’initier au design d’interaction. Les étudiantes et étudiants apprennent à passer d’une feuille de papier en deux dimensions à un volume par le pliage et la découpe, doivent réfléchir à l’habillage de composants électroniques afin de cacher les parties techniques et sont amenés à travailler sur la couleur et la texture. Le lien avec l’électronique se fait via l’utilisation d’encre conductrice, de surfaces tactiles, de lumières LED ou encore de moteurs qui permettent aux objets de réagir à leur environnement, se mouvoir ou encore se transformer.
L’apprentissage des bases de l’électronique se fait avec la plateforme de prototypage Arduino, et comprend la découverte des capteurs, la conception de circuits simples et la découverte de notions de programmations.
Références
CHRISTIN, Anne-Marie (sous la direction de), Histoire de l’écriture, Flammarion, 2011.
CUNEO, Anne, Le Maître de Garamond, Le Livre de poche, 2004.
FRUTIGER, Adrian, L’Homme et ses signes, Atelier Perrousseaux, 2000.
VERDIER, Fabienne, La Passagère du silence, Le Livre de poche, 2005.
ZALI, Anne (sous la direction de), La Naissance des écritures, BnF, 1999.
Le geste du dessin saisi par la vidéo, les mouvements comme outils de création
Réjane LHOTE et Stéphane BERARD
Lundi 9h-13h ou 14h-18h (5 cours au semestre 1, 2 ECTS)
Lundi 9h-13h ou 14h-18h (5 cours au semestre 2, 2 ECTS)
« Le dessin prolonge l’acte de la main, et avec elle du poignet, de l’avant-bras, du regard, et finalement du corps tout entier. » Daniel Arasse, La mémoire du dessin.
Ce cours se présente comme un laboratoire, un atelier, ouvert à la discussion et à l’expérimentation, dans lequel les étudiantes et étudiants éprouvent le geste du dessin et celui de l’image en mouvement. Il s’agit de découvrir, d’explorer et de questionner les notions de cadre, de plan, de composition, de rythme, de mouvement.
L’objectif est d’apprendre à regarder, à observer, à comprendre et à expérimenter le dessin dans la mécanique des gestes qu’il engendre et comment ses gestes sont captés et conservés par la vidéo. Durant le demi-semestre, les étudiantes ou étudiants manipulent avec une grande liberté les outils et les échelles du dessin et ceux de la vidéo afin de concevoir et de réaliser un projet protéiforme avec le dessin comme fil conducteur et la vidéo comme alliée. Ce projet s’ouvre à des influences extérieures (architecturales et saisonnières entre autres) et peut mêler différentes approches du dessin : dessin de représentation, dessin de fiction, dessin « à la main » ou numérique. Au fil des séances, le téléphone portable/vidéo sera le prolongement de la main, du corps, et donc du geste.
Références
DIDI-HUBERMAN, Georges, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde, Minuit, Paris, 1992.
HOCKNEY, David, Savoirs secrets, Seuil, 2001.
NANCY, Jean-Luc, Le plaisir au dessin, Musée des Beaux-Arts de Lyon, 2008.
Revues « Roven » – « the Drawer » – « Le cahier dessiné » , revues critique sur le dessin contemporain.
Artistes : Peter GREENAWAY, William KENTRIDGE, Stanley KUBRICK, Bruce NAUMAN, Robin RHODE, Bill VIOLA, Lars VON TRIER.
Accident et sérendipité : Big Bang entre pratique picturale et outils numériques
Dominique GARROS et Julien LEVESQUE
Lundi 9h-13h ou 14h-18h (5 cours au semestre 1, 2 ECTS)
Lundi 9h-13h ou 14h-18h (5 cours au semestre 2, 2 ECTS)
Ce cours propose d’interroger les faits du hasard, des accidents et de la sérendipité au travers de la création artistique picturale associant l’utilisation d’outils et supports numériques. En partant de déambulations autour de la Loire, les étudiantes et étudiants sont invités à développer des pratiques qui engagent le corps, la gestuelle, le regard dans leur introspection des lieux. Cette fouille du territoire se traduit par des productions qui mettent en jeu différents moyens plastiques (la lumière, la couleur, la matière, l’espace…), et cela avec des moyens d’investigations multiples, de matières et de supports variés. Afin de capter l’imprévisible et de jouer avec les lois du hasard, les étudiantes et étudiants sont invités à détourner l’utilisation de leurs outils numériques en inventant des dispositifs/outils d’exploration du terrain (ex.: petite caméra embarquée pour sonder les profondeurs de la Loire, captation du niveau sonore du vent pour la réalisation d’un dessin assisté…) et leur donner une forme plastique. En confrontant les différents médiums et matériaux d’expressions, du pigment à l’écran, de la matière aux données, ils sont incités à révéler les berges de la Loire avec humour et sens de l’absurde. Il s’agit d’apporter une dimension sensible en fusionnant des outils diamétralement opposés mais qui coexistent et se répondent sans cesse par une poésie de l’inattendu et de la matière.
Références
BACHELARD Gaston, L’eau et les Rêves, Essai sur l’ imagination de la matière, librairie José Corti, 1956.
COUCHOT, Edmond, La technologie dans l’art, De la photographie à la réalité virtuelle, Nîmes, édition Jacqueline Chambon, 1998.
DACHY Marc, Dada et les dadaïsmes, Paris, édition Gallimard, 2011.
DEBRABANT Camille, Peinture: obsolescence déprogrammée, La Peinture dans l’environnement numérique, Ecole supérieure d’Art et design TALM- Angers, MASC Les Sables d’Olonne, 2020.
SAURISSE Pierre, La mécanique de l’imprévisible: art et hasard autour de 1960, Paris, édition L’Harmattan, 2007.
Alexandre TEXIER
Mardi 9h-13h ou 14h-18h (10 cours au semestre 1, 2 ECTS)
Hebdomadaire, en groupe, évaluation continue
Si le Web est aujourd’hui un espace fréquenté par tous, de manière passive ou active, moins nombreux sont ceux qui explorent les conditions techniques de son fonctionnement et les paradigmes de créations graphiques qui en découlent : Open Source, culture hacker, What You See Is What You Type (par parallélisme avec le paradigme What You See Is What You Get), Print media, etc. Autant de perspectives qu’il est nécessaire d’explorer et de comprendre pour les créateurs contemporains. Par le biais de cours d’initiation à la programmation web, en particulier via les langages de mise en forme de contenus HTML et CSS ainsi que le langage d’interaction Javascript, il s’agit pour les étudiantes et étudiants de comprendre le Web technique : sa construction, son fonctionnement et ses normes. Cette compréhension les amènera, dans un second temps, à s’approprier ces éléments comme des outils de création visuelle à part entière, et non comme de simples langages de programmation descriptifs.
IMPORTANT : Il est fortement recommandé de se munir de son ordinateur portable personnel lors de cet atelier.
Références
PHILIZOT, Vivien & SAINT-LOUBERT BIÉ, Jérôme, Technique & design graphique — Outils, médias, savoirs, Paris, HEAR/B42, 2020.
Revue Back Office — Design graphique et pratiques numériques, n°1-2-3-4, Paris, Fork éditions/B42, 2017-2018-2019-2021.
Holo — Emerging trajectories in art, science and technology, n°1-2, Toronto, CreativeApplication.net, 2013-2015.
Rafal BORKOWSKI / Philippe TARRAL
Mercredi 9h-13h (semestre 1, 5 cours + 5 cours, 2 ECTS)
Mercredi 9h-13h (semestre 2, 4 cours + 4 cours, 2 ECTS)
Hebdomadaire, en groupe, évaluation continue.
Rafal BORKOWSKI / À travers le modèle vivant et les problèmes liés au dessin, le cours tend vers une analyse graphique de ce qui nous entoure. Ainsi, l’étudiante ou l’étudiant apprend de manière pratique l’importance de l’espace et du format dans le travail graphique. Par son expérimentation, il crée une définition de la composition et de sa signification pour rendre ses images et ses messages intelligibles et impactants. Apprendre le rôle et la signification du blanc et du noir, appréhender une gamme d’outils permet une compréhension de l’impact engendré par tous les éléments fondamentaux du dessin, lui permettant alors de construire un message conscient et pertinent. De plus, il s’agit de confronter l’étudiante ou l’étudiant à un destinataire extérieur.
Philippe TARRAL / Acquérir ou retrouver le goût du dessin, le geste, le plaisir grâce à divers exercices : croquis sur le vif de poses naturelles proches de notre quotidien, croquis sur le vif de perspectives diverses. Exercices de mémoire divers, mélange de croquis sur le vif et de mémoire avec différents temps de poses, différentes techniques (crayon, feutre, pinceau, plume, encre de Chine…) Les techniques et les formats sont orientés vers le graphisme avec un prolongement possible vers le numérique : formats relativement petits (A4, A3). Ce cours est en quelque sorte l’équivalent des gammes du musicien. Travail dans un carnet personnel. Un croquis quotidien inlassable, sur différents sujets, croquis sur le vif, emploi de plusieurs techniques.
Travail de narration, storyboard, scénario d’usage. Utilisation des différents plans, travail sur les cadrages, le rythme de narration, les éléments graphiques facilitant la compréhension de la narration. Travail sur l’efficacité du graphisme, sur la clarté et l’élégance du trait.
Uli MEISENHEIMER et Olivier SOULERIN
Vendredi 14h-18h (5 cours au semestre 1) + jeudi 14h-18h (4 séances, en autonomie)
Hebdomadaire, en groupe, évaluation continue
2 ECTS
Terrain expérimental au croisement du design graphique et de la théorie – pratique de la couleur.
Boire autrement
Claire LE SAGE et Virginie PÉCHARD
Jeudi 14h-18h (5 cours au semestre 1) + vendredi 14h-18h (5 séances en autonomie, atelier modelage)
Hebdomadaire, en groupe, évaluation continue
2 ECTS
Il s’agit d’initier au design en abordant les dimensions techniques (matière et mise en œuvre), fonctionnelles et esthétiques qui en constituent les trois piliers. L’objectif est la conception d’un gobelet en céramique qui puisse permettre de déguster (à l’école) différentes boissons, remplacer les gobelets jetables de la machine à café, être facilement lavable et transportable et refléter votre personnalité. Le projet de l’étudiante ou l’étudiant doit permettre de développer une gymnastique de l’esprit propre au design. L’objectif est d’articuler la gestuelle, l’usage, les questions formelles (dimension plastique), les caractéristiques de la matière utilisée, les mises en œuvre possibles. Le cours permet d’aborder les questions écologiques liées aux ressources (de l’extraction au recyclage), mais aussi de débattre sur la question des usages et de la durabilité. Il se déroule au cœur de l’atelier de modelage, en privilégiant les va-et-vient entre observations, dessins de recherche, expérimentations et explorations plastiques. La présentation finale est composée d’une pièce échelle 1, accompagnée d’une communication orale et graphique (plans et dessins descriptifs, mises en situation, texte de présentation).
Références
ARMELLIN, Virginie, Histoire de la céramique : les grandes civilisations, Paris, Editions VIAL, 2019.
Léandre PORTE-AGBOGBA
Vendredi 9h-11h ou 11h-13h (10 cours au semestre 1 + travail en autonomie)
2 ECTS
La représentation perspective du monde réel ou imaginaire est une science appliquée aux arts du dessin, qui s’appuie sur la physiologie de la vision humaine et qui passe par un ensemble de lois et de méthodes fondées sur la géométrie.
Le but de la géométrie descriptive est de donner une solution graphique à l’étude des formes des solides dans l’espace. Elle permet de développer des volumes simples et des volumes complexes, afin de pouvoir les construire.
Il s’agit de conduire l’étudiante ou l’étudiant à comprendre les lois simples de la représentation en perspective et en géométrie descriptive, ainsi que les constructions nécessaires pour maîtriser le dessin d’art, les images de synthèse, ou pour établir les épures et maquettes.
Références
AUBERT, Jean, Axonométrie, ed. de la Villette, 1996.
AVIGNANT, J., DERIQUEHEM, B., Géométrie descriptive, Dunod, 1981.
BONBON, Bernard S., Perspective scientifique et artistique, Eyrolles, 1972.
JANTZEN, Eric, Traité pratique de perspective, ed. de la Villette, 1985.
PARRAMON José, Comment dessiner en perspective, Bordas, 1970.
Le son de la terre
Claire DUMONT et Virginie PÉCHARD (atelier céramique & modelage)
Cours-projet optionnel, en groupe
Jeudi 14h-18h (4 cours au semestre 2)
2 ECTS
Cours optionnel principalement destiné aux étudiants souhaitant s’orienter en 2 DOE.
“Le son de la terre” est un cours qui invite les étudiantes ou les étudiants à expérimenter la matière terre et ses mises en forme sous un angle acoustique. Depuis le Néolithique, nos ancêtres ont utilisé l’argile pour façonner des objets sonores ( le sifflet). Aujourd’hui, les ocarinas du Pérou ou les udus du Nigéria témoignent de cette longue histoire entre l’homme et la musique. Nous possédons toutes et tous un smartphone qui nous permet d’accéder à toutes les musiques que l’on aime au travers d’applications et de playlist. Dans une démarche de low-tech, il s’agit dans ce cours de concevoir un objet qui, sans recours à l’énergie, amplifie les sons du téléphone. S’il existe actuellement des propositions en plastique, en carton et en bois, l’on peut s’étonner de l’absence de modèle en terre.
Ainsi le cours “Le son de la terre” explore cette rencontre singulière de la terre et du numérique. Il amène les étudiantes et les étudiants à manipuler la matière, à explorer en parallèle formes et effets sonores, à développer une écriture plastique pour donner corps à cet objet, à la fois support et diffuseur/booster de son.
Références
laterresonore.jimdofree.com
mucem-sifflets-terre-cuite.fr
marie-picard.com
journal.americanvintage-store.com/4-videos-de-ceramistes-qui-nous-hypnotisent/
Les fondamentaux de composition et de mise en page
Uli MEISENHEIMER et Marlen BERTOUX (atelier infographie)
Cours-projet optionnel, en groupe
Vendredi 9h-13h (4 cours au semestre 2)
2 ECTS
Cours optionnel principalement destiné aux étudiants souhaitant s’orienter en 2 DVG.
Les connaissances techniques acquises au premier semestre servent à donner forme à divers petits projets graphiques.
Dans ce cours, les étudiantes et les étudiants expérimentent des questions fondamentales de composition et de mise en page comme : le rythme et l’évolution, le(s) contrastes, la série et la variation, la répartition des “ingrédients” dans un espace, les marges, le blanc, le choix typographique, le cadrage, etc. Ils cherchent des liens, des correspondances et cohérences entre images, textes et expressions typographiques. Dans ce contexte, ils travaillent des rapports de taille, des questions de hiérarchies typographiques, l’utilisation de la couleur, etc. Ils s’initient aux différentes étapes de travail : concept, chemin de fer, maquette, exécution, fabrication et s’intéressent également à la question de la prise de décision et de l’argumentation dans le cadre d’une présentation. En parallèle au travail pratique, des projets de designers graphiques sont analysés. Des rapprochements avec des œuvres représentatives relevant d’autres domaines de création (design objet, architecture, sculpture, installation, photographie, peinture) sont réalisés. La réalisation technique des projets et l’approfondissement de la connaissance des logiciels principaux est assurée par Marlen Bertoux.
Références
FRUTIGER, Adrien, L’homme et ses signes, Atelier Perrousseaux, 2000.
GAUTIER, Damien et Claire, Manuel mise en page(s), Pyramid, 2013.
PATER, Ruben, The Politics of Design, BIS Publishers, 2016.
WLASSIKOFF, Michel, Histoire du graphisme en France, Les arts décoratifs, 2005.
Philippe COSTARD et Stéphane DETREZ
Cours-projet optionnel, en groupe
Vendredi 9h-13h (4 cours au semestre 2)
2 ECTS
Cours optionnel principalement destiné aux étudiants souhaitant s’orienter en 2 DOE.
Apprendre à connaître les matériaux avec ses applications et ses contraintes diverses. Le matériau est étudié sous différents angles : vocabulaire de formes possibles, implication écologiques, intérêts économiques et politiques, recyclage, dangerosité et santé publique, avenir ou non de ces matériaux.
Références
GUIDOT, Raymond, Design techniques et matériaux, Flammarion, 2006.
Le signe gravé
Loïc LE GALL et Thierry VIVIEN
Cours-projet optionnel, en groupe
Jeudi 14h-18h (4 cours au semestre 2)
2 ECTS
Cours optionnel principalement destiné aux étudiants souhaitant s’orienter en 2 DVG.
De la lettre latine aux idéogrammes chinois au syllabaire éthiopien ou aux hiéroglyphes maya, il est proposé d’explorer la diversité des formes typographiques et des systèmes d’écriture par la pratique de la gravure. Nous évoquons l’histoire des écritures, leur naissance, l’évolution des outils et son impact sur les formes ainsi que les techniques d’impression. En atelier, les signes sont réinterprétés en taille d’épargne (linogravure), transformés, imprimés en couleur. Ils peuvent alors se combiner entre eux ou avec des éléments figuratifs, se répéter en motifs, ou donner naissance à des compositions libres.
Références
CHRISTIN, Anne-Marie (sous la direction de), Histoire de l’écriture, Flammarion, 2011.
CUNEO, Anne, Le Maître de Garamond, Le Livre de poche, 2004.
FRUTIGER, Adrian, L’Homme et ses signes, Atelier Perrousseaux, 2000.
VERDIER, Fabienne, La Passagère du silence, Le Livre de poche, 2005.
ZALI, Anne (sous la direction de), La Naissance des écritures, B, 1999.
Ingame in situ
Xavier GIRARD
Workshops de 3 jours au semestre 1 ou 2 (au semestre 1 : en novembre ou en décembre ; au semestre 2 : en mars), en groupe
2 ECTS / semestre
Exploration critique du médium “jeu vidéo”, située dans le contexte d’une école d’art et de design, de sa communauté étudiante, selon trois modalités, sur trois jours.
Approche technique : quels outils ? pour faire quels genres de jeux ? avec quelles contraintes et quelles opportunités ? L’objectif est de permettre aux étudiantes et étudiants de découvrir des outils accessibles pour créer des jeux par la recherche de productions qui les touchent et par la prise de repères techniques puis le partage entre étudiants.
Approche critique de la production de jeux vidéo indépendants à partir d’une thématique singulière lors de chaque workshop. Chaque duo d’étudiants constitue son corpus de référence et se prête à une confrontation publique du fruit de ses recherches. Chacun montre comment il s’est approprié les enjeux en soumettant ses choix aux autres étudiants.
Matérialités et matérialisations critiques : pour finir, chaque étudiant est invité à documenter et à partager son propos critique relatif à un ou plusieurs des jeux retenus précédemment. Il dispose d’une journée pour choisir sa forme (web et/ou print, textuelle, audio, vidéo, interactive ou linéaire…) et produire ce travail. Une plateforme web de partage des résultats est envisagée.
Les formes du temps
Collectif KAÏROS
Workshops de 3 jours au semestre 1 ou 2 (au semestre 1 : en novembre ou en décembre ; au semestre 2 : en mars), en groupe
2 ECTS / semestre
Ce workshop est une invitation à questionner notre rapport au temps à travers le matériau céramique. Seul ou à plusieurs, les étudiantes et étudiants interprètent tour à tour les trois figures antiques du temps : Chronos (Χρόνος), Kaïros (Kαιρός) et Aiôn (Αἰών). L’objectif est de travailler sur des représentations et des matérialisations en écho de ces trois concepts grecs vis-à-vis de notre société. Comment interpréter poétiquement ou politiquement le temps ? Comment l’expérimenter à l’heure d’une société numérisée, de l’hyper-connectivité, de la totale disponibilité des informations, des objets et des données ? Sommes-nous les maîtres de notre temps ? Le cours s’appuie sur des performances courtes. Chaque jour les participants s’emparent d’un des trois concepts du temps pour le matérialiser, afin d’engager une réflexion critique par le faire et le travail exigeant de la terre, ce “matériau de la mémoire”.
Quentin AURAT
Workshops de 3 jours au semestre 1 ou 2 (au semestre 1 : en novembre ou en décembre ; au semestre 2 : en mars), en groupe
2 ECTS / semestre
L’objet de ce workshop est d’initier les étudiantes et les étudiants au médium sonore. Stimuler l’imaginaire en offrant une place aux sons dans le contexte d’une production artistique, ainsi que d’interroger les pratiques de l’installation et de la performance.
Consigne préparatoire :
Les étudiantes et étudiants apportent avec eux un objet physique de leur choix : objet de la vie quotidienne, un matériau ou appareil. Il peut avoir des propriétés sonores et/ou visuelles manifestes, mais pas nécessairement… Il est préférable d’apporter une « curiosité », un objet pour lequel l’étudiante ou l’étudiant a un rapport particulier. Quelque chose qui interpelle vraiment malgré son possible archaïsme, endommagement, dysfonctionnement. Toutefois, il est conseillé de rester simple dans son choix. (Plusieurs objets possibles)
Sur cette base, nous analysons leurs caractéristiques, les détournements à imaginer, les combinaisons possibles, pour créer un ensemble visuel et sonore cohérent.
Aidés de microphones, haut-parleurs, capteurs, amplificateurs, projecteurs, matériel de bricolage et autres petits mécanismes, les étudiants inventent leurs instruments, capables de produire, révéler ou transformer du signal sonore. Une réflexion est portée sur les notions de transmission, de résonance, de boucle, d’autonomie et de dépendance, de contrôle et d’incontrôlable.
Enfin, les étudiants sont invités à mettre en espace leurs travaux et/ou s’essayent à la pratique de la performance. Cet atelier constitue une première approche de l’art-sonore par un biais tangible, et accessible à tous.
Références
BOURSIER-MOUGENOT, Céleste, from here to ear : https://www.youtube.com/watch?v=Yn93J2axD_k
KEENAN, Jeremy, Garden of Signals ( interprétation de Pendulum Music Steve Reich (1968) (2014) : https://vimeo.com/100547345
KYRKOKÖR, Alunda, Harvest (2009) : https://vimeo.com/5075042
MARCLAY, Christian, Guitar Drag (1999)
THE USER, Ondulations (2002) : http://www.undefine.ca/fr/projects/ondulation/
THE USER, Symphony #2 for Dot Matrix Printers (1999) : https://vimeo.com/16207657
VIAENE, Els, Vibrant Matter (2018)
ZIMOUN, Compilation Video 4.1 (2020) : https://vimeo.com/7235817
Laurent BAUDE et Paul DE LANZAC
Jeudi 18h-20h (10 cours au semestre 1 – jauge 15 étudiants)
Jeudi 18h-20h (9 cours au semestre 2 – jauge 15 étudiants)
Découvrir et acquérir les bases nécessaires de la photographie (argentique NB, couleur et numérique) comme outil de représentation, expérimenter l’outil et identifier les spécificités du médium. Porter une réflexion critique sur l’image pour commencer à développer un regard.
Contenu :
– Découvrir les outils de prise de vue : principe de la Camera Obscura, les objectifs (focale, angle de champ, le diaphragme, mise au point manuel, autofocus…), la profondeur de champ, les obturateurs, l’exposition (mesure de la lumière, rapport vitesse/diaphragme…), la rapidité des films, température de couleur, contrôle et mesure de la lumière naturelle, spécificités d’un reflex numérique.
– Découvrir la photographie numérique : notions informatiques de base, les formats, l’acquisition, résolution d’analyse, traitement de l’image, la compression, les logiciels, l’impression.
– Connaître les notions de colorimétrie de bases, la qualité de la lumière, des synthèses additive et soustractive et périphériques informatiques associés, les différents modèles chromatiques.
– S’initier à la prise de vue en studio : contrôle et gestion de la lumière artificielle, savoir faire des reproductions, Photoshop pour la photographie.
– Appréhender une culture photographique à partir d’une sélection d’oeuvres choisies et d’analyses de démarches photographiques,
– Apprendre à développer un regard critique et analytique.
Références
BAQUÉ, Dominique, Identifications d’une ville, Paris, édition du regard, 2006.
CHÉROUX, Clément, ZIEBINSKA-LEWANDOWSKA, Karolina, Qu’est ce que la photographie ?, catalogue d’exposition, Paris, édition du Centre Pompidou, 2015.
DEVIS, Chloé, Le goût de la photo (textes choisis et présentés), Paris, Mercure de France, 2010.
DUBOIS, Philippe, L’acte photographique et autres essais, Paris, Nathan Université, 1991.
GRUNERT, Stephen, L’école de Düsseldorf, Paris, Hazan, 2009.
Réjane LHOTE, Erik NUSSBICKER et Alessandro VICARI
Lundi 18h-20h (10 cours au semestre 1)
2 ECTS
Lundi 18h-20h (9 cours au semestre 2)
1 ECTS
Le suivi du travail en autonomie a un caractère d’introduction et d’accompagnement à la recherche plastique pour le développement d’un projet personnel. Il intervient dans le but d’aider l’étudiante et l’étudiant à s’approprier tant la prise de parole que la prise d’espace. L’espace peut être à l’intérieur de l’école : les espaces des salles ou les espaces communs (escaliers, couloirs, etc.) ou un des espaces externes limitrophes : l’entrée de l’école, le Campo Santo, l’amphithéâtre en pelouse devant la cathédrale, etc.).
Il s’agit de s’approprier :
1) les matériaux et leur transformation en forme plastique ;
2) la parole et l’exposé ;
3) l’espace et son altération par la présentation du travail, l’accrochage, l’installation.
Desmond JANZEN
Vendredi 9h-11h ou 11h-13h (10 cours, semestre 1)
Jeudi 9h-11h ou 11h-13h (9 cours, semestre 2)
En groupe, évaluation continue
2 ECTS / semestre
Cours d’anglais visant le niveau B2 du CECRL, avec un accent sur l’expression et la compréhension orale et la prise de parole en situation.
Au-delà des périodisations
Evelyne PARADIS
Jeudi 9h-11h (10 cours au semestre 1)
Classe entière, évaluation finale
1 ECTS
Ce cours aborde l’histoire de l’art occidental à partir de grandes thématiques ou de concepts qui ont préoccupé les artistes à toutes les époques. Ces thématiques engagent une lecture transversale, anachronique, d’œuvres de l’Antiquité au XXIème siècle.
Sont ainsi abordés entre autres, la couleur et le dessin, l’espace et sa représentation, la temporalité, le mouvement, etc … Les œuvres proposées et confrontées sont choisies parmi les plus marquantes d’une époque, d’un mouvement, et sont replacées dans le contexte qui participe des conditions de leur production, de leur diffusion et de leur réception, installant des repères chronologiques et méthodologiques.
Cette présentation thématique transversale et anachronique conduit à engager une réflexion sur les paradigmes esthétiques des différentes époques ou périodes de l’histoire de l’art, pointant les processus de continuité autant que de transformation ou de rupture, sans cesse reformulés et interrogés.
Références
BEYER Andreas, CROISSANT Francis, KREBS Sophie, TABURET-DELAHAYE Élisabeth, ZERNER Henri et BONFAIT Olivier, Schèmes de périodisation en histoire de l’art : enjeux intellectuels et pratiques publiques, Perspective, 4 | 2008.
DAGEN, Philippe, La haine de l’art, Essai Grasset,1997.
GOMBRICH, Ernst, Histoire de l’art, Paris, Essai, Poche, Phaïdon, 2006.
HEINICH, Nathalie, Le paradigme de l’art contemporain. Structures d’une révolution artistique, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque des sciences humaines, 2014.
SCHAPIRO, Meyer, Style, artiste, société, Gallimard, 1990.
Evelyne PARADIS
Jeudi 11h-13h (10 cours au semestre 1)
Classe entière, évaluation continue
1 ECTS
Ce cours en petits groupes est une initiation à la méthodologie de recherche. Il vise à apprendre à analyser, à développer son sens critique et à s’approprier des références. L’approche prend la forme de l’investigation et de l’expérimentation. Le travail est dirigé à partir de documents écrits ou audiovisuels proposés et de recherches en ligne et en bibliothèque. La restitution se fait sous forme d’exposés, dans l’échange collégial, et un travail d’écriture consistant à énoncer une problématique à partir d’un corpus d’œuvres portant sur les références artistiques personnelles de l’étudiante ou de l’étudiant.
Références
GERVEREAU, Laurent, Voir, comprendre, analyser les images, Paris, coll. Grands Repères Guides, 2004.
photo.rmn.fr : toutes les œuvres des musées nationaux et des grands musées européens.
Des arts premiers à l’art mondialisé
Evelyne PARADIS
Mardi 9h-13h et 14h-17h (4 cours journée complète, 1 semaine sur 2, semestre 2)
Classe entière, évaluation finale
2 ECTS
Ce cours est une ouverture à la connaissance d’autres modes de penser et de créer à travers l’étude d’œuvres produites dans des sociétés extra-occidentales. Il porte dans un premier temps, sur les arts Premiers, ces « arts lointains » comme on nommait poétiquement dans les années 20, les arts d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques, puis sur l’art contemporain dans le processus de mondialisation. L’approche se positionne « entre les pièces à conviction de l’ethnologie et les pièges à séduction de l’esthétisme » (pour reprendre la formule de l’historien d’art africaniste Jean- Louis Paudrat) les oeuvres sont étudiées dans leur contexte, à travers leurs formes et leur mode d’expression, dans leur singularité et leurs relations mutuelles dans ce qu’elles forment et transforment. Si le regard des « modernes », des avants-gardes et des surréalistes a engagé au début du 20e siècle une reconnaissance et proclamé une dimension authentiquement créatrice de ces arts Premiers traditionnels, de nos jours, dans le contexte de la mondialisation, des études postcoloniales, et concernant la création contemporaine, il s’agira également de parler de métissage culturel.
Références
BRETON, Jean-Jacques, Les Arts Premiers, Paris, Collection Que Sais-Je, PUF, 2008.
GRENIER Catherine et ORLANDO Sophie (dir.), Art et mondialisation : décentrements : anthologie de textes de 1950 à nos jours, Paris, Centre Pompidou, 2013.
KAUFMANN Christian, ADRIENNE L. KAEPPLER, DOUGLAS Newton, L’art océanien, Paris, coll. Arts et grandes civilisations, Citadelles & Mazenod, 1993.
KERCHACHE, Paudrat, Stephan, L’art africain, Paris, coll. Arts et grandes civilisations, Citadelles & Mazenod, 2008.
Magiciens de la terre, exposition,18 mai-14 août 1989, Paris, Musée national d’art moderne, Centre Georges Pompidou, 1989.
Computer Girls, histoire·s, genre·s, technologie·s
Marie LECHNER
Vendredi 14h-18h (9 cours au semestre 2), classe entière, évaluation finale
2 ECTS
Lorsqu’en 1955, IBM consulte le philologue français Jacques Perret pour traduire le terme anglais « computer », ce dernier propose le mot « ordinateur », un « adjectif désignant Dieu qui met de l’ordre dans le monde ». Puis suggéra de le féminiser. « Ordinatrice serait parfaitement possible et aurait même l’avantage de séparer plus encore votre machine du vocabulaire de la théologie » préconise Perret. IBM opta pour le masculin. Pourtant, l’époque où les « computers portaient des jupes », selon l’expression de l’ancienne mathématicienne de la NASA, Katherine Johnson, n’est pas si lointaine. Avant que le mot « computer » ne désigne la machine qui allait la remplacer, il décrivait une personne, souvent une femme, qui faisait les calculs à la main.
Très importante aux débuts de l’informatique, la présence des femmes s’amenuise considérablement à partir du milieu des années 1980, notamment avec l’apparition de l’ordinateur personnel. Ce cours propose de partir à la découverte des relations complexes entre les femmes et les machines, depuis les premières « calculatrices humaines » au récent renouveau des mouvements technoféministes. Il s’appuiera sur des oeuvres d’artistes qui nous invite à redécouvrir cette histoire méconnue et à renouveler notre regard sur des technologies conçues majoritairement par des hommes, à questionner la manière dont elles formatent notre perception du monde, perpétuant les stéréotypes et les discriminations, mais également à se les réapproprier.
Références
COLLET, Isabelle, Les oubliées du numérique, Le Passeur, 2019.
EVANS, Claire L., Broad Band : The Untold history of the women who made the Internet, New York, Portfolio, 2018.
HICKS, Mar Programmed Inequality: How Britain Discarded Women Technologists and Lost Its Edge in Computing, Boston, MIT Press, 2017.
LIGNON, Fanny, Genre et jeux vidéo, Presses universitaires du Midi, 2015.
Computer Grrrls, Frise historique, dans le cadre de l’exposition Computer Grrrls, 2018, computer-grrrls.gaite-lyrique.net
Méthodologie : De l’archive au projet
Alessandro VICARI
Mardi 9h-13h ou 14h-18h (10 cours au semestre 1)
Mardi 9h-13h ou 14h-18h (9 cours au semestre 2)
En groupe, évaluation continue
2 ECTS / semestre
Par une approche méthodologique, le cours apprend à maîtriser son propre regard sur l’architecture, la ville, l’environnement, la culture et, finalement, le projet. Le cours entend poser les bases d’une pratique du projet traversant trois étapes : l’observation, la compréhension, la conception. Observation, à entendre comme éducation du regard et des sens, et compréhension, saisie par l’analyse comparative des sujets d’étude, sont les phases propédeutiques à la pratique de la conception. Le cours s’appuie sur la collection d’architecture du FRAC Centre – Val de Loire.
Les étudiants, organisés par équipes, développent les trois étapes de l’exercice :
– Observation : les étudiants choisissent une œuvre à partir de la collection du FRAC.
En parallèle, ils choisissent un lieu de la ville d’Orléans sur lequel intervenir.
– Compréhension: les étudiants développent une recherche, à la fois théorique et pratique, concernant l’auteur de l’œuvre choisie, dans le but de s’en approprier la philosophie. En parallèle, ils développent une recherche concernant la partie de la ville choisie, dans le but d’en comprendre l’historique et le caractère sociopolitique.
– Conception : les étudiants conçoivent un projet sur la partie de ville étudiée, en lien avec le caractère du lieu et ses fonctionnalités, tout en utilisant l’expérience acquise par l’étude de l’œuvre de l’artiste/architecte, choisie et étudiée.
Références
BRAYER Marie-Ange (sous la direction de ), Art & Architecture : Collection du FRAC Centre, Orléans, HYX, 2013.
DAMANI Abdelkader, GALOFARO Luca, Marcher dans le rêve d’un autre, Dijon, Les presses du réel, 2017.
MUNARI Bruno, L’art du design (Arte come mestiere), Paris, Pyramyd, 2012.
PAPANEK Victor, Design pour un monde réel, Paris, Mercure de France, 1974.
Evelyne PARADIS
6 dates (3 conférences au semestre 1, 4 ECTS – 3 conférences au semestre 2, 2 ECTS)
Classe entière, évaluation finale
Ce cycle de 6 conférences présentera les différentes grandes thématiques de recherche de l’école.
Les conférencières et conférenciers de l’année : Lionel Broye ; Emmanuel Cyriaque ; Sylvia Fredriksson ; Victor Guégan ; Gunther Ludwig ; Caroline Zahnd.
Les années 2 et 3, qui conduisent au Diplôme National d’Art (DNA), forment un bloc. Elles délivrent un enseignement articulant des projets obligatoires, des projets optionnels, des modules, un suivi individualisé du projet personnel et des temps de recherche collaboratifs appelés sondes. La structure des deux mentions est harmonisée autant que possible afin de les rendre plus interopérables lors du passage au deuxième cycle.
Les projets longs obligatoires communs (PLOC) sont destinés à un travail en profondeur (80 heures par semestre). Les projets optionnels de parcours individuel (POPI), quant à eux, permettent à l’étudiante ou l’étudiant d’individualiser son parcours (40 heures par semestre). Au dernier semestre de la troisième année, l’étudiante ou l’étudiant est invité à reprendre l’un des PLOC ou POPI qu’il a déjà choisi, lui donnant ainsi la possibilité de s’en nourrir pour son projet de diplôme.
Au cours des deux ans, l’étudiante ou l’étudiant doit choisir plusieurs modules. Essentiellement constitués d’expérimentations et d’exercices, les modules permettent de compléter les savoirs et maîtrises techniques dans un domaine particulier. Ils ne sont pas le lieu du développement du projet mais de l’acquisition des moyens de sa mise en œuvre.
Les sondes ont pour objectif de sensibiliser à l’activité de recherche-création. Elles permettent de découvrir ses méthodes, ses pratiques et ses finalités. La sonde répond à une (non-)méthodologie particulière. La sonde ne cherche pas à faire passer un message, mais à provoquer un comportement d’ouverture à l’environnement technologique et culturel. Le format des sondes se nourrit de ses contenus. Proposée par un binôme d’enseignants, elle offre un axe de recherche en lien avec l’activité de recherche de l’école, la pratique des étudiants et notre environnement technologique.
Au cours de sa formation, l’étudiante ou l’étudiant reçoit un enseignement théorique spécifique à sa mention mais aussi des cours communs aux deux mentions. Des conférences permettent la rencontre avec des artistes contemporains invités. Les enjeux de la vie professionnelle sont également enseignés dans un cours mêlant rencontres et connaissances juridiques et pratiques.
L’étudiante et étudiant peut être amené à participer à des projets spécifiquement organisés dans le cadre d’un partenariat (festival, institution publique, entreprise…). Il peut être impliqué dans l’organisation de la programmation culturelle de l’école (expositions, salons…). Toutes ces actions ouvrent droit à une délivrance d’ECTS. Enfin, un stage professionnel est obligatoire en 2e ou 3e année (3 mois minimum).
Le deuxième semestre de la troisième année (dernier semestre du cursus) privilégie le parcours personnel : il propose un accompagnement par des enseignants dédiés (suivi plastique ou théorique) et la rédaction d’un document, dit “écrit du DNA” en lien avec la démarche de l’étudiant. La mise en espace, la scénographie et la communication du diplôme font l’objet d’un suivi particulier. La fin de la troisième année est marquée par le Diplôme National d’Art.
Le cycle de conférences propose de prolonger par la rencontre avec les auteurs et acteurs de projets en art et en design, différents aspects des enseignements de l’école. Pensées comme outil de veille et balises historiques et prospectives dans la construction d’une interrogation des moyens de l’art et du design pour imaginer demain, ces conférences se donnent pour objet d’explorer les enjeux d’un design relié aux nouveaux champs du faire à l’heure de la numérisation du monde et de la transition écologique. Lieu d’écoute et d’échange, elles sont ouvertes aux questionnements que rencontrent les étudiants et les étudiantes au fil de leur parcours. Elles sont obligatoires pour les étudiantes et étudiants de premier cycle et accessibles au deuxième cycle.
Elles se déroulent le mercredi après-midi à l’auditorium du Musée des Beaux-arts ou à l’hôtel Dupanloup entre 14h et 17h, en fonction des invités.
Calendrier prévisionnel des conférences 2021-2022
– 27 octobre 2021 : Collectif Velvetyne, création typographique.
– 17 novembre 2021 : Aniara Rodado, chorégraphe, artiste et chercheuse.
– 24 novembre 2021: Isabelle Daëron, designer.
– 1 décembre 2021 : Laurence Allard, maîtresse de conférences en Sciences de la Communication, chercheuse à l’Université Paris 3-IRCAV
– 8 décembre 2021 : Agence bold design (William Boujon & Julien Benayoun), designers.
– 5 janvier 2022 : Diego Landivar, enseignant-chercheur en Sciences Économiques, fondateur et directeur du laboratoire Origens Medialab.
– 12 janvier 2022 : Émilie Rigaud, graphiste et typographe (sous réserve)
La mention design objet / espace aborde tous les aspects de la conception en volume : de l’objet à l’espace, du design quotidien au design prospectif, du design sensoriel au design d’interaction.
La mention design objet / espace a comme objectif de former de jeunes designers et artistes en capacité de concevoir et mettre en œuvre de nouveaux projets intégrant l’analyse sociale et sociétale, la compréhension de notre environnement technologique et numérique et une conscience des enjeux écologiques. Capables d’apporter une réponse aux usages et aux utilisateurs et d’entraîner l’entreprise dans des approches innovantes et inattendues, les jeunes designers issus de l’ÉSAD Orléans ont une approche singulière de l’art et du design. C’est également en cela que notre école d’art et design se différencie le plus des écoles techniques : il s’agit non seulement de savoir mener un projet et d’en connaître les contraintes, mais aussi de posséder une méthodologie qui permette de mobiliser des ressources pour, si nécessaire, répondre autrement. La connaissance des représentations, la compréhension des langages des formes et du code, le recours aux bonnes pratiques et à la collaboration sont un enjeu essentiel pour le jeune designer d’aujourd’hui.
Après une première année commune qui permet une exploration large et l’apprentissage des fondamentaux de tous les domaines artistiques, les années 2 et 3 insistent sur les cultures et techniques spécifiques liées aux mentions.
À NOTER : un parcours architecture / design a été ouvert en 2018 en partenariat avec l’École Supérieure d’Architecture de Paris-Val de Seine (ENSAPVS).
Les étudiantes et étudiants se portent candidat au semestre 3 pour participer – après évaluation d’une commission commune aux deux écoles – à ce parcours au semestre 4 puis au semestre 5, à raison d’une journée par semaine. À l’issue de ce parcours, les étudiantes et étudiants peuvent alors s’inscrire directement en 3e année à l’ENSAPVS, pour une “L3 bis” en vue d’obtenir un DEA (Diplôme En Architecture) conférant le grade licence.
ECTS Publication Parcours DOE
Année scolaire 2021-2022 2 DOE - Semestre 3 | ||
INTITULÉS | ENSEIGNANTES/ENSEIGNANTS | CRÉDITS ECTS |
Unité d'enseignement : Pratique Plastique | 16 | |
Ateliers de septembre | R.BORKOWSKI / P.COSTARD + S.DÉTREZ / L.LE GALL / V.PECHARD / L.PORTE-AGBOGBA + M.ZAROSLINSKI Evaluation : Direction des études et ateliers | 4 |
Modules (1 module au choix) | ||
Parcours Gestes : Couleurs, Matériaux, Données Couleur O.SOULERIN (commun aux 2 mentions) Parcours Gestes : Dessins, Images, Films Dessin E.NUSSBICKER Parcours Gestes : Espaces et réalités étendues Réalité virtuelle et réalité augmentée F.DELOISON ou Studio Exposition O. BOUTON (groupe limité à 4 étudiants) | 2 | |
Projets | 6 | |
Projet long obligatoire commun (1 par semestre) | Axe "Objets des données" Data Sculpture O.BOUTON + C.DUMONT Axe "Usages et Modes de vie" Objets de transitions (expérience de la durée) C.LE SAGE Axe "Habiter" Micro-architecture réversible M.COMPAGNON | 4 |
Projet optionnel de parcours individuel (1 par semestre) | Parcours Objets des Données Design produit P.COSTARD Objet et Mobilier C.DUMONT Parcours Espaces et dispositifs Installation S.PONS Scénographie E.VERRIER Parcours Habiter Habiter l’espace public / l’espace privé A.VICARI Initiation à l’architecture L.PORTE-AGBOGBA | 2 |
Sondes (1 sonde au choix) | ||
Parcours Design et temporalités Feu doux R.BORKOWSKI + S.ROUX Parcours Editions Art contemporain et patrimoine L.BAUDE + Q.JUHEL + P. de LANZAC Graphisme + Couleur U.MEISENHEIMER + O.SOULERIN Parcours Objets dans les espaces connectés You Talkin' To Me F.DELOISON + C.DUMONT Parcours Espaces Besoins radicaux / Paradis artificiels L.SALMON + E.VERRIER Espace, Industrie, Patrimoine A.VICARI + N.GIRARD | 2 | |
Pratique de l'exposition | G.LUDWIG | 1 |
Projets collectifs (salons, montage expo, etc.) | 1 | |
OU | ||
Partenariat | A.VICARI | |
Perfectionnement Dessin | R.BORKOWSKI + P.TARRAL | – |
Unité d'enseignement : Histoire, théorie des arts et langue étrangère | 8 | |
Anglais | A.FUREY | 2 |
Conférences | Par des intervenants extérieurs (évaluation S.MONVILLE) | 1 |
Histoire de l’art | S.MONVILLE | 2 |
Histoire(s) du design | L.SALMON | 1 |
Introduction à la philosophie de l'art | D.LAROQUE | 2 |
Unité d'enseignement : Recherches personnelles (projet personnel) | 2 | |
Recherches personnelles (projet personnel) | Coordinateur et collège des enseignants 2DOE | |
Unité d'enseignement : Stage (crédits attribués au S6) | ||
Unité d'enseignement : Bilan | 4 | |
Bilan | Collège des enseignants 2DOE | |
Total | 30 |
Année scolaire 2021-2022 2 DOE - Semestre 4 | ||
INTITULÉS | ENSEIGNANTES/ENSEIGNANTS | CRÉDITS ECTS |
Unité d'enseignement : Pratique Plastique | 14 | |
Modules (1 module au choix) | ||
Parcours Gestes : Couleurs, Matériaux, Données Conception et innovation en matériaux - Intervenant·e Parcours Gestes : Dessins, Images, Films Photographie L.BAUDE + P. de LANZAC ou Dessin E.NUSSBICKER ou R.BORKOWSKI Parcours Gestes : Espaces et réalités étendues Design computer club L.BROYE ou Studio Exposition O. BOUTON (groupe limité à 4 étudiants) | 2 | |
Projets | 8 | |
Projet long obligatoire commun (1 par semestre) | Axe "Objets des données" Data Sculpture O.BOUTON + C.DUMONT Axe "Usages et Modes de vie" Objets de transitions (expérience de la durée) C.LE SAGE Axe "Habiter" Micro-architecture réversible M.COMPAGNON | 4 |
Autonomie (évaluation par le coordinateur) | 2 | |
Projet optionnel de parcours individuel (1 par semestre) | Parcours Objets des Données Design produit P.COSTARD Objet et Mobilier C.DUMONT Parcours Espaces et dispositifs Installation S.PONS Scénographie E.VERRIER Parcours Habiter Habiter l’espace public / l’espace privé A.VICARI Initiation à l’architecture L.PORTE-AGBOGBA | 2 |
Sondes (1 sonde au choix) | ||
Parcours Design et temporalités Feu doux R.BORKOWSKI + S.ROUX Parcours Editions Art contemporain et patrimoine L.BAUDE + Q.JUHEL + P. de LANZAC Graphisme + Couleur U.MEISENHEIMER + O.SOULERIN Parcours Objets dans les espaces connectés You Talkin' To Me F.DELOISON + C.DUMONT Parcours Espaces Besoins radicaux / Paradis artificiels L.SALMON + E.VERRIER Espace, Industrie, Patrimoine A.VICARI + N.GIRARD | 2 | |
Projets collectifs (salons, montage expo, etc.) | 2 | |
OU | ||
Partenariat | A.VICARI | |
Perfectionnement Dessin | R.BORKOWSKI + P.TARRAL | – |
Unité d'enseignement : Histoire, théorie des arts et langue étrangère | 8 | |
Anglais | A.FUREY | 2 |
Histoire(s) du Design | L.SALMON | 2 |
Philosophie de l'art | D.LAROQUE | 2 |
Théorie de l'art (commun DVG) | G.LUDWIG | 2 |
Unité d'enseignement : Recherches personnelles | 4 | |
Recherches personnelles | Coordinateur et collège des enseignants 2DOE | |
Unité d'enseignement : Stage (crédits attribués au S6) | ||
Unité d'enseignement : Bilan | 4 | |
Bilan | Collège des enseignants 2DOE | |
Total | 30 |
Année scolaire 2021-2022 3 DOE - Semestre 5 | ||
INTITULÉS | ENSEIGNANTES/ENSEIGNANTS | CRÉDITS ECTS |
Unité d'enseignement : Pratique Plastique | 12 | |
Atelier Septembre | P.COSTARD + S.DÉTREZ / A.DUFEU / R.LHOTE Evaluation : Direction des études et ateliers | 2 |
Modules (1 module au choix) | ||
Parcours Gestes : Couleurs, Matériaux, Données Modélisation algorithmique paramétrique P.COSTARD + M.ZAROLINSKI Parcours Gestes : Dessins, Images, Films Motion Design (scénario d'usage vidéo-animation-son) M.HUVELIN + S.BERARD ou Dessin E.NUSSBICKER Parcours Gestes : Espaces et réalités étendues Composer/signaler dans l'espace J.ASSELINEAU ou Studio Exposition O. BOUTON (groupe limité à 4 étudiants) | 2 | |
Projets | 6 | |
Projet long obligatoire commun (1 par semestre) | Axe "Objets des données" Data Sculpture O.BOUTON + C.DUMONT Axe "Usages et Modes de vie" Objets de transitions (expérience de la durée) C.LE SAGE Axe "Habiter" Micro-architecture réversible M.COMPAGNON | 4 |
Projet optionnel de parcours individuel (1 par semestre) | Parcours Objets des Données Design produit P.COSTARD Objet et Mobilier C.DUMONT Parcours Espaces et dispositifs Installation S.PONS Scénographie E.VERRIER Parcours Habiter Habiter l’espace public / l’espace privé A.VICARI Initiation à l’architecture L.PORTE-AGBOGBA | 2 |
Sondes (1 sonde au choix) | ||
Parcours Design et temporalités Feu doux R.BORKOWSKI + S.ROUX Parcours Editions Art contemporain et patrimoine L.BAUDE + Q.JUHEL + P. de LANZAC Graphisme + Couleur U.MEISENHEIMER + O.SOULERIN Parcours Objets dans les espaces connectés You Talkin' To Me F.DELOISON + C.DUMONT Parcours Espaces Besoins radicaux / Paradis artificiels L.SALMON + E.VERRIER Espace, Industrie, Patrimoine A.VICARI + N.GIRARD | 2 | |
Perfectionnement Accrochage (jauge : 15) | S.PONS + E.VERRIER | – |
Perfectionnement Dessin (jauge 15) | R.BORKOWSKI + P.TARRAL | – |
Suivi portfolio | N.GIRARD | – |
Unité d'enseignement : Histoire, théorie des arts et langue étrangère | 8 | |
Anglais | A.FUREY | 2 |
Arts et Cultures num. | M.LECHNER | 1 |
Conférences | Par des intervenants extérieurs (évaluation S.MONVILLE) | 1 |
Design des communs | S.FREDRIKSSON | 2 |
Histoire du design | L.SALMON | 1 |
Économie du projet | C.BAZIN | 1 |
Unité d'enseignement : Recherches et expérimentations personnelles | 6 | |
Recherches personnelles | Collège des enseignants 3DOE | 4 |
Tutorat Plastique | Tutrices / tuteurs | 2 |
Unité d'enseignement : Stage (crédits attribués au S6) | ||
Unité d'enseignement : Bilan | 4 | |
Bilan | Collège des enseignants 3DOE. En cas de rattrapage, coordinatrice. | |
Total | 30 |
Année scolaire 2021-2022 3 DOE - Semestre 6 | ||
INTITULÉS | ENSEIGNANTES/ENSEIGNANTS | CRÉDITS ECTS |
Unité d'enseignement : Pratique Plastique | 4 | |
Projets | 2 | |
Projet long obligatoire commun (1 par semestre) | Axe "Objets des données" Data Sculpture O.BOUTON + C.DUMONT Axe "Usages et Modes de vie" Objets de transitions (expérience de la durée) C.LE SAGE Axe "Habiter" Micro-architecture réversible M.COMPAGNON | 2 |
OU | ||
Projet optionnel de parcours individuel (1 par semestre) | Parcours Objets des Données Design produit P.COSTARD Objet et Mobilier C.DUMONT Parcours Espaces et dispositifs Installation S.PONS Scénographie E.VERRIER Parcours Habiter Habiter l’espace public / l’espace privé A.VICARI Initiation à l’architecture L.PORTE-AGBOGBA | 2 |
Sondes (1 sonde au choix) | ||
Parcours Design et temporalités Feu doux R.BORKOWSKI + S.ROUX Parcours Editions Art contemporain et patrimoine L.BAUDE + Q.JUHEL + P. de LANZAC Graphisme + Couleur U.MEISENHEIMER + O.SOULERIN Parcours Objets dans les espaces connectés You Talkin' To Me F.DELOISON + C.DUMONT Parcours Espaces Besoins radicaux / Paradis artificiels L.SALMON + E.VERRIER Espace, Industrie, Patrimoine A.VICARI + N.GIRARD | 2 | |
Perfectionnement Accrochage (jauge 15) | S.PONS + E.VERRIER | – |
Perfectionnement Dessin (jauge 15) | R.BORKOWSKI + P.TARRAL | – |
Consultant DNA | P.TARRAL | – |
Suivi portfolio | N.GIRARD | – |
Unité d'enseignement : Histoire, théorie des arts et langue étrangère | 5 | |
Anglais | A.FUREY | 1 |
Tutorat écrit DNA | Tutrices / tuteurs théorie | 4 |
Unité d'enseignement : Recherches et expérimentations personnelles | 4 | |
Recherches personnelles | Tutrices / tuteurs plastique | 2 |
Présentation de la recherche personnelle | Coordinatrice | 2 |
Unité d'enseignement : Stage (crédits attribués au S6) | 2 | |
Unité d'enseignement : Diplôme | 15 | |
Total | 30 |
Au semestre 3 :
je choisis un module
je choisis un projet long obligatoire commun (PLOC)
je choisis un projet optionnel de parcours individuel (POPI)
je choisis une sonde pour une année au moins
je participe à un projet collectif (salons, montage expo, etc…) ou un projet en partenariat
je peux faire un stage à la fin du semestre 3
Au semestre 4 :
je choisis un module différent du semestre précédent
je choisis un PLOC autre que celui choisi au semestre 3
je choisis un POPI autre que celui choisi au semestre 3
je participe à un projet collectif (salons, montage expo, etc…) ou un projet en partenariat
je peux faire un stage en dehors de mes périodes d’enseignement (si je n’en ai pas fait à la fin du semestre 3)
Au semestre 5 :
je choisis un module différent de ceux choisis aux semestres 3 et 4
je choisis un PLOC différent des semestres 3 et 4
je choisis un POPI différent des semestres 3 et 4
je choisis une sonde (différente ou non de la précédente)
je dois faire un stage en dehors de mes périodes d’enseignement (si je n’en ai pas fait en fin de semestre 3 ou 4)
Au semestre 6 :
je choisis un des PLOC ou un des POPI parmi ceux que j’ai déjà choisis aux semestres 3, 4 ou 5
je continue la sonde choisie au semestre 5
je planifie mon stage avant le conseil pédagogique du semestre 6 si je ne l’ai pas fait aux semestres 3, 4 ou 5, afin d’avoir tous les crédits nécessaires pour être présenté au DNA.
Mon interlocuteur en 2 DOE : Sébastien PONS
Mon interlocutrice en 3 DOE : Claire LE SAGE
Olivier BOUTON et Claire DUMONT
PLOC – Cours-projet 2 & 3 DOE
Jeudi 9h-18h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances
4 ECTS
Semestre 6, hebdomadaire, 8 séances
2 ECTS
Séance en groupe, évaluation continue
Les données nous entourent, elles sont omniprésentes et nous assistons à l’augmentation de leur production toujours exponentielle. Imaginez, les données générées informatiquement représentent 5 milliards de téra-octets ! Ces data sont de toutes formes : données personnelles, scientifiques ou institutionnelles, données stockées ou en flux continu. Quel rôle le design peut-il avoir dans cette profusion de données ?
Le cours Data Sculpture est l’occasion de s’interroger sur la notion de donnée et sur notre rapport aux data. Les étudiants sont amenés à considérer la donnée comme un matériau de création, un matériau à explorer pour le rendre visible, tangible et signifiant. Les données deviennent ainsi source de questionnements, de prises de conscience ou d’imaginaires. Après une phase d’extraction et/ou de compilation de données, les étudiants chercheront à « encoder » ces data pour les incarner dans un projet : objet, installation, visualisation interactive… Enfin, ils trouveront dans le lien entre savoir-faire technique et outils numériques de fabrication le moyen de passer de la donnée au matériau.
Références
AÏT-TOUATI Frédérique, ARÈNES Alexandra, GRÉGOIRE Axelle, Terra Forma, Paris, Éditions B42, 2019.
BIHANIC, David, Data Design, Paris, Editions Alternatives, 2018.
AEVUM
Claire LE SAGE
PLOC – Cours-projet 2 & 3 DOE
Vendredi 9h-18h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances
4 ECTS
Semestre 6, hebdomadaire, 8 séances
2 ECTS
Séance en groupe, évaluation continue
Depuis les années 1970, nos sociétés connaissent une accélération tant technique que sociale, qui se répercute sur nos rythmes de vie, notre rapport au Monde et aux autres. Nous vivons dans l’injonction permanente de profiter de tout, tout de suite, consommer plus, faire plusieurs choses à la fois, être performant, ne rien rater. Nous courons de plus en plus alors que nous avons plus de temps de vie, alors que l’avenir des humains semble justement compromis par leur hyperactivité… Nos sociétés de la vitesse vont malheureusement à l’encontre du temps de notre corps et celui de la nature. De Kundera à à Paul Ricœur, de Chris Marker à Roman Opalka, nombre de penseurs et artistes mais aussi de designers tels Gavin Munro ou Siren E. Wilhelmsen ont mis le temps au cœur de leurs productions. Certains, comme Harmut Rosa, expriment même clairement le danger de cette perte de la durée, de la disponibilité, de la progression attentive, de la lenteur. Durant ce semestre, il s’agit de cerner les nombreuses facettes et « formes » du temps : des objets de mesure à l’usure, de l’archéologie à la mémoire, des outils aux gestes, de la flânerie à l’ennui, de la vieillesse aux cycles naturels. Dans un second temps, les étudiantes et étudiants sont invités à les mettre en résonance avec nos modes de vie. Enfin, lors de la phase de création, l’objectif sera d’offrir, par une formalisation, une autre expérience de la durée. Portés par la conscience écologique, les projets pourront aussi bien prendre la forme de manifestes que d’usages domestiques, collectifs ou individuels.
Références
D’ERCOLE, Manon, Valeur(s) des lenteurs, Mémoire de l’ENSCI des Ateliers, 2015.
HUNEMAN, Philippe, Bouton, Christophe,Temps de la nature, nature du temps, cnrs Éditions, 2019.
ROSA, Hartmut, Accélération : une critique sociale du temps, La Découverte, 2010.
VIRILIO, Paul, Vitesse et politique, Editions Galilée, 1977.
Marie COMPAGNON
PLOC – Cours-projet 2 & 3 DOE
Jeudi 9h-18h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances
4 ECTS
Semestre 6, hebdomadaire, 8 séances
2 ECTS
Séance en groupe, évaluation continue
Comment « habiter » en impactant le moins possible le milieu ? Il s’agit de concevoir une micro-architecture, en partant de la définition de son usage, et en questionnant sa relation avec le paysage-milieu dans lequel il s’inscrit. La démarche de projet prend appui sur une réflexion concernant les usages et leur ergonomie, ainsi que sur la relation écologique, matérielle et sensible à l’environnement.
Il s’agit de pratiquer la démarche de projet en design d’espace par la méthodologie suivante :
– Analyser la demande et son contexte (espace préexistant et programme)
– Dégager des enjeux, de différentes natures, liés au sujet.
– Formuler des problématiques ainsi que des axes de recherches plastiques.
– Questionner l’ergonomie des usages.
– Mener une recherche de volume.
– Concevoir la matérialité (systèmes constructifs, matériaux et mise en oeuvre).
– Représenter et communiquer le projet dans sa dimension technique, autant que dans sa dimension image.
Références
Collectif, Ré-enchanter le monde, Paris, Alternatives Gallimard, 2014
CONTAL, Marie-Hélène ; REVEDIN, Jana, Sustainable design, volumes I à 8, Paris, Éditions alternatives, 2014-2020.
FREY, Pierre, Learning from vernacular, pour une nouvelle architecture vernaculaire, Paris, Actes Sud, 2010.
PIESIK, Sandra, Habiter la planète, Atlas mondial de l’architecture vernaculaire, Flammarion architecture, 2017.
Philippe COSTARD
POPI – Cours-projet 2 & 3 DOE
Vendredi 9h-13h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances
Vendredi 14h-18h
Semestre 4 et 6, hebdomadaire, 8 séances
En groupe, évaluation continue
2 ECTS
Le design produit permet de diffuser en grande série un objet (physique ou virtuel). Mais, pour concevoir un objet, il faut aller plus loin que son simple fonctionnement. Les notions d’écologie, d’ergonomie, de consommation énergétique, de partage, de fabrication numérique et de services ajoutés à l’objet sont désormais déterminants. De surcroît, la production impose des contraintes qui peuvent devenir elles-mêmes créatives. Enfin, les matériaux et le coût final de production conditionnent tout autant la pratique du design produit.
Cette année, le projet permet de répondre à un besoin concret au sein même de l’école : comment gérer les nouveaux espaces des plateaux du 1er étage au regard des différentes attentes ? (cours, accrochage, isolation phonique et visuelle …) Il sera nécessaire d’établir un cahier des charges, à la suite d’une enquête sur les besoins des étudiants, des enseignants, et du personnel technique.
Les étudiants et étudiantes se constitueront en équipe, chaque équipe produira son prototype qui sera soumis à un vote collégial, impliquant tous les acteurs et utilisateurs de ces cloisons. Alors, une production en série sera réalisée dans les ateliers techniques de l’école à partir du prototype sélectionné.
Références
MORRIS, Richard, Les Fondamentaux du Design produit, Pyramid, 2010.
TORTOCHOT, Éric (dir.), Design(s) : de la conception à la diffusion, Bréal, 2004.
Claire DUMONT + Madi KASSAY (atelier bois)
POPI – Cours-projet 2 & 3 DOE
Semestre 3 et 5 : workshop de 20h du 27/09 au 01/10 puis jeudi 18h-20h, 10 séances
Semestre 4 et 6 : jeudi 18h-20h, 8 séances puis workshop du 02/05 au 06/05
En groupe, évaluation continue
2 ECTS
« Un meuble ne se compose pas sur une planche à dessin. On fait des prototypes, on corrige. […] C’est par l’atelier que les bonnes idées arrivent », écrivait Jean Prouvé.
Concevoir un meuble c’est penser son usage, chercher la forme, les matériaux, les assemblages, tout en gardant à l’esprit la faisabilité technique, les coûts de fabrication, le transport ou la recyclabilité du produit. Pour le designer produit, l’aller-retour entre le dessin et la maquette est nécessaire pour se confronter au volume et mettre en application toutes ses réflexions. Le cours de Design Mobilier est donc l’occasion pour l’étudiante ou l’étudiant d’aborder la conception d’un petit mobilier, depuis l’esquisse jusqu’au prototype échelle 1 en passant par le maquettage. Une phase de contextualisation permet d’établir un cahier des charges pour aller rapidement vers les premières maquettes et croquis. A travers ce projet, l’étudiant est amené à penser les volumes et assemblages afin que le mobilier puisse être facilement stocké et transporté et être démonté pour faciliter son recyclage notamment. L’accent est mis sur l’expérimentation par la maquette qui conduit à la réalisation d’un prototype échelle 1 en atelier.
Références
DUCA, Laurence, PEYRARD, Rémy, Bois et design dans le mobilier, Paris, Eyrolles, 2012.
PROUVÉ, Jean, Jean Prouvé par lui-même, Paris, Editions du Linteau, 2001.
SENNETT, Richard, Ce que sait la main. La culture de l’artisanat, Paris, Albin Michel, 2008.
Sébastien PONS
POPI – Cours-projet 2 & 3 DOE
Mardi 14h-18h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances
Semestre 4 et 6, hebdomadaire, 8 séances
En groupe, évaluation continue
2 ECTS
Le cours a pour objectif de développer un travail dans le champ de l’installation. À partir de moyens légers chaque étudiante ou étudiant s’interroge sur les différentes façons d’occuper, de transformer, de modifier un espace existant. Il s’agit avant tout de regarder un espace, l’arpenter, l’appréhender, le ressentir. Des exercices rapides dans différents espaces de l’école à partir de matériaux simples doivent permettre aux étudiantes et étudiants d’inventer avec peu, de construire un vocabulaire formel in situ. Des exercices à plus long terme développés par des projets, maquettes doivent permettre à chacun de manipuler un langage personnel, d’affirmer des choix et de développer une capacité d’analyse. La poursuite de l’atelier permet de développer un travail engagé, ou d’établir les fondements de nouvelles réflexions, de construire un travail plus élaboré.
Références
COLLECTIF, Vitamine 3-D nouvelles perspectives en sculpture et installation, New York, Phaidon, 2010.
DÉOTTE, Jean-Louis, HUYGHE, Pierre-Damien, Le jeu de l’exposition, Paris, L’Harmattan, 1998.
DRUGEON, Fanny, « Vitamine 3-D : nouvelles perspectives en sculpture et installation », Critique d’art, 37, 212, journal.openedition.org
SOTTSASS, Ettore, Le regard nomade, Londres, Thames & Hudson, 1996.
Eric VERRIER
POPI – Cours-projet 2 & 3 DOE
Mardi 14h-18h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances
Semestre 4 et 6, hebdomadaire, 8 séances
En groupe, évaluation continue
2 ECTS
Cet atelier propose une approche de la scénographie d’exposition. Sont alors abordées les problématiques multiples et croisées de la mise en espace, du mobilier, de la lumière, du signe, du texte, de l’image… Le tout pour composer une série de dispositifs qui tissent des liens étroits entre le sujet (l’objet à regarder) et ses acteurs (l’espace et le visiteur). Cet atelier vise la singularité et la réponse spécifique.
Le projet s’élabore en plusieurs phases et aborde tour à tour :
– la rédaction et la mise en forme textuelle de la démarche,
– le dessin, de l’intention au détail,
– la conception et la mise en plan,
– le choix et la sélection des matériaux,
– la mise en forme par la maquette,
– un accrochage et une présentation orale.
Références
BUREN, Daniel, L’ineffable, à propos de l’oeuvre de Ryman – Edition Jannink, 1999
OGAWA, Yoko, Le musée du silence – Acte Sud, 2005.
PAMUK, Orhan, L’innocence des objets – Gallimard, 2012.
Centre de documentation de l’OCIM
Projet sur la frontière
Alessandro VICARI
POPI – Cours-projet 2 & 3 DOE
Mardi 9h-13h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances
Semestre 4 et 6, hebdomadaire, 8 séances
En groupe, évaluation continue
2 ECTS
Le cours “Habiter l’espace publique, habiter l’espace privé : projet sur la frontière” propose un exercice de conception explorant la double nature de l’habiter : habiter l’espace privé, (espace intime caractérisé par les modes de vie et la personnalité de l’habitant) et habiter l’espace publique (espace d’échange et d’agrégation, espace partagé caractérisé par l’identité collective d’une communauté). La notion de frontière sera analysée grâce à l’étude d’expressions sémantiques : notion de séparation, de filtration, de seuil et de peau mais aussi l’étude des relations et phénomènes se produisant à la limite de l’espace intérieur et de l’espace extérieur. Une attention particulière sera portée sur l’idée de frontière dimensionnelle, inhérente à la transition entre l’échelle de l’environnement urbain et/ou de l’habitat domestique et l’échelle des objets qui les aménagent. Le cours entend poursuivre les objectifs suivants : – capacité critique de lecture comparative des espaces ; – approche cohérente et opérationnelle entre les différentes échelles de l’espace ; – maîtrise des outils de la représentation pour une communication synthétique et hiérarchisée.
Références
CARERI, Francesco, Walkscape, La marche comme pratique esthétique, Paris, Éditions Jacqueline Chambon, 2013.
LEFEBVRE, Henri, “ La production de l’espace “, in : L’Homme et la société, n. 31-32, 1974, Sociologie de la connaissance marxisme et anthropologie, pp. 15-32.
MORETTI, Nanni, Journal intime, film, Italie, 1993. (Episode « En Vespa »)
PEREC, Georges, Espèces d’espaces, Paris, Galilée, 2000, 1974.
PEREC, Georges, L’infra-ordinaire, Paris, Éditions du Seuil, 1996.
SITTE, Camillo, L’art de bâtir les villes, Paris, Editions du Seuil, 1996.
Léandre PORTE-AGBOGBA
POPI – Cours-projet 2 & 3 DOE
Vendredi 14h-18h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances
Semestre 4 et 6, hebdomadaire, 8 séances
En groupe, évaluation continue
2 ECTS
Le cours propose d’appréhender les questions réglementaires et formelles liées à la conception en architecture et en design à travers quatre thèmes :
– La morphologie de l’architecture
– Croiser les regards
– La transgression réglementaire en architecture et ses conséquences formelles
– Le design génératif et ses conséquences formelles sur les micro-projets architecturaux
Références
AGKATHIDIS, Asterios, Schillig, Gabi Modular structures in design and architecture, BIS Publishers, 2010.
HUET, Bernard, Le droit de l’architecture, Economica, 2002.
LE CORBUSIER, Vers une architecture, Flammarion, 2008.
PROUVÉ, Jean, Architectures, éditions Galerie Patrick Seguin, 2014.
VENTURI, Robert, De l’ambiguïté en architecture, Dunod, 1999.
Extension du territoire Couleur, chromatériauthèque et dérivés
Olivier SOULERIN
Module commun aux deux mentions 2 DOE & DVG
Vendredi 9h-13h
Semestre 3, hebdomadaire, 10 séances, en groupe, évaluation continue
2 ECTS
Cet atelier est à envisager comme une veille créative, un temps exploratoire et de manipulations plastiques. À travers les différentes pistes de travail proposées, il s’agit de nourrir et d’approfondir l’expérience de la couleur dans sa relation à la forme et à l’espace.
Les étudiantes et étudiants effectuent des aller-retours entre les différents espaces, gestes et outils, qu’ils soient physiques ou numériques. De l’esquisse à la réalisation se développent des combinaisons et hybridations de gammes. À la lisière des Shaped Canvas, sous l’éclairage des monochromes, avec Forme & Contre-forme, il s’agit de « faire naître une forme sur le bout des doigts avec une couleur sur le bout de la langue …»
Références
ALBERS, Joseph, Formulation Articulations, Londres, Thames & Hudson, 2006.
KELLY, Ellsworth, JUDD, Donald, Ecrits 1963- 1990, Paris, Daniel Lelong éditeur, 1991.
KULA, Daniel, Materiology, Birkhauser Libri, 2012 https://oxman.com https://neri.media.mit.edu/assets/pdf/Publications_ME.pdf
DE LOISY, Jean, Formes Simples, Metz, éditions du Centre Pompidou-Metz, 2014.
MATISSE, Henri, Matisse et Tériade, exposition, musée Matisse, Le Cateau-Cambrésis, 1997.
Exploring an art paradigm and it’s legacy
DE MÉRÉDIEU, Florence, Histoire matérielle & immatérielle de l’art moderne, Paris, Bordas, 1994.
PERROT, Antoine, BRIAND-PICARD, Claude, Collectif, La couleur importée – Ready Made color, Paris, Positions, 2002.
De supports en surfaces… Le dessin
Erik NUSSBICKER
Module 2 & 3 DOE
Lundi 9h-13h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances, en groupe, évaluation continue
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances, en groupe, évaluation continue
2 ECTS
Ce module interroge la mixité des techniques. Les objets d’étude sont issus des interactions de la pléthore d’outils et d’usages graphiques à notre disposition. La mise en œuvre d’un protocole de création définit le cadre de cet atelier et des pratiques graphiques réunissant l’usage et la production de tous moyens susceptibles de faire trace. Puisse-t-elle être produite avec l’engagement du corps, l’incidence d’une texture, la coïncidence d’un support ou d’un environnement imprimant l’habitus du créateur et du regardeur. Quelles sont les interactions entre les différents supports et médiums ? Que reste-il de la « réalité » de l’expérience visuelle imprimée dans la mémoire du spectateur ? Il est attendu de l’expérimentateur qu’il élargisse sa pratique graphique et sa compréhension en tant que créateur et découvreur de langages graphiques.
Florent DELOISON
Module 2 DOE
Vendredi 14h-18h
Semestre 3, hebdomadaire, 10 séances, en groupe (max. 12 places), évaluation continue
2 ECTS
Ce module est dédié à la découverte du logiciel Unity et à la création d’espaces tridimensionnels interactifs pour écrans ou dispositifs immersifs (casque de réalité virtuelle)
À travers une série d’exercices et de cours, nous explorons la création d’environnements interactifs en 3D temps réel. Nous nous intéressons à l’influence qu’un espace peut avoir sur la perception et l’expérience de l’utilisateur, aux interactions que cet utilisateur va pouvoir entretenir avec cet environnement, ou encore à l’utilisation de la physique (simulation de la gravité et des collisions d’objets). Le cours montre comment utiliser des ressources en ligne, textures, shaders modèles 3D, ou bien encore du code et comment les intégrer dans Unity. Il s’agit d’apprendre les bases du langage C# afin de créer des interactions dans Unity. Les projets réalisés, placés sous la thématique du voyage et de l’exploration d’espaces inconnus, seront diffusés sur le site itch.io.
Références
ABBOTT, Edwin, Flatland, Paris, Denoël, 1998.
STROUGATSKI, Arcadi, STALKER Boris, Pique-nique Au Bord Du Chemin, Paris, Denoël, 1981.
De l’objet à l’objet éditorial
Nicolas GIRARD
Module 2 DOE
Jeudi 9h-13h
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances, en groupe, évaluation continue
2 ECTS
De l’objet à l’objet éditorial
Choisir un objet de votre quotidien utile, inutile, fonctionnel ou pas… que vous aimez ou qui vous dérange…
Ce projet vous permettra de rendre compte visuellement du rapport que vous entretenez avec cet objet. Vous devrez prendre parti, faire preuve d’esprit critique, rentrerez en contact avec lui en le photographiant, en le dessinant, en l’enregistrant, en le démontant… Cette analyse peut être physique, technique, psychologique, intellectuelle, formelle, politique, sociale, narrative… Elle sera en résonance avec sa fonction réelle, supposée ou fictionnelle, sa matière, son histoire, votre histoire…
A partir de vos observations, vos sensations, votre sensibilité, de l’analyse de cet objet, de votre documentation, de votre culture personnelle, conception de la mise en pages d’un objet éditorial de 4 pages de couverture et 12 pages intérieures minimum.
Ce projet a pour but d’apprendre à maîtriser le processus méthodologique qui permet de concevoir une brochure, un livre ou plus largement d’expérimenter autour d’un objet éditorial contenant du texte et des images.
Laurent BAUDE et Paul DE LANZAC
Module 2 DOE
Jeudi 9h-13h
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances, en groupe, évaluation continue
2 ECTS
Il est proposé d’appréhender la photographie par le geste, en menant dans un premier temps des petits projets individuels afin de faire naitre du sens au travers de ses prises de vue.
Puis tout en questionnant la photographie dans ses rapports au texte, au outils de représentations,
Il sera possible de confronter la photographie à l’espace de la page, aux techniques d’impressions, aux contextes de diffusion et de mise en espace.
Il s’agira de développer petit à petit un regard critique et analytique sur l’image, de faire émerger les enjeux d’un projet de sa mise en oeuvre à sa forme aboutie avec la volonté d’ouvrir et questionner l’ensemble de la chaine de production jusqu’à la mise en forme.
Contenu
– utilisation des outils de prise de vue : contrôle et mesure de la lumière naturelle, utilisation d’un reflex numérique et argentique,
– la photographie argentique : développement, tirage,
– la photographie numérique : les formats, l’acquisition, résolution d’analyse, traitement de l’image, l’impression,
– la prise de vue en studio : contrôle et gestion de la lumière artificielle, les outils d’enregistrement et de captation,
– acquérir une culture photographique à partir d’une sélection d’oeuvres choisies et d’analyses de démarches photographiques,
– identification d’une bibliographie,
– développer ses propres outils méthodologiques pour l’élaboration et la réalisation d’un projet photographique au service d’une recherche personnelle.
Références
BAQUÉ, Dominique, Pour un nouvel art politique, de l’art contemporain au documentaire, Paris, Flammarion, 2004.
BARTHES, Roland, La chambre claire (notes sur la photographie), Paris, Gallimard, 1980.
DUBOIS, Philippe, L’acte photographique et autres essais, Paris, Nathan Université, 1991.
KRAUSS, Rosalind, Le photographique, Paris, Macula, 1992.
SONTAG, Susan, traduction française, Sur la photographie, Paris, 10/18, 1983.
Lionel BROYE
Module 2 DOE
Vendredi 14h-18h
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances, en groupe (max. 10 places), évaluation continue
2 ECTS
Nos machines et nos réseaux numériques deviennent peu à peu des objets aveugles, impénétrables et parfois non réparables sous peine de destruction ou de perte de garantie. Pourtant, sans s’ouvrir à nos regards, ces machines et ces réseaux fabriqués par l’industrie du numérique parviennent à nous séduire et parfois nous piéger dans des usages propriétaires à sens unique, nous réduisant selon les plus pessimistes à de simples produits de consommation. Comment aujourd’hui pouvons-nous reconquérir en partie ces machines et aller voir de plus près dans leurs histoires et leurs entrailles ? Lors de ces expériences, les étudiantes et étudiants sont invités à disséquer plusieurs machines puis concevoir un ordinateur. L’exercice consistant à trouver et assembler de la manière la plus optimale (compatible) possible tous les composants d’un ordinateur selon des objectifs clairement définis. En parallèle les étudiantes et étudiants doivent choisir un objet technologique, comme une souris, un clavier, un écran, un vieux smartphone, etc. afin de le déconstruire puis proposer et construire une nouvelle forme et/ou usage – sans altérer ses fonctions d’origine – mais pouvant l’enrichir ou le faire varier. Cet exercice pourra être réalisé avec plusieurs matériaux, bois, métal, plastique ou céramique.
Références
DARDEX, Gold revolution, 2015.
Philippe COSTARD & Marek ZAROSLINSKI
Module 3 DOE
Vendredi 14h-18h
Semestre 5, hebdomadaire, 10 séances, en groupe, évaluation continue
2 ECTS
Les logiciels paramétriques permettent de modifier rapidement une valeur et de modeler un objet avec beaucoup de créativité. Grâce à ces fonctions on peut travailler facilement les proportions d’un projet. Chaque étudiant ou étudiante tire au sort un objet dont il faut changer le sens en modifiant de manière paramétrique certaines proportions tout en gardant l’ADN de l’objet. Où l’on verra que des changements faibles produisent des objets très différents… Le cours est l’occasion de se familiariser avec le module (addon) Sverchok du logiciel libre Blender.
Intérieur – Extérieur
Maurice HUVELIN & Stéphane BERARD
Module 3 DOE
Vendredi 14h-18h
Semestre 5, hebdomadaire, 10 séances, en groupe, évaluation continue
2 ECTS
Acquisition des notions d’écritures scénario, note d’intention et storyboard, en vue d’une mise en œuvre audiovisuelle. Capacité à travailler en autonomie dans la recherche et l’expérimentation d’une réalisation mixte et/ou animée. Capacité d’analyse du parti-pris narratif, du scénario, de la réalisation, du montage, du design sonore et de l’intention critique et formelle.
La production plastique s’appuie sur une œuvre manifeste de l’histoire du cinéma autour de la notion geste / espace / objet, à partir de laquelle l’étudiante ou l’étudiant réécrit le langage cinématographique et enrichit son projet personnel.
Évaluation sur l’évolution des recherches. Synthèse écrite, note d’intention, scénario, story-board. Archivage numérique et physique des expérimentations, cahier de recherches, vidéo finalisée.
Références
DE CRÉCY, Geoffroy, Empty places, 2020, 8 minutes
DUBOIS, Bastien, Madagascar carnet de voyage, 2010, 12 minutes
KENTRIDGE, William, More Sweetly Play The Dance, 2015
OCELOT, Michel, Princes et Princesses, 2000, 74 minutes
TATI, Jacques, Playtime, 1967, 155 minutes
Jessy ASSELINEAU
Module 3 DOE
Lundi 9h-13h
Semestre 5, hebdomadaire, 10 séances, en groupe, évaluation continue
2 ECTS
Ce cours permet d’aborder la question de la communication graphique à travers des exercices courts et in situ qui s’inscrivent dans une logique transversale entre la mise en page et la mise en espace. Il s’agit de mettre en relation le signe et l’environnement dans lequel il s’inscrit et de montrer comment ces derniers peuvent s’associer pour faire espace.
Références
MASSIN, Robert, La mise en page, Paris, Hoëbeke, 1999.
Olivier Bouton
Module 2 & 3 DOE
Jeudi 14h-18h
Semestre 3 & 5, hebdomadaire, 10 séances, en groupe (jauge : 4 étudiants), évaluation continue
2 ECTS
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances, en groupe (jauge : 4 étudiants), évaluation continue
2 ECTS
Ce cours forme les étudiants à la scénographie et montage des expositions de l’ÉSAD Orléans (4 à 5 expositions par an)
Gunther LUDWIG
Cours 2 DOE
Mardi 11h-13h
Semestre 3, en groupes
1 ECTS
Alessandro VICARI
2 DOE
Lundi 14h-16h
Semestre 3, en groupe (jauge : 6 étudiants), évaluation continue
1 ECTS
Semestre 4, en groupe (jauge : 6 étudiants), évaluation continue
2 ECTS
Sébastien PONS / Eric VERRIER
3 DOE (commun 3 DVG)
Lundi 18h-20h
Semestre 5 & 6, en petits groupes (jauge : 15 étudiants)
S. PONS / Ce cours propose à chaque étudiante ou étudiant, à partir de ses recherches et productions, d’élaborer la mise en espace de ses travaux plastiques et de réfléchir à la notion d’exposition. L’objectif est de développer autant la pratique que la critique.
Cette mise en situation permet d’interroger autant la narration du projet que sa présentation, d’envisager les échelles de représentation en même temps que celle de la monstration, de prendre également en charge les modalités de consultation, voire d’interaction, avec le public. Les conditions d’accrochage sont celles de la mise en exposition dans une salle ou un lieu dédié.
Références
LEMOINE, Serge, ABADIE, Daniel, BEAUFFET, Jacques, DAVID, Catherine, Le cadre et le socle dans l’art du 20e siècle, Université de Bourgogne et Paris : Musée national d’art moderne Centre Georges Pompidou, Centre national des Arts Plastiques, 1987.
PUTMAN, James, Le musée à l’œuvre : le musée comme médium dans l’art contemporain, Paris, Thames & Hudson, 2002.
Rafal BORKOWSKI / Philippe TARRAL
2 & 3 DOE (commun 3 DVG)
Lundi 18h-20h
Semestre 3, 4, 5 & 6, en petits groupes (jauge : 15 étudiants)
Andrée FUREY
Cours de langue 2 & 3 DOE & DVG
Mardi et jeudi 9h-18h, en fonction des autres cours
Semestre 3, 4, 5, en groupes, évaluation continue
2 ECTS / semestre
Semestre 6, en groupes, évaluation continue
1 ECTS
Entraînement à l’oral : il s’agit de présenter un travail ou projet artistique, défendre et justifier ses choix, découvrir en anglais des artistes ou designers contemporains afin de développer à la fois un sens critique et le vocabulaire.
Entraînement à l’écrit par le biais de résumés à rédiger sur des conférences, articles ou vidéos envoyés chaque semaine.
Rédaction de comptes-rendus détaillés d’ateliers ou séminaires.
Références
Liste non exhaustive de sites web en anglais et pouvant être modifiée selon les besoins des étudiantes et étudiants.
dezeen.com
TEDtalks.com
designboom.coom
bigthink.com
architecture.week
tate.org.uk
creativebloq.com
Sophie MONVILLE
Théorie 2 DOE & DVG
Mercredi 9h-13h
Semestre 3, hebdomadaire, 10 séances, classe entière, évaluation finale
2 ECTS
Histoire de l’art occidental du vingtième siècle à nos jours : panorama général prenant en compte la diversité des champs de la création des avant-gardes à nos jours et focus sur des démarches et pratiques singulières interrogeant les nouveaux territoires de l’art. Ce cours a pour objectif de doter l’étudiant de jalons divers dans l’histoire des idées et des mouvements et d’un corpus de références en lien avec la scène artistique internationale contemporaine et l’histoire du design. Il a également pour tâche de lui permettre de faire des ponts et suppose une aptitude à l’analyse acquise par la confrontation avec les œuvres et les médias de notre temps.
Références
ARCHER, Michael, L’art depuis 1960, Paris, Thames et Hudson, 2002.
BLISTÈNE, Bernard, Une histoire de l’art du XXe siècle, Paris, Beaux-arts Magazine/Centre Pompidou, 2005.
RUSH, Michael, Les nouveaux médias dans l’art, Paris, Thames et Hudson, 2000.
Tiberghien, Gilles, Land Art, Paris, Carré, 1993.
VAN ASSCHE, Christine, Collection Nouveaux Médias Installations, Paris, Centre Pompidou, 2006.
Laurence SALMON
Théorie 2 DOE
Mardi 9h-11h
Semestre 3, hebdomadaire, 10 séances, en classe entière, évaluation finale
1 ECTS
Mardi 9h-13h
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances, en classe entière, évaluation finale
2 ECTS
Travail de définition et mise en place d’un système de références – identification des pionniers de la modernité de William Morris à Walter Gropius – avec une entrée déterminante dans la Modernité et ses enjeux. Celle-ci s’annonce comme un projet global pour un homme rationalisé à une époque où l’industrie et le progrès projettent un monde meilleur accessible à tous. Ce cours offre aux étudiantes et étudiants un éventail de connaissances qui sont nécessaires à une bonne compréhension de la généalogie des formes et des techniques en relation avec un contexte historique, économique et politique. L’objectif est de maîtriser cette chronologie afin d’aider les étudiants à se situer en enrichissant leur pratique.
Références
Collectif, 999 objets cultes, Paris, Phaidon, 2008.
GUIDOT, Raymond, Histoire des objets, chronique du design industriel, Paris, Hazan, 2013.
MIDAL, Alexandra, Design, introduction à l’histoire d’une discipline, Paris, Pocket, 2009.
SUDJIC, Deyan, Le langage des objets, Paris, Pyramyd 2012.
Didier LAROQUE
Théorie 2 DOE (commun 2 DVG)
Mercredi 17h-19h
Semestre 3, hebdomadaire, 10 séances, en classe entière, évaluation finale
2 ECTS
Mercredi 14h-18h
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances, en classe entière, évaluation finale
2 ECTS
Lecture commentée des textes fondateurs de l’esthétique et de la philosophie de l’art, depuis Baumgarten jusqu’à Hegel.
Références
SHERRINGHAM Marc, Introduction à la philosophie esthétique, Paris, Payot et Rivage, 2003.
Gunther LUDWIG
Théorie 2 DOE & 2 DVG
Mercredi 9h-13h
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances, en classe entière, évaluation finale
2 ECTS
Le cours a pour objectif de donner des repères solides sur la théorie de l’art contemporain, comment celle-ci interagit, anticipe ou réfléchit les pratiques artistiques et les œuvres. Il s’agit de s’intéresser aux questions de création, de production, mais aussi de monstration et de contextes. A partir d’une introduction historique partant de la Renaissance, l’âge classique vers le début de la modernité, le cours s’attache à la période du XXe siècle à nos jours. Il met en lumière les grands courants de pensée sur l’art, à partir de figures issues du champ de l’art ou plus largement des sciences humaines ; notions d’autonomie esthétique, d’avant-garde, de théorie des médias, de réception et de relation, de post-modernité, d’études culturelles et post-coloniales, etc. Le cours se construit avant tout sur l’étude de textes, lus et discutés ensemble et à partir de l’analyse d’œuvres, de projets d’expositions, de parcours d’artistes. Le temps du cours est divisé en deux, un volet fait d’interactions entre l’enseignant et les étudiants, un autre volet où les étudiants, en petits groupes, travaillent sur des « cas » concrets de manière active.
Références
APPADURAI, Arjun, Après le colonialisme : les conséquences culturelles de la globalisation, Payot, 2005.
BENJAMIN, Walter, L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, Allia, 2003.
HARRISON, Charles, WOOD, Paul, Art en théorie 1900-1990 une anthologie, Hazan, 1997.
JIMENEZ, Marc, Qu’est-ce que l’esthétique ?, Gallimard, 1997.
DE MÉRÉDIEU, Florence, Histoire matérielle et immatérielle de l’art moderne, Larousse, 2004.
MERSCH, Dieter, Théorie des médias, une introduction, Les Presses du réel, 2018.
O’DOHERTY, Brian, Inside the White Cube, L’espace de la galerie et son idéologie, JRP Editions, 2009.
SZEEMANN, Harald, Ecrire les expositions, La lettre volée, 1996.
De la contre-culture à la cyberculture
Marie LECHNER
Théorie 3 DOE
Lundi 14h-16h
Semestre 5, hebdomadaire, 10 séances, en classe entière, évaluation finale
1 ECTS
En 1964, les étudiants de Berkeley manifestaient avec des cartes perforées pendues à leur cou, accusant les gouvernants de les réduire à des bits de données abstraites. La carte IBM, métaphore de l’ordinateur, était brandie en symbole de l’aliénation. Comment ces machines, emblèmes de la technocratie de la guerre froide, ont-elles pu se muer dans l’imaginaire collectif, en outil d’émancipation de l’individu ? La faute aux hippies et plus précisément au Whole Earth Catalog (WEC). La cyberculture et tout l’imaginaire lié aux technologies de l’information ont poussé sur le compost de cette publication, bible de la contre-culture californienne.
Lancée en 1968 par Steward Brand, à l’époque où ses congénères quittent massivement les villes pour vivre en communauté, ce catalogue pratique regorge d’informations pour tout faire soi-même. Réservoir d’outils, c’est aussi un diffuseur d’idées visionnaires, jetant un pont entre la contre-culture et la science de pointe.
Le WEC est conçu comme un outil de recherche et d’orientation et comme un véritable système d’objets, d’outils et d’idées, exprime les aspects idéologiques essentiels du mouvement environnementaliste américain, de la culture informatique, et du capitalisme digital, tous trois nés en Californie. Ce cours se propose de re-feuilleter ce «Google en papier», à l’aune de la crise climatique contemporaine, d’en faire une lecture critique et d’en imaginer une version actualisée.
CARDON, Dominique, Culture numérique, Presses de Sciences Po, 2019.
HACHE, Émilie, De l’univers clos au monde infini, Éditions Dehors, 2014.
TRÉGUER, Félix, L’utopie déchue, une contre-histoire d’Internet, XVe-XXIe siècle, Fayard, 2019.
TURNER, Fred, Aux sources de l’utopie numérique. De la contre-culture à la cyberculture, Stewart Brand, un homme d’influence, C&F Éditions, 2012.
Whole Earth Catalog, Access to tools, 1968.
Sylvia FREDRIKSSON
Théorie 3 DOE
Mercredi 9h-13h
Semestre 5, bi mensuel (du 20/10 au 12/01), 5 séances, en classe entière, évaluation finale
2 ECTS
Idéologiquement comme matériellement, la globalisation opère une reconfiguration des vies individuelles et collectives et nous confronte à des crises qui mettent à l’épreuve notre capacité à faire l’expérience d’un vivre-ensemble. Simultanément, nous assistons à l’émergence de sensibilités qui, par leurs multiples manifestations, nous invitent à ne jamais réduire l’Histoire politique des sociétés, des technologies et de l’environnement à un processus linéaire. Au mythe d’un progrès scandant l’irréversibilité, elles opposent la puissance de multiples prises sur le réel pour bâtir, transmettre et faire coexister des trajectoires alternatives. Ces récits réinterrogent le projet politique collectif (“commun”), la production du social et la gestion collective de ressources (“communs”), ou encore rappelle la nécessité de considérer les conditions d’ancrage, culturelles et vivantes, du commun (“incommuns”, “sous-communs”, “communs plus-qu’humains”, “communs négatifs”)
Saisir le(s) commun(s), c’est donc élaborer collectivement un dispositif critique apte à analyser l’histoire de nos sociétés, en dévoilant les couches cachées de nos déterminations et inscrire l’hypothèse de la réversibilité dans la généalogie des processus qui donnent sens aux formes, objets, rituels ou biens immatériels. C’est tendre, en ne laissant à aucune institution le monopole des significations, vers des formes de justice cognitive et contribuer à mettre en commun des savoirs pluriels et distribués.
Références
ROCHFELD, J., ORSI, F., et CORNU, M., Dictionnaire des biens communs. Paris: PUF Presses universitaires de France, 2017.
HELFRICH, S., BOLLIER D., Free, Fair, and Alive, The Insurgent Power of the Commons, New Society Publishers, 2019.
DAVID, P-M., LE DÉVÉDEC, N., « Des communs au commun : un nouvel horizon sociologique ? », SociologieS [En ligne], Dossiers, Des communs au commun : un nouvel horizon sociologique ?, mis en ligne le 19 octobre 2016.
LATOUR B., « Il n’y a pas de monde commun : il faut le composer », Multitudes, n° 2, pp. 38-41, 2011.
VAN HELVERT, M., The Responsible Object. A History Of Design Ideology For The Future. (Ed). Publisher Valiz, 2016.
Les 30 glorieuses du design
Laurence SALMON
Théorie 3 DOE
Mardi 11h-13h
Semestre 5, hebdomadaire, 10 séances, en classe entière, évaluation finale
1 ECTS
Galerie de portraits et regard sur la production de l’Après-guerre aux Sixties marquée par l’émergence de la société de consommation. Le design est alors vecteur d’une inventivité formelle, de matériaux nouveaux, d’un confort revisité tant à l’échelle de l’objet que de l’espace. Le designer y apparaît comme le partenaire privilégié de l’industrie, notamment en Italie (avec Castiglioni, Sarfati…), en Allemagne (Dieter Rams à l’œuvre chez Braun) ou aux Etats-Unis avec le Good Design des Eames.
Références
BAUDRILLARD, Jean, La société de consommation (1970), Paris, Folio Essais, 1986.
LOEWY, Raymond, La laideur se vend mal (1953), collection Tel Gallimard, 1990.
PEREC, Georges, Les Choses, une histoire des années 60 (1965), Paris Pocket, 2006.
PROUVÉ, Jean, Jean Prouvé par lui-même, Paris, Editions du Linteau, 2001.
Catherine BAZIN
Théorie 3 DOE & DVG
Mardi 18h-20h
Semestre 5, 10 séances, en classe entière, évaluation finale
1 ECTS
Les séances « Initiation à l’économie de projet” ont pour objectif de préparer à la vie professionnelle : statuts, réseaux, lieux d’incubation, cahiers des charges, devis et contrats – propriété intellectuelle.
En 2017, l’École Supérieure d’Art et Design d’Orléans et l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Val de Seine co-créent un parcours singulier, permettant à leurs étudiantes et étudiants suivre une licence puis un Master commun afin de devenir à la fois designer et architecte en 7 ans.
L’échelle de l’objet est une dimension qui questionne et intéresse les futurs architectes de l’ENSAPVS, celles du bâti et de l’urbain questionnent et intéressent les futurs designers de l’ESAD Orléans. La formation à l’architecture n’existe pas en région Centre Val de Loire.
L3 bis et Master commun
Grâce à ce parcours, nos étudiants inscrits dans le cursus Design Objet Espace peuvent bénéficier s’ils le souhaitent, dès le 2e semestre de leur année de spécialisation (L2), d’un programme d’échange qui leur permet de suivre un enseignement spécialisé à l’ENSAPVS, à raison d’un jour par semaine.
En L3, ils poursuivent le programme sur ce même rythme, tout au long de leur 1er semestre. Puis ils se consacrent à l’examen de fin de 1er cycle : le Diplôme National d’Art, qui valorise ce parcours en incluant une personnalité référente de l’ENSAPVS dans leur jury. Ils obtiennent ainsi un DNA avec une double mention « Design/Architecture ».
L’année suivante, ils peuvent s’inscrire à l’ENSAPVS pour une L3 « bis » et obtenir un Diplôme d’Étude d’Enseignement en Architecture (DEEA), au terme de cette 4e année.
Année scolaire 2021-2022 2 DVG - Semestre 3 | ||
INTITULÉS | ENSEIGNANTES/ENSEIGNANTS | CRÉDITS ECTS |
Unité d'enseignement : Pratique Plastique | 16 | |
Ateliers de septembre | N.GIRARD / E.NUSSBICKER / T.VIVIEN Evaluation : Direction des études et ateliers | 4 |
Modules (1 module au choix) | ||
Parcours Gestes : De l'illustration à la génération Illustration C.OLIVIER Parcours Gestes : De la couleur à l'affiche Couleur O.SOULERIN Parcours Gestes : Images et impressions Impression T.VIVIEN Photographie L.BAUDE + P. de LANZAC ou Studio écrits DNA U.MEISENHEIMER (groupe limité à 4 étudiants) ou Studio Exposition O. BOUTON (groupe limité à 4 étudiants) | 2 | |
Projets | 6 | |
Projet long obligatoire commun (1 par semestre) | Axe "Qu'est-ce que lire et écrire ?" Web Design N.TILLY Axe "Qu'est-ce qu'un message ?" Graphisme - Expression visuelle P.DEMETER Axe "Qu'est-ce qu'un médium ?" Graphisme & Média techniques J.ASSELINEAU | 4 |
Projet optionnel de parcours individuel (1 par semestre) | Parcours Du pixel au papier et inversement (lire / écrire au XXIe siècle) Edition mobile U.MEISENHEIMER + N.TILLY Web To Print Q.JUHEL + atelier impression C.BRUNET Parcours Qu'est-ce qu'un message ? Typographie L.LE GALL Film - animation - Œuvres mixtes M.HUVELIN + atelier vidéo S.BERARD ou Art vidéo L.BAUDE Parcours Qu'est-ce qu'un médium ? Exposer le graphisme X.GIRARD Installations numériques L.BROYE | 2 |
Sondes (1 sonde au choix) | ||
Parcours Design et temporalités Feu doux R.BORKOWSKI + S.ROUX Parcours Editions Art contemporain et patrimoine L.BAUDE + Q.JUHEL + P. de LANZAC Graphisme + Couleur U.MEISENHEIMER + O.SOULERIN Parcours Objets dans les espaces connectés You Talkin' To Me F.DELOISON + C.DUMONT Parcours Espaces Besoins radicaux / Paradis artificiels L.SALMON + E.VERRIER Espace, Industrie, Patrimoine A.VICARI + N.GIRARD | 2 | |
Pratique de l'exposition | G.LUDWIG | 1 |
Projets collectifs (salons, montage expo, etc.) | 1 | |
OU | ||
Partenariat | N.GIRARD / S.ROUX + R.BORKOWSKI | |
Perfectionnement Dessin | R.BORKOWSKI + P.TARRAL | – |
Unité d'enseignement : Histoire, théorie des arts et langue étrangère | 8 | |
Anglais | A.FUREY | 2 |
Conférences | Par des intervenants extérieurs (évaluation S.MONVILLE) | 2 |
Histoire de l’art | S.MONVILLE | 2 |
Introduction à la philosophie de l'art | D.LAROQUE | 2 |
Unité d'enseignement : Recherches et expérimentations | 2 | |
Recherches personnelles (projet personnel) | Coordinatrice et collège des enseignants 2DVG | |
Unité d'enseignement : Stage (crédits attribués au S6) | ||
Unité d'enseignement : Bilan | 4 | |
Bilan | Collège des enseignants 2DVG | |
Total | 30 |
Année scolaire 2021-2022 2 DVG - Semestre 4 | ||
INTITULÉS | ENSEIGNANTES/ENSEIGNANTS | CRÉDITS ECTS |
Unité d'enseignement : Pratique Plastique | 14 | |
Modules (1 module au choix) | ||
Parcours Gestes : De l'illustration à la génération Motion design M.HUVELIN + S.BERARD Parcours Gestes : De la couleur à l'affiche Dessin R.BORKOWSKI Parcours Gestes : Images et impressions Impression T.VIVIEN Photographie L.BAUDE + P. de LANZAC ou Studio écrits DNA U.MEISENHEIMER (groupe limité à 4 étudiants) ou Studio Exposition O. BOUTON (groupe limité à 4 étudiants) | 2 | |
Projets | 8 | |
Projet long obligatoire commun (PLOC) (1 par semestre) | Axe "Qu'est-ce que lire et écrire ?" Web Design N.TILLY Axe "Qu'est-ce qu'un message ?" Graphisme - Expression visuelle P.DEMETER Axe "Qu'est-ce qu'un médium ?" Graphisme & Média techniques J.ASSELINEAU | 4 |
Autonomie (éval. coordinateur) | 2 | |
Projet optionnel de parcours individuel (POPI) (1 par semestre) | Parcours Du pixel au papier et inversement (lire / écrire au XXIe siècle) Edition mobile U.MEISENHEIMER + N.TILLY Web To Print Q.JUHEL + atelier impression C.BRUNET Parcours Qu'est-ce qu'un message ? Typographie L.LE GALL Film - animation - Œuvres mixtes M.HUVELIN + atelier vidéo S.BERARD ou Art vidéo L.BAUDE Parcours Qu'est-ce qu'un médium ? Exposer le graphisme X.GIRARD Installations numériques L.BROYE | 2 |
Sondes (1 sonde au choix) | ||
Parcours Design et temporalités Feu doux R.BORKOWSKI + S.ROUX Parcours Editions Art contemporain et patrimoine L.BAUDE + Q.JUHEL + P. de LANZAC Graphisme + Couleur U.MEISENHEIMER + O.SOULERIN Parcours Objets dans les espaces connectés You Talkin' To Me F.DELOISON + C.DUMONT Parcours Espaces Besoins radicaux / Paradis artificiels L.SALMON + E.VERRIER Espace, Industrie, Patrimoine A.VICARI + N.GIRARD | 2 | |
Projets collectifs (salons, montage expo, etc.) | 2 | |
OU | ||
Partenariat | N.GIRARD / S.ROUX / O.SOULERIN | |
Perfectionnement Dessin | R.BORKOWSKI + P.TARRAL | – |
Unité d'enseignement : Histoire, théorie des arts et langue étrangère | 8 | |
Anglais | A.FUREY | 2 |
Philosophie de l'art | D.LAROQUE | 3 |
Théorie de l'art (commun DOE) | G.LUDWIG | 3 |
Unité d'enseignement : Recherches et expérimentations | 4 | |
Recherches personnelles | Coordinatrice et collège des enseignants 2DVG | |
Unité d'enseignement : Stage (crédits attribués au S6) | ||
Unité d'enseignement : Bilan | 4 | |
Bilan | Collège des enseignants 2DVG | 4 |
Total | 30 |
Année scolaire 2021-2022 3 DVG - Semestre 5 | ||
INTITULÉS | ENSEIGNANTES/ENSEIGNANTS | CRÉDITS ECTS |
Unité d'enseignement : Pratique Plastique | 10 | |
Atelier Septembre | C.DÉODAT + M.BERTOUX + C.BRUNET / M.HUVELIN + S.BERARD Evaluation : Direction des études et ateliers | 2 |
Modules (1 module au choix) | ||
Parcours Gestes : de l'illustration à la génération Image générative B.JESSET Parcours : Gestes de la couleur à l'affiche Affiche S.ROUX Parcours : Gestes Images et impressions Impression T.VIVIEN Photographie L.BAUDE + P. de LANZAC ou Studio écrits DNA U.MEISENHEIMER (groupe limité à 4 étudiants) ou Studio Exposition O. BOUTON (groupe limité à 4 étudiants) | 2 | |
Projets | 6 | |
Projet long obligatoire commun (1 par semestre) | Axe "Qu'est-ce que lire et écrire ?" Web Design N.TILLY Axe "Qu'est-ce qu'un message ?" Graphisme - Expression visuelle P.DEMETER Axe "Qu'est-ce qu'un médium ?" Graphisme & Média techniques J.ASSELINEAU | 4 |
Projet optionnel de parcours individuel (1 par semestre) | Parcours Du pixel au papier et inversement (lire / écrire au XXIe siècle) Edition mobile U.MEISENHEIMER + N.TILLY Web To Print Q.JUHEL + atelier impression C.BRUNET Parcours Qu'est-ce qu'un message ? Typographie L.LE GALL Film - animation - Œuvres mixtes M.HUVELIN + atelier vidéo S.BERARD ou Art vidéo L.BAUDE Parcours Qu'est-ce qu'un médium ? Exposer le graphisme X.GIRARD Installations numériques L.BROYE | 2 |
Sondes (1 sonde au choix) | ||
Parcours Design et temporalités Feu doux R.BORKOWSKI + S.ROUX Parcours Editions Art contemporain et patrimoine L.BAUDE + Q.JUHEL + P. de LANZAC Graphisme + Couleur U.MEISENHEIMER + O.SOULERIN Parcours Objets dans les espaces connectés You Talkin' To Me F.DELOISON + C.DUMONT Parcours Espaces Besoins radicaux / Paradis artificiels L.SALMON + E.VERRIER Espace, Industrie, Patrimoine A.VICARI + N.GIRARD | 2 | |
Perfectionnement Accrochage (jauge : 15) | S.PONS + E.VERRIER | – |
Perfectionnement Dessin (jauge : 15) | R.BORKOWSKI + P.TARRAL | – |
Consultant Typographie | L.LE GALL | – |
Suivi portfolio | N.GIRARD | – |
Unité d'enseignement : Histoire, théorie des arts et langue étrangère | 8 | |
Anglais | A.FUREY | 2 |
Conférences | Par des intervenants extérieurs (évaluation S.MONVILLE) | 1 |
Culture de l'image | L.BAUDE | 1 |
Histoire du graphisme | V.GUEGAN | 1 |
Théorie des média | M.LECHNER | 2 |
Économie du projet | C.BAZIN | 1 |
Unité d'enseignement : Recherches et expérimentations personnelles | 6 | |
Recherches personnelles | Collège des enseignants 3DVG | 4 |
Tutorat Plastique | Tutrices / tuteurs | 2 |
Unité d'enseignement : Stage (crédits attribués au S6) | ||
Unité d'enseignement : Bilan | 4 | |
Bilan | Collège des enseignants 3DVG. En cas de rattrapage, coordinatrice. | |
Total | 30 |
Année scolaire 2021-2022 3 DVG - Semestre 6 | ||
INTITULÉS | ENSEIGNANTES/ENSEIGNANTS | CRÉDITS ECTS |
Unité d'enseignement : Pratique Plastique | 4 | |
Projets | 2 | |
Projet long obligatoire commun (1 par semestre) | Axe "Qu'est-ce que lire et écrire ?" Web Design N.TILLY Axe "Qu'est-ce qu'un message ?" Graphisme - Expression visuelle P.DEMETER Axe "Qu'est-ce qu'un médium ?" Graphisme & Média techniques J.ASSELINEAU | 2 |
OU | ||
Projet optionnel de parcours individuel (1 par semestre) | Parcours Du pixel au papier et inversement (lire / écrire au XXIe siècle) Edition mobile U.MEISENHEIMER + N.TILLY Web To Print Q.JUHEL + atelier impression C.BRUNET Parcours Qu'est-ce qu'un message ? Typographie L.LE GALL Film - animation - Œuvres mixtes M.HUVELIN + atelier vidéo S.BERARD ou Art vidéo L.BAUDE Parcours Qu'est-ce qu'un médium ? Exposer le graphisme X.GIRARD Installations numériques L.BROYE | 2 |
Sondes (1 sonde au choix) | ||
Parcours Design et temporalités Feu doux R.BORKOWSKI + S.ROUX Parcours Editions Art contemporain et patrimoine L.BAUDE + Q.JUHEL + P. de LANZAC Graphisme + Couleur U.MEISENHEIMER + O.SOULERIN Parcours Objets dans les espaces connectés You Talkin' To Me F.DELOISON + C.DUMONT Parcours Espaces Besoins radicaux / Paradis artificiels L.SALMON + E.VERRIER Espace, Industrie, Patrimoine A.VICARI + N.GIRARD | 2 | |
Cours Perfectionnement Accrochage (jauge 15) | S.PONS + E.VERRIER | – |
Cours Perfectionnement Dessin (jauge 15) | R.BORKOWSKI + P.TARRAL | – |
Suivi portfolio | N.GIRARD | – |
Unité d'enseignement : Histoire, théorie des arts et langue étrangère | 5 | |
Anglais | A.FUREY | 1 |
Tutorat écrit DNA | Tutrices / tuteurs théorie | 4 |
Unité d'enseignement : Recherches et expérimentations personnelles | 4 | |
Recherches personnelles | Tutrices / tuteurs plastique | 2 |
Présentation de la recherche personnelle | Coordinatrice | 2 |
Unité d'enseignement : Stage (crédit attribués au S6) | 2 | |
Unité d'enseignement : Diplôme | 15 | |
Total | 30 |
Au semestre 3 :
je choisis un module
je choisis un projet long obligatoire commun (PLOC)
je choisis un projet optionnel de parcours individuel (POPI)
je choisis une sonde pour une année au moins
je participe à un projet collectif (salons, montage expo, etc…) ou un projet en partenariat
je peux faire un stage à la fin du semestre 3
Au semestre 4 :
je choisis un module différent du semestre précédent
je choisis un PLOC autre que celui choisi au semestre 3
je choisis un POPI autre que celui choisi au semestre 3
je participe à un projet collectif (salons, montage expo, etc…) ou un projet en partenariat
je peux faire un stage en dehors de mes périodes d’enseignement (si je n’en ai pas fait à la fin du semestre 3)
Au semestre 5 :
je choisis un module différent de ceux choisis aux semestres 3 et 4
je choisis un PLOC différent des semestres 3 et 4
je choisis un POPI différent des semestres 3 et 4
je choisis une sonde (différente ou non de la précédente)
je dois faire un stage en dehors de mes périodes d’enseignement (si je n’en ai pas fait en fin de semestre 3 ou 4)
Au semestre 6 :
je choisis un des PLOCs ou un des POPIs parmi ceux que j’ai déjà choisi aux semestres 3, 4 ou 5
je continue la sonde choisie au semestre 5
je planifie mon stage avant le conseil pédagogique du semestre 6 si je ne l’ai pas fait aux semestres 3, 4 ou 5
Mon interlocutrice en 2 DVG : Panni DEMETER
Mon interlocutrice en 3 DVG : Panni DEMETER
Panni DEMETER
PLOC – Cours-projet 2 & 3 DVG
Mardi 9h-18h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances
4 ECTS
Semestre 6, hebdomadaire, 8 séances
2 ECTS
Séance en groupe, évaluation continue
Ce cours favorise une approche artistique et individuelle, menant à des parcours très différents au sein du large spectre des disciplines liées au graphisme. Le cours se partage entre l’enseignement continu des fondamentaux et l’apprentissage d’une méthodologie.
Les sujets donnent lieu à la création de divers supports. Certains sujets sont menés collectivement, d’autres individuellement. Chaque projet est l’occasion d’explorer de nouveaux aspects du graphisme et les différentes modalités de mise en relation du texte, de l’image et de la forme graphique.
Points abordés en cours : Les méthodologies du projet : élaboration d’un concept global puis d’un concept graphique et/ou plastique et réalisation d’une production ; les fondamentaux sur supports imprimés ; la mise en page : conception d’un projet éditorial complet, la recherche documentaire, concept éditorial, concept graphique et réalisation d’un ouvrage ; l’identité visuelle : conception d’un logotype et déclinaisons sur tous les supports nécessaires pour une PME ou une institution publique ; la mise en espace graphique et scénographique : conception d’un espace ouvert au public, spécifique et porteur de sens, d’un texte, de photographies, d’un son, etc. sous toutes leurs formes et sur tout type de support ; les méthodologies de recherche : élaborer sa propre commande, développer son autonomie et mettre en place ses propres idées dans le développement d’un projet global ; l’édition sous toutes ses formes : conception rédactionnelle et graphique et réalisation d’une série de plusieurs objets éditoriaux, travail d’écriture, d’illustration (dessin, photo, vidéo, etc.), de mise en page et/ou d’espace à partir de thématiques propres à chacun en rapport avec le thème du diplôme de DNA.
Références
GALLET, Camille, DENASTAS, Anne, Une initiation à la typographie, Verlag Niggli, 2006.
GAUTIER, Damien, Typographie, guide pratique, Pyramyd, 2001.
GAUTIER, Damien et Claire, MISE EN PAGE(S), ETC., Pyramyd, 2009.
LUPTON, Ellen, COLE PHILLIPS Jennifer, Graphic Design : The New Basics, Princeton Architectural Press, 2008.
MÜLLER-BROCKMANN, Josef, Grid systems in graphic design, Verlag Niggli, 2011.
PARIS, Muriel, Petit manuel de composition typographique, Paris, 1999.
Jessy ASSELINEAU
PLOC – Cours-projet 2 & 3 DVG
Mardi 9h-18h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances
4 ECTS
Semestre 6, hebdomadaire, 8 séances
2 ECTS
Séance en groupe, évaluation continue
Ce cours propose de penser un projet portant un regard sensible sur la relation entre les outils de production et le travail plastique. L’enseignement se situe dans une démarche d’expérimentation et d’atelier dans laquelle l’humain et les machines travaillent de concert à la création d’une proposition graphique. Il s’agit de travailler avec l’expressivité de ces média techniques, c’est-à-dire leur capacité à produire de la matière, de la sensibilité et du sens.
Références
FRIEDRICH, Kittler, Gramophone, Film, Typewriter, Dijon, Les presses du réel, 2018.
MCLUHAN, Marshall, Pour comprendre les médias, Paris, Seuil, 2015.
PARIKKA, Jussi, Qu’est-ce que l’archéologie des média ?, Grenoble, UGA Éditions, 2018.
Nicolas TILLY
PLOC – Cours-projet 2 & 3 DVG
Mardi 9h-18h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances
4 ECTS
Semestre 6, hebdomadaire, 8 séances
2 ECTS
Séance en groupe (max. 18 places), évaluation continue
Dans un premier temps il s’agit de se poser la question de l’uniformisation du graphisme Web aujourd’hui. En se basant sur la bibliographie et la webographie, nous essayerons de comprendre comment la créativité sur le Web peut s’exprimer en dehors des cadres et des conventions. Pour terminer cette première partie du cours, il est demandé une courte analyse critique d’un site Web choisi par l’étudiante ou l’étudiant.
Après cette analyse, nous travaillerons sur la création de pages Web en abordant les axes graphiques et techniques avec les langages de programmation : HTML, CSS, JS. En se basant sur le travail de la grille, l’objectif final est de scénariser une navigation de plusieurs pages mettant en scène vos contenus (images, textes, vidéos…). À partir de liens (boutons, textes, images…), la navigation doit permettre à l’utilisateur de se déplacer de page en page pour découvrir une expérience particulière en relation étroite avec les contenus.
Ce travail préfigure l’idée d’un portfolio avec la mise en ligne des pages Web et la présentation de solutions de systèmes de gestion de contenus.
Références
CAILLOIS, Roger, Des jeux et des hommes, Gallimard, Paris, 1958.
HUIZINGA, Johan, Homo ludens, essai sur la fonction sociale du jeu, Gallimard, Paris, 1988.
https://www.creativeapplications.net/
https://youtu.be/9MoHnOfIH6M
Uli MEISENHEIMER et Nicolas TILLY
POPI – Cours-projet 2 & 3 DVG
Jeudi 14h-18h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances
Semestre 4 et 6, hebdomadaire, 8 séances
En groupe, évaluation continue
2 ECTS
Le travail porte sur la mise en page d’une édition papier, plus spécifiquement d’un catalogue d’objets et la transposition de sa structure et de son design graphique sur mobile. Le travail de cette année sert à inventer des similitudes et des différences ou oppositions entre la manipulation d’un objet papier et les gestes à la surface de l’écran mobile. En partant d’un corpus d’images et de textes, l’étudiante ou l’étudiant réfléchit aux différentes parties de l’objet papier (sommaire, chapitres, liste de produits, images, …) ainsi qu’aux divers niveaux d’information typographique (titres, descriptions, noms, codes produit, numéros, légendes,…) afin de les mettre en page. Pour cette partie du projet, l’étudiant aborde des questions de choix et hiérarchies typographiques, l’utilisation de la couleur, l’emplacement et l’organisation des éléments du catalogue en double pages. Afin de traduire la ‘mise en page papier’ sur mobile, les étudiants apprennent à utiliser les langages du Web et divers outils. Nos discussions et réflexions concerneront notamment la question du marquage du début et de la fin, l’orientation de la lecture, la pagination, le déroulé, le rythme, les diverses couches de lecture, le zoom et les interactions tactiles liées aux différents éléments de composition.
Références
ALESSANDRO Ludovico, Post-digital print La mutation de l’édition depuis 1984, B42, 2016.
CLARK Josh , Design Tactile, Eyrolles, 2016.
Collectif, Théorème 29 Mobiles Enjeux artistiques et esthétiques, Presse Sorbonne Nouvelle, 2018.
are.na/nicolas-tilly/mobile-applications
isitcode.net/
https://vimeo.com/144725089
Quentin JUHEL et Clémence BRUNET (atelier impressions numériques)
POPI – Cours-projet 2 & 3 DVG
Lundi 9h-13h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances
Semestre 4 et 6, hebdomadaire, 8 séances
2 ECTS
Depuis plusieurs années, beaucoup de designers ont développé un intérêt pour le mouvement du logiciel libre, la programmation et le hack. S’inscrivant dans ce que Étienne Ozeray définit comme le design graphique libre, ils empruntent des chemins détournés pour concevoir des objets graphiques singuliers.
Les langages Web sont les outils privilégiés des designers en raison de leur caractère standardisé — qui s’applique pour tout le monde de la même façon — et ouvert — qui garantit l’étude et la modification du code source.
Le « Web to print » est un procédé permettant de concevoir des publications papier à partir de contenus Web avec les langages de programmation. Il permet à partir d’une même source de créer une page web et une publication en PDF imprimable.
Les objectifs pédagogiques de ce cours consistent dans le fait d’interroger l’influence des outils sur les formes du design graphique, proposer une découverte de la programmation au service d’une pratique graphique, ouvrir des perspectives vers la culture du libre et considérer de nouveaux objets éditoriaux alternatifs.
Références
LANTENOIS, Annick, Le vertige du funambule, entre économie et morale, éditions B42, Paris, 2010.
LESSIG, Lawrence, « Code is Law, On liberty in Cyberspace », Harvard Magazine, 2000.
MASURE, Anthony, Design et humanité numérique, collection Esthétique des données, éditions B 42, Paris, 2017.
OZERAY, Étienne, Pour un design graphique libre*, Mémoire de fin d’étude, ENSAD, Paris, 2014.
Open Source Publishing, « Open Source Publishing, Relearn », sur f-u-t-u-r-e.org, 2011.
Les plaisirs du texte
Loïc LE GALL
POPI – Cours-projet 2 & 3 DVG
Jeudi 9h-13h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances
Semestre 4 et 6, hebdomadaire, 8 séances
En groupe, évaluation continue
2 ECTS
Ce projet est destiné aux curieux de la lettre et aux amoureux de la langue. Quel effet un texte peut avoir sur nous ? Comment sa mise en forme influe-t-elle sur la lecture, sur l’émotion qu’il suscite en nous et le souvenir que l’on en garde ? Qu’est-ce que la typographie peut faire à la littérature ? Interrogeant la distinction courante entre fond et forme, le projet propose de s’emparer d’un extrait de texte choisi librement.
Le protocole est le suivant : “Analysant en quoi il vous touche, vous écrirez un texte parallèle, commentaire ou accompagnement. Vous en ferez ressortir des mots clefs, l’associerez à des références, éventuellement à des images… Puis vous mettrez ces différents niveaux de lecture en page”.
Chaque étudiante ou étudiant travaillant au même format défini collégialement, l’ensemble des pages conçues formera une édition, constituée de morceaux choisis de littérature librement et graphiquement commentée.
Références
BRINGHURST, Robert, La Forme solide du langage, Ypsilon, 2011.
TSCHICHOLD, Jan, Livre et Typographie, éditions Allia, 1994.
ZALI, Anne (sous la direction de), L’Aventure des écritures, La Page, BnF, 1999.
Maurice HUVELIN et Stéphane BÉRARD (atelier vidéo)
Laurent BAUDE
POPI – Cours-projet 2 & 3 DVG
Jeudi 14h-18h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances
Semestre 4 et 6, hebdomadaire, 8 séances
En groupe, évaluation continue
2 ECTS
Rencontres trans-disciplinaires dans les processus de création et les moyens de restitution tels que la vidéo, l’animation, la photographie, l’installation. Capacité à travailler en autonomie dans la recherche et les expérimentations d’œuvres mixtes. Maîtrise des outils techniques. Capacité d’analyse du parti pris de la mise en œuvre, de la mise en espace et de l’intention critique et formelle. La production plastique s’appuie sur des œuvres manifestes du cinéma et/ou de l’art contemporain, à partir desquelles l’étudiant réécrit un projet personnel. La réalisation appréhende les nouvelles formes numériques et les enjeux des hybridations plastiques.
L’évaluation se fait sur la base de l’évolution des recherches et références. Synthèse écrite, note d’intention, scénario, story-board, trame documentée. Archivage numérique et physique des expérimentations, cahier de recherches, captation vidéo installation finalisée.
Références
COGITORE, Clément, Braguino, 2017, Documentaire, 50 minutes.
DARS, Jean-François et PAPILLAULT, Anne, Histoires courtes, Série documentaire scientifique.
FURTADO, Jorge, L’île aux fleurs, 1989, Documentaire, 15 minutes.
KENTRIDGE, William – Migreurop – Université de Strasbourg, Marcher : une double exposition sur les réalités migratoires, 2017.
MARKER, Chris, Chat perché, 2004, Documentaire expérimental, 59 minutes.
Xavier GIRARD
POPI – Cours-projet 2 & 3 DVG
Jeudi 14h-18h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances
Semestre 4 et 6, hebdomadaire, 8 séances
En groupe, évaluation continue
2 ECTS
Il y a quelques mois, au marché aux puces d’Orléans, Xavier Girard découvrait une collection inédite de curieux fanzines : des originaux, dessinés à la plume et mis en couleur à l’encre, perdus au milieu de milliers de bandes dessinées commerciales des années 50 et 60. Aujourd’hui, est réuni un corpus de 1000 fascicules illustrés par un enfant d’Orléans, Norbert Moutier, et sa mère, entre 1946 et 1960. S’y ajoutent environ 700 négatifs de photographies de famille couvrant la même période. Ces documents forment le matériau principal d’une exposition qui sera entièrement conçue avec les étudiants du POPI pour mars 2023. Il s’agira à la fois de s’approprier le corpus et le contexte, de travailler sur la matérialité et la mise en espace de ces documents, de créer supports de communication et de médiation autour de l’exposition.
Le premier semestre (S3 & S5) permettra à la fois de rassembler et d’explorer le potentiel du matériau (en ateliers photo, en création d’une base de données ou en typographie notamment) en vue d’une journée d’étude spécifique.
Le second semestre (S4 & S6) permettra de concevoir le projet dans son ensemble (scénographie, communication), de développer les outils spécifiques de médiation numérique autour des documents.
Références
DEJASSE, Erwin, Bande dessinée, art brut et dissidence, Neuvième art 2.0, Angoulême, CIBDI, 2010.
DE MARS, L.L., Exposer la bande dessinée ?, Paris, Adverse, 2019.
LETOURNEUX, Matthieu, Fictions à la chaîne. Littératures sérielles et culture médiatique, Paris, Éditions du Seuil, 2017.
Lionel BROYE
POPI – Cours-projet 2 & 3 DVG
Jeudi 14h-18h
Semestre 3 et 5, hebdomadaire, 10 séances
Semestre 4 et 6, hebdomadaire, 8 séances
En groupe, évaluation continue
2 ECTS
L’expression Internet of Everything convoque l’idée d’un écosystème où tous les ordinateurs et périphériques électroniques peuvent communiquer entre eux, s’incarnant actuellement dans plusieurs technologies controversées telles que la blockchain, les cryptomonnaies, la 5G, etc., réactivant, à tort ou à raison, les peurs les plus technophobes des romans d’anticipation du XXème siècle (monde déshumanisé, machines autonomes, épuisement accéléré des ressources, cyber-guerres, etc.) Malgré cela, les artistes et les designers ont toujours été curieux et attentifs aux possibilités créatrices suscitées par les réseaux de télécommunications et les avancées technologiques qui en découlent. Tout en étant à l’écoute de ces “inquiétantes innovations”, comment les artistes et les designers peuvent-ils les utiliser et tenter de porter un regard sensible et critique sur leurs usages ? Quels sont aujourd’hui les différents réseaux alternatifs et/ou obsolètes encore à disposition des artistes et des designers susceptibles de modifier et enrichir leur point de vue ?
C’est en prenant exemple sur des cas concrets s’inscrivant dans les grandes lignes abordées ci-dessus, que les étudiantes et étudiants, équipés de logiciels et de machines open source, sont amenés à expérimenter divers dispositifs d’installations d’art et de design en réseau afin de tenter de formuler une réponse sensible, singulière, consciente et peut-être moins toxique, en régime numérique.
Références
BASTIDE, Raphael, Renaming The Web, Rinomina, Paris, 2018.
SHAW, Jeffrey, Legible City, 1989.
VILAS-BOAS, Filipe, The Punishment, 2016.
raspberrypi.org
Illus-tra(c)tion
Cheyenne OLIVIER
Module 2 DVG
Jeudi 9h-13h
Semestre 3, hebdomadaire, 10 séances, en groupe, évaluation continue
2 ECTS
Le mot illustration vient du latin « il-lustrare », qui signifie enlever la saleté (lustro), laver et faire briller. Il est proche de « lux », la lumière, qui a donné le mot « enluminures », l’une des premières formes d’illustration dans les manuscrits anciens où sa fonction était de transmettre la parole divine et éclairée au peuple. Illustrer une chose, c’est l’éclairer, la rendre visible, claire et évidente aux yeux de tous. Cela suppose que cette chose soit cachée dans l’ombre et hors de portée immédiate. Il s’agit alors de la ramener, de l’attirer à nous de manière à mieux la considérer et la valoriser. Mais quelle est cette chose que l’illustrateur, à travers son médium propre, peut décider d’éclairer ? Est-ce une idée ? Un objet, un lien, une pensée, une parole, une personne, une scène, un information, un appel à l’action ? Comment attirer le regard et l’intérêt d’autrui vers les sujets qui nous semblent importants ? Comment l’illustration peut-elle informer et accompagner les représentations collectives du monde dans lequel nous vivons ? Dans ce cours, les problématiques sociales, économiques et environnementales actuelles constituent un support de réflexion graphique et narrative. Nous abordons les diverses dimensions techniques et plastiques de l’illustration à travers des exercices simples, tout en interrogeant l’illustration comme moyen de réfléchir sur le monde, pour soi et pour les autres.
Références
BANERJEE, Abhijit, DUFLO, Esther, Repenser la pauvreté, Paris, Seuil, 2012.
BOULAIRE, Cécile, Lire et choisir ses albums, petit manuel à l’usage des grandes personnes, Paris, Didier Jeunesse, 2018.
DEFOURNY, Michel, De quelques albums qui ont aidé les enfants à découvrir le monde et à réfléchir, Paris, Archimède-l’École des loisirs, 2013.
DUFLO, Esther, OLIVIER, Cheyenne, Lilou et ses amis, Paris, Seuil jeunesse, 2020.
KAENEL, Philippe, Le métier d’illustrateur, RodolpheTöpffer, J.J. Grandville, Gustave Doré, Paris, Editions Messène, 1996.
Olivier SOULERIN
Module commun aux deux mentions 2 DOE & DVG
Vendredi 9h-13h
Semestre 3, hebdomadaire, 10 séances, en groupe, évaluation continue
2 ECTS
Cet atelier est à envisager comme une veille créative, un temps exploratoire et de manipulations plastiques. À travers les différentes pistes de travail proposées, il s’agit de nourrir et d’approfondir l’expérience de la couleur dans sa relation à la forme et à l’espace.
Les étudiantes et étudiants effectuent des aller-retours entre les différents espaces, gestes et outils, qu’ils soient physiques ou numériques. De l’esquisse à la réalisation se développent des combinaisons et hybridations de gammes. À la lisière des Shaped Canvas, sous l’éclairage des monochromes, avec Forme & Contre-forme, il s’agit de « faire naître une forme sur le bout des doigts avec une couleur sur le bout de la langue …»
Références
ALBERS, Joseph, Formulation Articulations, Londres, Thames & Hudson, 2006.
KELLY, Ellsworth, JUDD, Donald, Ecrits 1963- 1990, Paris, Daniel Lelong éditeur, 1991.
KULA, Daniel, Materiology, Birkhauser Libri, 2012 https://oxman.com https://neri.media.mit.edu/assets/pdf/Publications_ME.pdf
DE LOISY, Jean, Formes Simples, Metz, éditions du Centre Pompidou-Metz, 2014.
MATISSE, Henri, Matisse et Tériade, exposition, musée Matisse, Le Cateau-Cambrésis, 1997.
Exploring an art paradigm and it’s legacy
DE MÉRÉDIEU, Florence, Histoire matérielle & immatérielle de l’art moderne, Paris, Bordas, 1994.
PERROT, Antoine, BRIAND-PICARD, Claude, Collectif, La couleur importée – Ready Made color, Paris, Positions, 2002.
Thierry VIVIEN
Module 2 & 3 DVG
Vendredi 9h-13h
Semestre 3, 4, 5, hebdomadaire, 10 séances, en groupe, évaluation continue
2 ECTS
Dans le contexte de l’initiation aux techniques de gravure à l’eau-forte et d’impression (gravure au mordant sur métal, puis son impression sur un support papier réceptacle), il s’agit d’évaluer la capacité d’adaptation et de réactivité, méthodologique et technique, face à un inattendu, un imprévu extérieur incontournable, qui impose de revoir ou de faire évoluer son travail, plus précisément une image. On aborde ainsi les notions d’état, d’effacement, de correction, de retouche, de repentir, de palimpseste, d’adaptation et de variation. Enfin, à l’épreuve des impressions, il est question de la notion d’apparition, de disparition, de transformation du signe dans le temps de l’image, temps qui est révélé in fine par les états successifs. Ces états permettent de retracer l’histoire du signe gravé, son évolution et la genèse de ses transformations.
Références
BAER, Brigitte, Picasso – gravures 1900-1942, RMN, Paris, 1996
CLOUZOT, Henri-Georges, Le Mystère Picasso, Film documentaire, 1956
Laurent BAUDE et Paul de LANZAC
Module 2 & 3 DVG
Vendredi 9h-13h
Semestre 3, 4, 5, hebdomadaire, 10 séances, en groupe, évaluation continue
2 ECTS
Il est proposé d’appréhender la photographie par le geste, en menant dans un premier temps des petits projets individuels afin de faire naitre du sens au travers de ses prises de vue.
Puis tout en questionnant la photographie dans ses rapports au texte, au outils de représentations,
Il sera possible de confronter la photographie à l’espace de la page, aux techniques d’impressions, aux contextes de diffusion et de mise en espace.
Il s’agira de développer petit à petit un regard critique et analytique sur l’image, de faire émerger les enjeux d’un projet de sa mise en oeuvre à sa forme aboutie avec la volonté d’ouvrir et questionner l’ensemble de la chaine de production jusqu’à la mise en forme.
Contenu
– utilisation des outils de prise de vue : contrôle et mesure de la lumière naturelle, utilisation d’un reflex numérique et argentique,
– la photographie argentique : développement, tirage,
– la photographie numérique : les formats, l’acquisition, résolution d’analyse, traitement de l’image, l’impression,
– la prise de vue en studio : contrôle et gestion de la lumière artificielle, les outils d’enregistrement et de captation,
– acquérir une culture photographique à partir d’une sélection d’oeuvres choisies et d’analyses de démarches photographiques,
– identification d’une bibliographie,
– développer ses propres outils méthodologiques pour l’élaboration et la réalisation d’un projet photographique au service d’une recherche personnelle.
Références
BAQUÉ, Dominique, Pour un nouvel art politique, de l’art contemporain au documentaire, Paris, Flammarion, 2004.
BARTHES, Roland, La chambre claire (notes sur la photographie), Paris, Gallimard, 1980.
DUBOIS, Philippe, L’acte photographique et autres essais, Paris, Nathan Université, 1991.
KRAUSS, Rosalind, Le photographique, Paris, Macula, 1992.
SONTAG, Susan, traduction française, Sur la photographie, Paris, 10/18, 1983.
Réalité – Fiction
Maurice HUVELIN et Stéphane BÉRARD
Module 2 DVG
Vendredi 14h-18h
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances, en groupe, évaluation continue
Acquisition des notions d’écritures scénario, note d’intention et storyboard, en vue d’une mise en œuvre audiovisuelle. Capacité à travailler en autonomie dans la recherche et l’expérimentation d’une réalisation mixte et/ou animée. Capacité d’analyse du parti-pris narratif, du scénario, de la réalisation, du montage, du design sonore et de l’intention critique et formelle. La production plastique s’appuie sur une œuvre manifeste de l’histoire du cinéma autour de la notion d’utopie / dystopie, à partir de laquelle l’étudiante ou l’étudiant réécrit le langage cinématographique et enrichit son projet personnel.Évaluation sur l’évolution des recherches. Synthèse écrite, note d’intention, scénario, story-board. Archivage numérique et physique des expérimentations, cahier de recherches, vidéo finalisée.
Références
KENTRIDGE, William, More Sweetly Play The Dance, 2015.
KUBRICK, Stanley, Orange mécanique, 1979, 137 minutes.
SERREAU, Coline, La Belle verte, 1996, 99 minutes.
SVIRSKY, Sasha, My Galactic Twin Galaction, 2020, 6 minutes.
TRUFFAUT, François, Fahrenheit 451, 1966, 112 minutes.
Rafal BORKOWSKI
Module 2 DVG
Lundi 14h-18h
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances, en groupe, évaluation continue
Contenu + Algorithme = Image
Basile JESSET
Module 3 DVG
Vendredi 9h-13h
Semestre 5, hebdomadaire, 10 séances, en groupe, évaluation continue
2 ECTS
Il est désormais de plus en plus fréquent de croiser des identités graphiques fortes conçues autour d’un algorithme. En effet, de nombreux studios s’essayent à découvrir ces nouveaux horizons et cela par diverses entrées (typographie générative, image procédurale, mise en page automatique, etc…). L’objectif de ce module est de saisir les enjeux qui motivent ces studios, en particulier autour de l’image générative. Bien qu’en étant inscrite dans le paysage artistique depuis plusieurs décennies, cette manière de produire des images porte aujourd’hui des questions centrales sur la pratique du design graphique. La majeure partie du module vise à expérimenter la création d’images génératives, avec les trois principaux langages du Web HTML, CSS, et JS. Novices et praticiens confirmés sur le développement Web sont les bienvenus dans ce module.
Références
DALMON, Gérard, My google body, 2005.
JACQUEMET, Adrien, JESSET, Basile, Identité visuelle ÉSAD Orléans, 2020-2021. https://jpo21.esadorleans.fr
WECKE, Martin, Triebwerk, 2017.
Exploration graphique / habiller la chimère
Samuel ROUX
Module 3 DVG
Jeudi 9h-13h
Semestre 5, hebdomadaire, 10 séances, en groupe, évaluation continue
2 ECTS
Le module propose un travail sur l’objet graphique interdisciplinaire, basé sur la recherche plastique autour de la transmission d’une idée, réaliste ou illusoire, d’une volonté, d’une utopie… Avec les moyens à disposition et au fur et à mesure des expérimentations, indispensables à la réalisation d’une expression personnelle, ce travail sur le sens, l’engagement, l’argumentation, mène à la découverte du langage plastique de l’étudiante ou de l’étudiant. La conception graphique dépasse l’idée de l’affiche ou du logo. Le module aborde la déclinaison, la décomposition, la hiérarchisation des éléments mis en jeu (image, signe, typographie, rythme…) à travers l’habillage du message, de l’événement ou du manifeste. Il est demandé aux étudiantes et aux étudiants d’imaginer les supports de communication les plus pertinents, les plus surprenants, les plus adéquates.
Références
WLASSIKOFF, Michel, Exposer, s’exposer, Galerie Anatome, Paris, Editions du Panama, 2005.
ZACCARIA, Diego, L’affiche, paroles publiques, ed. Textuel, 2008.
Uli MEISENHEIMER
Studio 2 & 3 DVG
Jeudi 9h-13h
Semestre 3, 4 et 5, hebdomadaire, 10 séances, en groupe (jauge : 4 étudiant·e·s), évaluation continue
2 ECTS
Conception de l’identité graphique et mise en page du Livret des écrits du DNA pour les deux mentions.
Gunther LUDWIG
Cours 2 DVG
Vendredi 14h-16h
Semestre 3, en groupes
1 ECTS
Olivier Bouton
Module 2 & 3 DVG
Jeudi 14h-18h
Semestre 3 & 5, hebdomadaire, 10 séances, en groupe (jauge : 4 étudiants), évaluation continue
2 ECTS
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances, en groupe (jauge : 4 étudiants), évaluation continue
2 ECTS
Ce cours forme les étudiants à la scénographie et montage des expositions de l’ÉSAD Orléans (4 à 5 expositions par an)
Sébastien PONS / Eric VERRIER
3 DVG (commun 3 DOE)
Lundi 18h-20h
Semestre 5 & 6, en petits groupes (jauge : 15 étudiant·e·s)
S. PONS / Ce cours propose à chaque étudiante ou étudiant, à partir de ses recherches et productions, d’élaborer la mise en espace de ses travaux plastiques et de réfléchir à la notion d’exposition. L’objectif est de développer autant la pratique que la critique.
Cette mise en situation permet d’interroger aussi bien la narration du projet que sa présentation, d’envisager les échelles de représentation en même temps que celle de la monstration, de prendre également en charge les modalités de consultation, voire d’interaction, avec le public.
Les conditions d’accrochage sont celles de la mise en exposition dans une salle ou un lieu dédié.
Références
LEMOINE, Serge, ABADIE, Daniel, BEAUFFET, Jacques, DAVID, Catherine, Le cadre et le socle dans l’art du 20e siècle, Université de Bourgogne et Paris: Musée national d’art moderne Centre Georges Pompidou, Centre national des Arts Plastiques, 1987
PUTMAN, James, Le musée à l’œuvre : le musée comme médium dans l’art contemporain, Paris, Thames & Hudson, 2002
Rafal BORKOWSKI / Philippe TARRAL
3 DVG (commun 3 DOE)
Lundi 18h-20h
Semestre 5 & 6, en petits groupes (jauge : 15 étudiants)
Andrée FUREY
Cours de langue 2 & 3 DOE & DVG
Mardi et jeudi 9h-18h, en fonction des autres cours
Semestre 3, 4, 5, en séance ou en petits groupes, évaluation continue
2 ECTS / semestre
Semestre 6, en séance ou en petits groupes, évaluation continue
1 ECTS
Entraînement à l’oral : il s’agit de présenter un travail ou projet artistique, défendre et justifier ses choix, découvrir en anglais des artistes ou designers contemporains afin de développer à la fois un sens critique et le vocabulaire.
Entraînement à l’écrit par le biais de résumés à rédiger sur des conférences, articles ou vidéos envoyés chaque semaine.
Rédaction de comptes-rendus détaillés d’ateliers ou séminaires.
Références
Liste non exhaustive de sites web en anglais et pouvant être modifiée selon les besoins des étudiants
dezeen.com
TEDtalks.com
designboom.coom
bigthink.com
architecture.week
tate.org.uk
creativebloq.com
Sophie MONVILLE
Théorie 2 DOE & DVG
Mercredi 9h-13h
Semestre 3, hebdomadaire, 10 séances, classe entière, évaluation finale
2 ECTS
Histoire de l’art occidental du vingtième siècle à nos jours : panorama général prenant en compte la diversité des champs de la création des avant-gardes à nos jours et focus sur des démarches et pratiques singulières interrogeant les nouveaux territoires de l’art. Ce cours a pour objectif de doter l’étudiante ou l’étudiant de jalons divers dans l’histoire des idées et des mouvements et d’un corpus de références en lien avec la scène artistique internationale contemporaine et l’histoire du design. Il a également pour tâche de lui permettre de faire des ponts et suppose une aptitude à l’analyse acquise par la confrontation avec les œuvres et les médias de notre temps.
Référence
ARCHER, Michael, L’art depuis 1960, Paris, Thames et Hudson, 2002
BLISTÈNE, Bernard, Une histoire de l’art du XXe siècle, Beaux-Arts Magazine/Centre Pompidou, 2005
RUSH, Michael, Les nouveaux médias dans l’art, Paris, Thames et Hudson, 2000.
TIBERGHIEN, Gilles, Land Art, Paris, Carré, 1993
VAN ASSCHE, Christine, Collections Nouveaux Médias Installations, Paris, Centre Pompidou, 2006
Didier LAROQUE
Théorie 2 DOE & DVG
Mercredi 17h-19h
Semestre 3, hebdomadaire, 10 séances, classe entière, évaluation finale
2 ECTS
Mercredi 14h-18h
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances, classe entière, évaluation finale
3 ECTS
Lecture commentée des textes fondateurs de l’esthétique et de la philosophie de l’art, depuis Baumgarten jusqu’à Hegel.
Références
SHERRINGHAM, Marc, Introduction à la philosophie esthétique, Paris, Payot, 2003
Gunther LUDWIG
Théorie 2 DVG (commun 2 DOE)
Mercredi 9h-13h
Semestre 4, hebdomadaire, 8 séances, en classe entière, évaluation finale
3 ECTS
Le cours a pour objectif de donner des repères solides sur la théorie de l’art contemporain, comment celle-ci interagit, anticipe ou réfléchit les pratiques artistiques et les œuvres. Il s’agit de s’intéresser aux questions de création, de production, mais aussi de monstration et de contextes. A partir d’une introduction historique partant de la Renaissance, l’âge classique vers le début de la modernité, le cours s’attache à la période du XXe siècle à nos jours. Il met en lumière les grands courants de pensée sur l’art, à partir de figures issues du champ de l’art ou plus largement des sciences humaines ; notions d’autonomie esthétique, d’avant-garde, de théorie des médias, de réception et de relation, de post-modernité, d’études culturelles et post-coloniales, etc. Le cours se construit avant tout sur l’étude de textes, lus et discutés ensemble et à partir de l’analyse d’œuvres, de projets d’expositions, de parcours d’artistes. Le temps du cours est divisé en deux, un volet fait d’interactions entre l’enseignant et les étudiants, un autre volet où les étudiants, en petits groupes, travaillent sur des « cas » concrets de manière active.
Références
APPADURAI, Arjun, Après le colonialisme : les conséquences culturelles de la globalisation, Payot, 2005.
BENJAMIN, Walter, L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, Allia, 2003.
HARRISON, Charles, WOOD, Paul, Art en théorie 1900-1990 une anthologie, Hazan, 1997.
JIMENEZ, Marc, Qu’est-ce que l’esthétique ?, Gallimard, 1997.
DE MÉRÉDIEU, Florence, Histoire matérielle et immatérielle de l’art moderne, Larousse, 2004.
MERSCH, Dieter, Théorie des médias, une introduction, Les Presses du réel, 2018.
O’DOHERTY, Brian, Inside the White Cube, L’espace de la galerie et son idéologie, JRP Editions, 2009.
SZEEMANN, Harald, Ecrire les expositions, La lettre volée, 1996.
Laurent BAUDE
Théorie 3 DVG
Vendredi 14h-18h
Semestre 5, hebdomadaire, 5 séances, classe entière, évaluation finale
1 ECTS
“Juste une image ! ou une image juste ?” Jean-Luc Godard
L’évolution de l’image dans notre quotidien marque des changements dans nos pratiques et dans nos usages. A partir d’analyses d’exemples choisis, nous survolons l’histoire de la photographie et des images imprimées du XIXe à nos jours, et réagissons à l’actualité des images. Des causeries avec des praticiens invités (échanges libres) autour de l’actualité de l’illustration, du film d’animation, du graphisme, des pratiques et cultures numériques viennent ponctuer notre réflexion collective.
Contenu
– actualité de l’image,
– l’histoire de l’image imprimée au travers de la photographie,
– développer une culture photographique à partir d’analyses d’une sélection d’œuvres
Références
BAQUÉ, Dominique, Pour un nouvel art politique, de l’art contemporain au documentaire, Paris, Flammarion, 2004
CHEVRIER , Jean-François, Documents de culture, documents d’expérience, Communications, 79, Des faits et des gestes. Le parti pris du document, 2, sous la direction de Jean-François Chevrier et Philippe Roussin, pp. 63-89., 2006
BADGER, Guerry, PARR, Martin, Le livre de photographies, volume 1 à 3, édition Phaidon, 2005, 2007, 2014
Études photographiques, Revue francophone éditée par la Société française de photographie de 1996 à 2017 , fondée par André Gunthert https://journals.openedition.org/etudesphotographiques/
L’image sociale / Le carnet de recherches d’André Gunthert http://imagesociale.fr
L’Atelier des icônes / Carnet de recherches d’André Gunthert (archive) http://histoirevisuelle.fr/cv/icones/
Victor GUÉGAN
Théorie 3 DVG
Vendredi 14h-18h
Semestre 5, hebdomadaire, 5 séances, classe entière, évaluation finale
1 ECTS
Depuis l’après-guerre, nombre de crétaeurs venant de champs variés (artistes, poètes, éditeurs et graphistes …) se sont saisis du médium du livre et, plus généralement de l’imprimé pour en faire un matériau d’expérimentationou un espace d’exposition d’un nouveau gendre. Cette histoire, encore entrain de s’écrire, étant encore difficile à circonscrire, le cours ne recherche pas l’exhaustivité. Il propose de présenter et de réfléchir autour du travail de dix figures de cette histoire, dont la plupart sont directement en lien avec l’histoire ou les questionnements propres au design graphique et à la matérialité de l’objet.
Références
BUQUET, Benoit, Graphics, Art & design graphique aux États-Unis : George Maciunas, Ed Ruscha, Sheila Levrant de Bretteville, Presses universitaires François-Rabelais, 2019
COLL., « Publications d’artistes : de l’atelier à la bibliothèque et vice-versa », Journal de l’Université d’été de la Bibliothèque Kandinsky, n° 5, 2018
COLL., Seth Siegelaub : Beyond Conceptual Art, Walter König – Stedelijk Museum, 2016
DUPEYRAT, Jérôme, Entretiens – Perspectives contemporaines sur les publications d’artistes, Incertain Sens, 2017
MŒGLIN-DELCROIX, Anne, Esthétique du livre d’artiste, Une introduction à l’art contemporain, Jean-Michel Place, 1997
Marie LECHNER
Théorie 3 DVG
Lundi 16h-18h
Semestre 5, hebdomadaire, 10 séances, classe entière, évaluation finale
2 ECTS
Il y a des média parce qu’il y a de l’altérité écrit Dieter Mersch dans son livre Théorie des médias : une introduction. Le terme altérité renvoie à ce qui est autre, à un autre dont l’accès nous est refusé. Il faut alors un tiers afin d’effectuer la médiation.
Sous le concept de média sont agglomérés des éléments très disparates, les moyens de communication classique comme la voix ou l’écriture, les technologies comme l’imprimerie ou la photographie ou encore les moyens de communication de masse comme la radio, le film, la télévision ou Internet. C’est sans doute à McLuhan que revient le mérite d’avoir élargi considérablement la notion en désignant par « médium » tout prolongement technologique de nous-mêmes.
Les média ont pour particularité d’être à la fois des objets intermédiaires et un environnement, un milieu, agissant ainsi en nous, autour de nous et entre nous. Les média ne sont pas des outils qui nous restent extérieurs mais des extensions de nous-mêmes ou des milieux qui nous traversent. Pour mieux saisir l’impact des médias sur nos manières de percevoir et de ressentir, ce cours d’introduction mobilise des figures comme l’ange, le virus, le cyborg, ou encore le Vampyrotheutis Infernalis, monstre des abysses imaginé par Flusser, fable animale qui peut se lire comme une description de notre mode d’immersion dans le numérique. Nous aborderons également la spécificité matérielle des média et ses conséquences sur les modes d’attention.
Références
CITTON, Yves, Pour une écologie de l’attention, Paris, Seuil, 2014.
FLUSSER, Vilém, Vampyroteuthis Infernalis, Bruxelles, Zones sensibles, 2015,
FLUSSER, Vilém, La Civilisation des médias, Oberhausbergen, Circé, 2006.
HARAWAY, Donna, Manifeste cyborg et autres essais, Paris, Exils, 2007.
HAYLES, Katherine, Lire et penser en milieux numériques, Attention, récits, technogenèse, Grenoble, UGA Éditions, 2016.
MCLUHAN, Marshall, Pour comprendre les médias, Paris, Seuil, 2015.
PARIKKA, Jussi, Qu’est-ce que l’archéologie des média ?, Grenoble, UGA Éditions, 2018.
Catherine BAZIN
Théorie – 3 DOE & DVG
Mardi 18h-20h
Semestre 5, 10 séances, en classe entière, évaluation finale
1 ECTS
Les séances « Initiation à l’économie de projet” ont pour objectif de préparer à la vie professionnelle : statuts, réseaux, lieux d’incubation, cahiers des charges, devis et contrats – propriété intellectuelle.
L’École Supérieure d’Art et de Design d’Orléans et l’École Nationale Supérieure d’Art de Bourges ont engagé depuis plusieurs années une politique de collaboration étroite afin d’offrir une offre complète en matière d’enseignement supérieur artistique en Région Centre-Val de Loire. Ce partenariat permet la mise en place de formations et de projets pédagogiques communs et l’échange d’étudiantes et étudiants et d’enseignements.
Les étudiantes et étudiants intégrés à ce parcours de chacune des écoles passent une journée par semaine dans l’autre école pendant le 2e semestre de leur 2e année (S4). Dans la mesure du possible, ils travaillent en équipe ou en binôme (un étudiant en design / un étudiant en art). Les étudiants de chaque école suivent un parcours adapté en S5.
Contact : Secrétariat pédagogique > sp@esad-orleans.fr
Sensibilisation à la recherche 2 & 3 DOE & DVG
4 workshops / an, en groupe, évaluation continue
2 ECTS / semestre
conçue par Rafal BORKOWSKI et Samuel ROUX
Feux doux est une invitation à réfléchir sur la nécessité de vivre avec son propre temps. La crise sanitaire que l’humanité traverse pousse à nous interroger sur nos habitudes et à porter un regard critique sur nos comportements face à l’état du monde. Cette “pause“ révèle à quel point la remise en cause de nos modes de consommation et de production peut être salutaire. Nous avons observé, à quel point, devant l’urgence, une suspension ou un allègement de la suractivité humaine est possible.
Le confinement nous a offert du temps. Du temps gratuit, inattendu, inespéré, à prendre, à gagner, à perdre ou à donner.
Ce temps, nous allons tenter de l’utiliser au profit d’un “temps de cerveau humain“ créatif (et non pas offert et disponible, comme le proposait en 2004 le PDG d’une grande chaîne de télévision privée à propos de la publicité).
L’élaboration d’une production graphique repose sur plusieurs étapes. Si la question de l’échéance, la “deadline“, est déterminante, il faut apprendre à se connaître pour y parvenir sereinement. Chacun devra prendre la liberté de travailler à son rythme et échelonner son parcours sans que la notion de finalisation soit, dans un premier temps, un objet de pression. Nous revendiquons une production graphique critique et singulière s’appuyant sur le temps qu’il faut et non le temps qu’il fait, en nous autorisant, si besoin, à contourner, détourner voire même se passer du protocole et des outils de conceptions imposés par le marché.
Références
ROSA, Hartmut, Accélération, Une critique sociale du temps, Paris, La Découverte, 2010.
VARGAS, Fred, L’humanité en péril, Paris, Flammarion, 2019.
conçue par Laurent BAUDE, Paul DE LANZAC et Quentin JUHEL
Ce projet entre l’ÉSAD Orléans et Les Tanneries autour de l’historique du site propose un regard singulier sur l’histoire de ce patrimoine industriel et sa nouvelle fonction de centre d’art contemporain. Lieu d’émergence du geste contemporain, de médiation de l’œuvre, l’histoire des Tanneries s’écrit autour de rencontres fugaces entre artistes, les œuvres et le site.
Construites en 1947, Les Tanneries sont un site de production industriel jusqu’en 1967. Le site devient alors lieu de stockage jusqu’à son abandon pour devenir une friche. A partir de 2007, les tanneries acquises par la ville d’Amilly accueillent de nombreux artistes dans le cadre de résidences de création. Réhabilité par un projet réalisé par l’architecte Bruno Gaudin, le centre d’art est inauguré en 2016. La singularité du site se définit au regard des dispositions du lieu à favoriser l’émergence du geste artistique. Le centre privilégie les échanges qui se construisent à travers les notions d’atelier et de fabrique, d’une prise de conscience du geste dans son acceptation artistique, politique et sociale.
En s’appuyant sur les fonds d’archives, les étudiants sont invités à produire leurs propres iconographies au service d’une édition en Web To Print destinée à valoriser les différentes histoires des lieux.
Les étudiants auront à enquêter, rencontrer, collecter, organiser pour communiquer le résultat de leurs recherches dans un espace virtuel à créer, à organiser et à coder entre art et document.
Références
CHAMARET, Sandra, HORELLOU, Loïc, « Transmission de données », Penser, classer, représenter, Back Office, n°2 , Paris, B42 et Fork éditions, 2018.
CHEVRIER, jean-François, Des Territoires – Un séminaire , une exposition – 1994 – 2001, Paris, édition ENSBA, 2001.
DERRIDA, Jacques, Lettre à un ami japonais, octobre 1985.
DIDI-HUBERMAN, Georges, L’Image survivante, histoire de l’art et temps des fantômes selon Aby Warburg, Paris, Édition de Minuit, collection Paradoxe, 2002.
ENSADLab, EnsadLab invite PrePostPrint, Enjeux des systèmes de publication libres et des outils alternatifs pour la création graphique, Paris, Ensad, 3-4 avril 2018.
FAUCHIÉ, Antoine, « Une chaîne de publication inspirée du web », quaternum.net, in carnet, 2017.
WARBURG, Aby, L’atlas Mnémosyne, Paris, édition l’écarquillé, 2019.
Conçue par Uli MEISENHEIMER et Olivier SOULERIN
Terrain expérimental au croisement du design graphique et de la théorie-pratique de la couleur.
1 – Série / variation / déclinaison / évolution / progression
2 – Compositions sérielles d’images, de formes, de lettres, en appliquant des variations d’échelle, quantité, direction, négatif / positif, symétrie / asymétrie, matière / texture / trame, transparence, superposition…
3 – Séquence dans la recherche conceptuelle de projets graphiques > identité visuelle, affiche, édition, packaging…
4 – Noir–blanc / couleur > rythme de la mise en pages d’une édition, d’une série d’affiches…
5 – Vide / plein > fond / forme (imbrication formelle – contraste de quantité / de proportion) > interactions formelles / interactions des couleurs > cadrage > format / contexte > équilibre / déséquilibre
6- Net–flou / lisible–illisible / visible–invisible > ensembles monochromes > ensembles polychromes > le rôle des contrastes
conçue par Claire DUMONT et Florent DELOISON
“La porte refusa de s’ouvrir et déclara : – Cinq cents, s’il vous plaît. À nouveau, il chercha dans ses poches. Plus de pièces ; plus rien. – Je vous paierai demain, dit-il à la porte. […]. Les pièces que je vous donne constituent un pourboire, je ne suis pas obligé de vous payer. – Je ne suis pas de cet avis, dit la porte. Regardez dans le contrat que vous avez signé en emménageant dans ce conapt. Il trouva le contrat dans le tiroir de son bureau […]. La porte avait raison; le paiement pour son ouverture et sa fermeture faisait partie des charges et n’avait rien de facultatif. – Vous avez pu voir que je ne me trompais pas, dit la porte avec une certaine suffisance.”Philip K. Dick, Ubik, 1969.
Mon smartphone me parle. L’ascenseur me parle. La pompe à essence me parle. Nous sommes entourés d’objets doués de paroles, ou que nous pouvons commander au son de notre voix. Un improbable dialogue s’engage alors, entre mauvaise compréhension et manque de conversation et d’interaction. Cette sonde sera l’occasion de nous interroger sur le statut de ces objets connectés, sur la reconnaissance vocale et la synthèse de parole et le dialogue avec ces objets inanimés. Les étudiants seront invités à concevoir et réaliser des objets ludiques et des espaces à jouer, à mi-chemin entre les jeux de plateaux et les objets connectés. Loin du statut d’assistant domotique, l’objet pourra ainsi devenir vecteur de communication entre les joueurs.
Références
CAILLOIS, Roger, Des jeux et des hommes, Gallimard, Paris, 1958.
HUIZINGA, Johan, Homo ludens, essai sur la fonction sociale du jeu, Gallimard, Paris, 1988.
https://www.creativeapplications.net/
https://youtu.be/9MoHnOfIH6M
conçue par Laurence SALMON et Eric VERRIER
L’identification du besoin est la condition première de la production du design. On peut distinguer : les besoins vitaux, les besoins authentiques, les besoins artificiels, les besoins légitimes, les besoins réels… Par le biais d’une recherche créative, cet atelier invite les étudiantes et les étudiants à questionner cette notion en envisageant les nouveaux comportements et modes de vie soumis aux bouleversements environnementaux et aux aléas du changement climatique. L’élaboration de la recherche s’appuie sur un premier travail d’études de textes choisis (Jean Baudrillard, Matthew Crawford, André Gorz, Razmig Keucheyan, Serge Latouche, Victor Papanek, Pierre Sansot…) qui permet de préciser des contextes d’intervention. L’atelier aborde l’ensemble des problématiques du design avec une volonté d’ancrer le projet sur le besoin et sur l’usage. Les échelles d’interventions sont multiples et vont de l’objet à l’espace en passant par le signe.
Références
RAZMIG, Keucheyan, Les Besoins Artificiels, comment sortir du consumérisme, Paris, La découverte, 2019.
conçue par Alessandro VICARI et Nicolas GIRARD
L’ensemble du secteur culturel et patrimonial en France, avant la crise sanitaire de 2020, correspondait à 91,4 milliards d’euros, soit 2,3% du PIB national. Autant, sinon plus importante, est la valeur ajoutée, matérielle et immatérielle, que ce secteur véhicule en termes identitaires et politiques, tant vers les citoyens français que vers le reste du monde.
Dans un entretien radiophonique récent Chris Dercon, président de RMN, affirme :
“Il faut tirer des leçons de cette période. Il faut par exemple, à l’avenir, faire beaucoup plus avec le digital. (…) Tout va changer dans les musées, dans les expositions (…) Le plus important, c’est l’aspect social. Parce que tout d’un coup, on se rend compte qu’on n’est pas seul (…)”.
La sonde entend approfondir la connaissance des modes et des formes de communication du patrimoine culturel afin de les rénover. Il propose aux étudiantes et étudiants de mettre en place de nouvelles expériences de jouissance culturelle et de valorisation du patrimoine.
Références
EAMES, Ray and Charles, Glimpses of USA, USA, 1959. Cinéma expérimental, 30’.
ELIAS, Norbert, La société de cour, Paris, Calmann-Lévy, 1974.
NATALINI, Adolfo, NETTI, Lorenzo, POLI, Alessandro, TORALDO DI FRANCIA, Cristiano, Cultura materiale extra urbana, Firenze, Alinea, 1983.
PETRINI, Carlo, Bon, propre et juste : Éthique de la gastronomie et souveraineté alimentaire, Paris, Éditions Yves Michel, 2006.
POMIAN, Krzysztof, Collectionneurs, amateurs et curieux, Paris-Venise, XVIe-XVIIIe siècle, Paris, Gallimard, 1987.
L’ÉSAD Orléans s’est fixée pour objectif de développer et diversifier les partenariats ainsi que les parcours entre écoles afin de mieux répondre à la diversité des besoins des étudiantes et étudiants.
Neoma Business school fait partie de ces partenariats.
Neoma est une grande école de commerce française dont le parcours TEMA forme en 5 ans des managers dans les domaines du digital. Ce territoire commun autour des questions du numérique a favorisé le rapprochement de nos deux écoles.
TEMA propose aux étudiants de l’ESAD Orléans de passer leur semestre 8 au sein de leur école à Paris ou à Reims, afin de bénéficier d’une initiation au management et à l’entreprenariat.
De même, nous offrons la réciprocité en accueillant au semestre 4 des étudiantes et étudiants du parcours TEMA qui souhaitent cultiver leur créativité technologique et numérique grâce à une immersion dans le design en lien avec les enjeux numériques et environnementaux.
À partir de ses acquis, l’étudiante ou l’étudiant en deuxième cycle construit son parcours, approfondit ses connaissances théoriques, sa culture et développe un projet plastique personnel. Ce projet est au centre de sa formation artistique. Le mémoire est au cœur de sa formation intellectuelle, lui permettant d’articuler l’approche théorique avec l’approche plastique.
Pendant les semestres 7 et 8 (4e année), l’étudiante ou l’étudiant acquiert toutes les bases nécessaires à son projet de diplôme : un accompagnement dans son projet plastique personnel, une formation théorique, un enseignement pratique en anglais. Une période de stage longue d’au maximum 6 mois ou d’un parcours ERASMUS fait également partie de sa formation en 4e année.
De plus, quels que soient la mention et le parcours choisis, l’étudiante ou l’étudiant reçoit un enseignement diversifié et transversal portant sur la question de l’accrochage, la rédaction de projets, les pratiques de la production et de la diffusion ainsi que les spécificités professionnelles du monde de l’art et du design.
Enfin, l’étudiante ou l’étudiant est impliqué dans un temps de travail de recherche collectif ou collaboratif, destiné à l’initier aux logiques et méthodes (ou non-méthodes) de la recherche en art et en design. Ce temps partagé permet de comprendre comment se co-construisent des projets avec des architectes, artistes, designers, ingénieurs, scientifiques, théoriciens ou encore des décideurs politiques et économiques. Ce temps s’incarne dans les Programmes de recherche en Art et en Design (PAD).
La cinquième année se développe autour du projet personnel de l’étudiante ou l’étudiant et d’enseignements qui lui permettent de nourrir son projet et de penser à sa vie professionnelle future. L’étudiante ou l’étudiant reste fortement impliqué dans les PAD. La fin de la cinquième année est marquée par le Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique.
Cette année l’ÉSAD associe deux regards extérieurs. Il s’agira de Isabelle Reiher (directrice du CCCOD de Tours) et de Carole Perdureau (Chorégraphe).
Isabelle Reiher est également commissaire invitée pour l’exposition des diplômés 2022.
Les Programmes de recherche en Art et en Design constituent le cœur de la formation en deuxième et troisième cycles. Articulés au projet artistique de l’école, ils reposent sur des équipes stables constituées non seulement d’enseignants de l’ÉSAD en design, en art, en théorie, des responsables d’atelier, mais aussi d’étudiants en 3e cycle et de chercheurs extérieurs issus de différentes disciplines et champs scientifiques.
Moment de fabrication partagée, un PAD ne distingue plus « pratique » et « théorie ». Tout est acte. Ainsi, un PAD est un temps d’apprentissage croisé de savoirs pratiques, théoriques et techniques, un temps de réflexion partagé (journée d’étude, symposium, colloque), un temps de production collaboratif ou collectif (sous la forme de sessions de travail (worksessions) ou de workshops) et un temps de monstration. Ces trois temps doivent être articulés, dans la mesure où, comme l’écrivait McLuhan, le médium est le message. Des sessions de travail peuvent avoir lieu à l’extérieur de l’ÉSAD Orléans, dans les quartiers et les communes de la métropole ou ailleurs, en France ou à l’étranger. Les étudiantes et étudiants sont directement impliqués dans la logique de création collaborative, partagée ou collective du PAD. Autrement dit, le PAD apprend à poser la question de la gouvernance interne, à se donner une place dans un projet, à partager des ressources, à surmonter le regard de l’autre, à dompter l’échec, à improviser et se contredire, enfin à savoir transformer l’essai en exposition. Il est important de souligner que les PAD ont vocation à initier les étudiantes et étudiants à l’activité de recherche en les associant à celle des chercheurs eux-mêmes. Les travaux réalisés au terme des PAD sont exposés, diffusés et placés sous la responsabilité collective, et idéalement à part égale entre les enseignants-chercheurs et les étudiants-chercheurs du PAD.
Domaine de recherche : Archéologie de la Blockchain
S’il est courant de parler d’un design d’espace, n’existe-t-il pas aussi un design du temps ? Nos appareils d’enregistrement, de stockage et de manipulation de données affectent la perception que nous avons du temps présent ainsi que notre rapport à l’archive, au passé et à l’histoire. Blockchain in Média cherche ainsi à penser le temps à l’aune de l’archivisation du monde, notamment par les blockchains.
Projet de recherche 2021 : Genesis blockchain
La Genesis blockchain est un prototype de blockchain qui répond à deux questions :
Comment résoudre l’algorithme de chiffrement avec le moins d’énergie possible ? Comment utiliser la hauteur des marées pour influer sur le temps et la puissance de calcul ?
Equipe
Enseignants-chercheurs de l’ECOLAB : Lionel Broye (direction), Florent Deloison, Victor Guégan, Marie Lechner, avec le concours d’Emmanuel Guez
Etudiants-chercheurs en DSRD : Gaël Goutard, Basile Jesset, Morgane Stricot
Invités
15 et 16 septembre 2021 : Cyril Makhoul, designer graphique
21 et 22 septembre 2021 : Grégoire Lauvin, artiste (sous réserve)
Programmation à suivre sur le site bim.esadorleans.fr
Partenaires
Collège international de philosophie
École Nationale Supérieure de la Photographie (Arles)
École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre (Bruxelles, Belgique)
École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris
Haute École d’Art et de Design (Genève, Suisse)
La Labomedia (Orléans)
Université Technique de Cottbus (Allemagne)
ZKM (Karlsruhe, Allemagne)
Domaine de recherche : Les mutations de l’édition et les enjeux de la narration et de la fiction.
Dans les années 1990-2000, sous l’effet du déploiement informatique mondial, certains théoriciens ont annoncé la mort du livre. Une mutation de taille pour les métiers de l’édition et le design graphique. En 2020, la question est en réalité de savoir comment s’agencent l’imprimé et le code, la page et l’écran. C’est en ce sens que le programme de recherche cherche à mesurer les effets de l’environnement numérique sur la lecture et l’écriture.
Projet de recherche 2021 : Narration(s) mobile(s)
Application mobile de réalité augmentée permettant de lire des formats imprimés de façon “augmentée” et collection d’objets imprimés de divers formats autour du jeu et de la fiction qui explorent les nouvelles formes graphiques et narratives transmédiatiques déterminées par le code et les machines. Les objets imprimés sont travaillés en animation (vidéo, 3D, illustration…) selon des spécificités techniques spécifiques. Le projet pose les questions de la modélisation propre au code, du récit, de l’interactivité et du rapport homme-machine.
Équipe
Enseignants-chercheurs de l’ECOLAB : Emmanuel Cyriaque (direction), Nicolas Tilly, Sophie Monville.
Étudiants-chercheurs en DSRD : Jessy Asselineau et Leslie Astier.
Invités
Programmation à suivre sur le site emd.esadorleans.fr
Partenaire
HEAD Genève
Domaine de recherche : Le fleuve Loire dans toute sa complexité (géographique, historique, biologique, technique, culturelle, sociale, juridique et politique)
Depuis 2019, le fleuve Loire fait l’objet de réflexions, de débats d’idées sur ce que signifierait l’éventualité de le doter d’une personnalité juridique ; et si Loire devenait sujet de droit ? Au-delà de cette interrogation spéculative, LIGA cherche à saisir dans quelle mesure et jusqu’où un designer peut aujourd’hui agir et trouver de nouvelles formes de cohabitation possible avec ce fleuve, qui a modelé l’existence d’un territoire pendant des millénaires.
Projet de recherche 2021 : Cohabiter avec le fleuve
Avant même de réfléchir à ce que pourrait être la cohabitation avec un fleuve doté d’une personnalité juridique, le programme de recherche a démarré par un temps d’observation en réalisant un voyage d’étude de la source à l’estuaire. Un travail de photographie, d’édition et de design d’objets est issu de ce voyage.
Equipe
Enseignants-chercheurs de l’ECOLAB : Marie Compagnon (direction), Gunther Ludwig, Laurence Salmon
Enseignant-chercheur associé de l’ECOLAB : Ludovic Duhem (ÉSAD Valenciennes)
Étudiante-chercheuse en DSRD : Clémence Mathieu
Invités
Programmation à suivre sur le site liga.esadorleans.fr
Partenaires
Mission Val de Loire
POLAU-pôle arts & urbanisme
Zone Atelier Loire-CNRS
Domaines de recherche : Design des objets connectés, sculpture des données et nouvelles matérialités
Que deviennent les objets dans les espaces connectés ? De plus en plus, nos existences sont reliées aux objets connectés et aux réseaux, quantifiées et archivées dans des bases de données. Objets et arts de faire computationnels conçoit des objets qui incarnent ces données par un feedback du réseau sur la matière.
Projet de recherche 2021 : DATA_vessel
Hyper objet funéraire dont la forme unique est déterminée par des données propres au défunt. Il vise à définir un design funéraire transformatif sur le plan symbolique, social et environnemental par ses modes de création, les usages et rituels qu’il inclut et les interactions qu’il établit avec son milieu.
Équipe
Enseignants-chercheurs de l’ECOLAB : Caroline Zahnd (direction), Olivier Bouton, Sylvia Fredriksson
Etudiants-chercheurs en DSRD : Antoine Blouin, Anne-Laure Fréant, Manon Souchet, Eva Vedel
Invités
Collectif Design Commun (Lysianne Lagadic, Mikhaël Pommier), designer
Programmation à suivre sur le site occ.esadorleans.fr
Partenaires
Le design des communs est au service de ce dont tout le monde a l’usage, qu’il s’agisse d’entités naturelles (par ex. : un fleuve et ses écosystèmes etc…), d’entités patrimoniales, immatérielles ou matérielles, ou encore des logiciels et des données informatiques. En se concentrant sur l’usage et les conditions de cet usage, il propose des modalités de cohabitation, de gouvernance et de circulation des objets et des espaces ainsi que des stratégies et tactiques de transitions.
Équipe
Coordinateur de l’année 5 : Gunther LUDWIG (théoricien)
Coordinateur de l’année 4 : Nicolas TILLY (artiste et web designer)
Année scolaire 2021-2022 DNSEP Design des Communs - Semestre 7 | ||
INTITULÉS | ENSEIGNANTES/ENSEIGNANTS | CRÉDITS |
Unité d'enseignement : Initiation à la recherche | 9 | |
PAD Worshops de septembre + exposition | Directrice / Directeur du PAD | 5 |
Théorie | ||
Design des communs (parcours OCDD) | S.FREDRIKSSON | 1 |
Histoire du design (parcours Espace) | L.SALMON | |
Mémoire, Articles, Publications scientifiques (cours commun aux 2 mentions) | D.LAROQUE | 1 |
Publications de la recherche (cours commun aux 2 mentions) | E.CYRIAQUE | 1 |
Suivi mémoire | Tutrice / tuteur mémoire | 1 |
Unité d'enseignement : Projet plastique | 20 | |
Projets collectifs | 6 | |
Participation personnelle aux projets du PAD | Directrice / Directeur du PAD | 6 |
Cours | 4 | |
Accrochage | N.NUSSBICKER / E.VERRIER | 2 |
Design & modes de vie (objet / espace) | C.LE SAGE | 2 |
Consultant Architecture sur rdv | A.VICARI | – |
Consultant Design Produit sur rdv | P.COSTARD | – |
Consultant Illustration sur rdv | C.OLIVIER | – |
Consultant Photographie sur rdv | L.BAUDE | – |
Consultant Typographie sur rdv | L.LE GALL | – |
Consultant Vidéo sur rdv | M.HUVELIN | – |
Renforcement Dessin | R.BORKOWSKI | – |
Projet personnel | 10 | |
Projet personnel | Tutrice / Tuteur plastique | 4 |
Bilan | Coordinateur (N.TILLY) sur proposition collégiale du bilan | 6 |
Unité d'enseignement : Langue étrangère | 1 | |
Anglais | A.FUREY | |
Total | 30 |
Année scolaire 2021-2022 DNSEP Design des Communs - Semestre 8 | ||
INTITULÉS | ENSEIGNANTES/ENSEIGNANTS | CRÉDITS |
Unité d'enseignement : Projet plastique | ||
Stage | 20 | |
ET / OU | ||
Mobilité internationale | 20 | |
ET / OU | ||
Programmes de recherche en art et en design | 20 | |
Unité d'enseignement : Initiation à la recherche | 9 | |
Suivi du mémoire | Tutrice / Tuteur mémoire | 8 |
Suivi plastique | Tutrice / Tuteur plastique | 1 |
Unité d'enseignement : Langue étrangère | ||
Anglais | A.FUREY | 1 |
Total | 30 |
Année scolaire 2021-2022 DNSEP Design des Communs - Semestre 9 | ||
INTITULÉS | ENSEIGNANTES / ENSEIGNANTS | CRÉDITS |
Unité d'enseignement : Recherche | 20 | |
PAD Worshops de Septembre + exposition ou Studio | Directrice / Directeur du PAD ou studio | 6 |
PAD Worksession hebdomadaire ou Studio Identité Visuelle ou Studio Film & Video | Directrice / Directeur du PAD ou studio | 6 |
Cours | ||
Anglais | A.FUREY | 1 |
Economie du projet | C.BAZIN + intervenants | 2 |
Publications de la recherche (commun avec DM/DC) | E.CYRIAQUE | 1 |
Préparation du mémoire (Tutorat) | ||
Mise en page du mémoire | M.BERTOUX | - |
Suivi du mémoire | Tutrice / Tuteur mémoire | 4 |
Mise en forme du projet personnel | 10 | |
Accrochage dans l’espace | E.NUSSBICKER / E.VERRIER | 2 |
Bilan du projet personnel (bilan d'admissibilité) | Coordinateur | 4 |
Suivi du projet plastique | Tutrice / Tuteur plastique | 4 |
Consultant design produit | P.COSTARD | - |
Total | 30 |
Année scolaire 2021-2022 DNSEP Design des Communs - Semestre 10 | |
INTITULÉS | CRÉDITS |
Unité d'enseignement : Épreuves du diplôme | |
Soutenance du mémoire | 5 |
Travail plastique | 25 |
Total | 30 |
Le design d’espace permet de concevoir un lieu, privé ou public, intérieur (scénographie, architecture d’intérieur) ou extérieur (paysage rural, urbain, rurbain). S’appuyant sur la recherche d’un design des communs, le parcours aborde la conception de l’espace et de l’objet à travers les notions de cohabitation, réaffectation et régénération. Il permet aux étudiantes et étudiants d’acquérir les méthodes visant à obtenir, de la conception à la production, un équilibre entre les moyens techniques et leurs effets environnementaux. Il est destiné aux artistes, designers, architectes et s’adressent particulièrement à ceux et celles qui sont soucieux des questions de territoires, de l’environnement et de la transition écologique.
Axes des enseignements du parcours Espace
Ce parcours est articulé au programme de recherche “Liga – Cohabiter avec le fleuve”.
Le parcours Objets connectés et design des données (IoT & Data Design) est unique en France en école d’art territoriale. Il permet aux futurs designers de prendre la mesure de ce que devient un objet au sein d’un espace connecté. S’appuyant sur une démarche critique, futurologique et spéculative, le parcours forme les étudiantes et étudiants à la création d’objets matérialisant les données ou capables d’interagir selon les données numériques. Le parcours s’adresse aux étudiantes et étudiants en art, en design, en architecture ou en ingénierie.
Axes des enseignements du parcours Objets connectés et Design des Données
Ce parcours est articulé au programme de recherche « Objets et arts de faire computationnels »
Sylvia FREDRIKSSON
Théorie 4 DC (ouvert aux 4 DM, 5 DC & DM), ECTS seulement pour le parcours OCDD
Mercredi 14h-18h, 1 semaine /2
Semestre 7, hebdomadaire, 5 séances, évaluation finale
1 ECTS
Idéologiquement comme matériellement, la globalisation opère une reconfiguration des vies individuelles et collectives et nous confronte à des crises qui mettent à l’épreuve notre capacité à faire l’expérience d’un vivre-ensemble. Simultanément, nous assistons à l’émergence de sensibilités qui, par leurs multiples manifestations, nous invitent à ne jamais réduire l’Histoire politique des sociétés, des technologies et de l’environnement à un processus linéaire. Au mythe d’un progrès scandant l’irréversibilité, elles opposent la puissance de multiples prises sur le réel pour bâtir, transmettre et faire coexister des trajectoires alternatives. Ces récits réinterrogent le projet politique collectif (“commun”), la production du social et la gestion collective de ressources (“communs”), ou encore rappelle la nécessité de considérer les conditions d’ancrage, culturelles et vivantes, du commun (“incommuns”, “sous-communs”, “communs plus-qu’humains”, “communs négatifs”).
Saisir le(s) commun(s), c’est donc élaborer collectivement un dispositif critique apte à analyser l’histoire de nos sociétés, en dévoilant les couches cachées de nos déterminations et inscrire l’hypothèse de la réversibilité dans la généalogie des processus qui donnent sens aux formes, objets, rituels ou biens immatériels. C’est tendre, en ne laissant à aucune institution le monopole des significations, vers des formes de justice cognitive et contribuer à mettre en commun des savoirs pluriels et distribués.
Références
DAVID, P-M., LE DÉVÉDEC, N., « Des communs au commun : un nouvel horizon sociologique ? », Sociologies, Dossiers, Des communs au commun : un nouvel horizon sociologique ?, mis en ligne le 19 octobre 2016.
HELFRICH, S., BOLLIER, D., Free, Fair, and Alive, The Insurgent Power of the Commons, New Society Publishers, 2019.
LATOUR B., « Il n’y a pas de monde commun : il faut le composer », Multitudes, n° 2, pp. 38-41, 2011.
ROCHFELD, J., ORSI, F., et CORNU, M., Dictionnaire des biens communs, Paris, Presses universitaires de France, 2017.
VAN HELVERT, M., The Responsible Object. A History Of Design Ideology For The Future, Publisher Valiz, 2016.
Le design peut-il changer le monde?
Laurence SALMON
Théorie 4 DC (ouvert aux 4 DM, 5 DC & DM), ECTS seulement pour le parcours Espace
Mardi 14h-18h
Semestre 7, hebdomadaire, 5 séances, évaluation finale
1 ECTS
Alors que le design traverse une crise profonde dès les années 1970, la foi dans un progrès émancipateur et la perspective d’un projet global se dissipent. Dans cette période de scepticisme, les designers prennent position, critiquent, expérimentent, théorisent. Le design devient un outil de questionnement. Revendication d’une culture subversive du design et premiers émois écologistes. Remises en question par l’avant-garde architecturale italienne et les représentants du design radical (en relation avec les collections du FRAC Centre).
Références
BRANZI, Andrea, Le design italien, La Casa Calda, Paris, L’Equerre, 1985.
MANIAQUE, Caroline, Go West ! Des architectures au pays de la contre culture, Paris, Parenthèses, 2014.
MARCUSE, Herbert, L’homme unidimensionnel, Paris, Minuit, 1968.
PAPANEK, Victor, Design pour un monde réel, Paris, Mercure, 1974.
Didier LAROQUE
Théorie année 4 (commun aux deux mentions)
Mercredi 9h-13h
Semestre 7, bi-hebdomadaire, 4 séances, classe entière, évaluation finale
1 ECTS
Mise en évidence commentée des principes de rédaction d’un article scientifique.
Références
BENDA, Julien, Du style d’idée, Paris, Gallimard, 1947.
Éditer, exposer la recherche en design
Emmanuel CYRIAQUE
Théorie – Année 4 (commun aux deux mentions)
Mercredi 9h-13h
Semestre 7, 4 séances, en classe entière, évaluation finale
1 ECTS
Initiation à l’édition et l’exposition de la recherche en art et en design.
Éditer, exposer la recherche en design (suite)
Emmanuel CYRIAQUE
Théorie – Année 5 (commun aux deux mentions)
Mercredi 9h-13h
Semestre 7, 5 séances, en classe entière, évaluation finale
1 ECTS
Ce cours s’inscrit dans le processus de réalisation du projet de publication de recherche en design entamé en quatrième année. Il s’agit d’imaginer et d’élaborer les multiples possibles de l’édition et de la diffusion des projets des étudiantes et étudiants en considérant le « mémoire » de DNSEP comme une étape dans le parcours de designer. Il demande une réflexion critique sur les éléments de recherche (documents, archives, interviews, écriture de textes, images, etc.). Cette matière sera rassemblée, élaborée dans des prototypes éditoriaux, scénographiques, des évènements. L’acte de publier devient ainsi un espace pour penser le design aujourd’hui.
Références
Mémoires de DNSEP (Bibliothèque de l’ÉSAD).
DURING, Elie, Du projet au prototype (ou comment éviter d’en faire une œuvre ?) dans Panorama 3. Salon des prototypes, Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains, 2002.
MASURE, Anthony, À défaut d’esthétique : plaidoyer pour un design graphique des publications de recherche, Revue de recherche Sciences du Design, Paris, Puf, no 8, novembre 2018, p. 67-78.
Catherine BAZIN
Théorie et pratique Année 5 (cours commun aux deux mentions)
Lundi 9h-13h
Semestre 9, 10 séances
2 ECTS
Les séances « Economie du projet” ont pour objectif de préparer à la vie professionnelle.
Elles se dérouleront en 2 temps, informations et ateliers, avec l’intervention de spécialistes et professionnels extérieurs :
Erik NUSSBICKER / Eric VERRIER
Projet plastique 4 & 5 DC
Lundi 14h-18h
Semestre 7 & 9, 8 séances, classe entière, évaluation continue
2 ECTS
Eric VERRIER. Ce cours est essentiellement centré sur le travail, les productions et les expérimentations de chaque étudiante ou étudiant de cinquième année. Il est proposé à chaque étudiante ou étudiant d’élaborer l’accrochage de son avancement de projet. Il s’agit alors de travailler aussi bien la narration du projet que sa présentation, d’envisager les échelles de représentation en même temps que celle de la monstration, de prendre en charge les modalités de consultation voire d’interaction avec le public. Les conditions d’accrochage sont celles de la mise en exposition dans une salle ou encore un lieu dédié. L’objectif de ce cours est autant la pratique que la critique. Chaque accrochage est ouvert au public (les étudiants de l’école), aux enseignants ainsi qu’aux tuteurs liés à chaque étudiant. Ces accrochages sont, dans le parcours de l’étudiant de cinquième année, un laboratoire grandeur réel, pour expérimenter et tester les modalités d’accrochages concordants avec les enjeux de leur projet de diplôme.
Références
LEMOINE, Serge, ABADIE, Daniel, BEAUFFET, Jacques, DAVID, Catherine, Le cadre et le socle dans l’art du 20e siècle, Université de Bourgogne et Paris: Musée national d’art moderne Centre Georges Pompidou, Centre national des Arts Plastiques, 1987.
PUTMAN, James, Le musée à l’œuvre : le musée comme médium dans l’art contemporain, Paris, Thames & Hudson, 2002.
REgénérer
Claire LE SAGE
Projet plastique – 4 DC
Jeudi 9h-13h
Semestre 7, hebdomadaire, 8 séances, évaluation continue
2 ECTS
Design & Mode de vie/ REgénérer propose aux étudiants du Master Design des Communs de projeter de nouveaux chemins du Vivre ensemble.
Au travers de démarches appliquées ou manifestes, à l’échelle de l’objet, de l’espace ou du service, les étudiantes et étudiants sont amenés à questionner nos modes de vie à l’aune des grandes mutations actuelles : changement climatique, pandémies, numérisation du monde, métropolisation / artificialisation des sols…
Qu’ils dénoncent les modèles existants ou qu’ils proposent de nouveaux scénarios, c’est en déployant imagination, empathie, aptitude à dessiner, sens du détail et plaisir d’expérimenter que les étudiants pourront faire aboutir des projets engagés, en résonance avec les enjeux économiques, sociologiques et culturels de notre XXIème siècle.
Dans ce sens, les modes de production et l’utilisation des ressources feront l’objet d’une attention particulière afin de préserver la biosphère.
Pédagogiquement, le semestre est placé sous le signe d’une thématique qui irrigue le terreau des projets. La première phase de recherche est collective ; mutualisation des connaissances, partage des informations… Puis, forts des problématiques révélées lors de cette phase, les étudiantes et étudiantes développent individuellement ou en duo leur projet.
Références
BOURG, Dominique, La pensée écologique. Une anthologie, Presses Universitaires de France, 2014.EUDES, Emeline, MAIRE, Véronique, La fabrique à écosystèmes. Design, Territoires et Innovations sociales, Ed. Loco, 2018.
PETIT, Victor, “L’éco-design : design de l’environnement ou du milieu ?”, Sciences du Design, n°2, 2015. URL : www.cairn.info/revue-sciences-du-design-2015-2-page-31
www.reporterre.net
Alessandro VICARI
Année 4 (commun aux deux mentions)
Lundi 16h-18h sur rdv, semestre 7
Philippe COSTARD
Année 4 (commun aux deux mentions) & 5 DC
Vendredi 18h-20h sur rdv, semestre 7 & 9
Cheyenne OLIVIER
Année 4 (commun aux deux mentions)
Jeudi 14h-17h sur rdv, semestre 7
Laurent BAUDE
Année 4 (commun aux deux mentions)
Jeudi 9h-13h sur rdv, semestre 7
Loïc LE GALL
Année 4 (commun aux deux mentions)
Jeudi 16h-18h sur rdv, semestre 7
Maurice HUVELIN
Année 4 (commun aux deux mentions)
Jeudi 9h-13h sur rdv, semestre 7
Rafal BORKOWSKI
Année 4 (commun aux deux mentions)
Mercredi 18h-20h sur rdv, semestre 7
Andrée FUREY
4 DC & 5 DC
Jeudi 9h-13h et 14h-18h, en fonction des autres cours
Semestre 7 & 9, en petits groupes, évaluation continue
1 ECTS
Entraînement à l’oral : apprendre à présenter un travail ou projet artistique, défendre et justifier ses choix, découvrir en anglais des artistes ou designers contemporains afin de développer à la fois un sens critique et le vocabulaire.
Entraînement à l’écrit par le biais de résumés de conférences, articles ou vidéos envoyés chaque semaine. Rédaction de comptes rendus détaillés d’ateliers ou séminaires.
Le design des média consiste à s’emparer des média techniques (aujourd’hui les appareils numériques et les réseaux) pour en mesurer les effets sur la culture, l’écriture, la lecture, l’image, le son, le corps, les sens, les rapports sociaux etc. Le design des média cherche à agir sur ces effets par la création de
Équipe
Coordinateur de l’année 5 : Emmanuel Cyriaque (éditeur)
Coordinateur de l’année 4 : Nicolas Tilly (artiste et web designer)
Année scolaire 2021-2022 DNSEP Design des Média - Semestre 7 | ||
INTITULÉS | ENSEIGNANTES/ENSEIGNANTS | CRÉDITS |
Unité d'enseignement : Initiation à la recherche | 9 | |
PAD Worshops de septembre + exposition ou Studio Film & Video | Directrice / Directeur du PAD ou Studio | 5 |
Théorie | ||
Cultures numériques (parcours Archéologie des média) | M.LECHNER | 1 |
Histoire du graphisme (parcours Éditions) | V.GUÉGAN | |
Mémoire, Articles, Publications scientifiques (cours commun aux 2 mentions) | D.LAROQUE | 1 |
Publications de la recherche (cours commun aux 2 mentions) | E.CYRIAQUE | 1 |
Suivi mémoire | Tutrice / Tuteur mémoire | 1 |
Unité d'enseignement : Projet plastique | 20 | |
Projets collectifs | 6 | |
Participation personnelle aux projets du PAD et PSP (parcours Archéologie des média) | Directrice / Directeur du PAD | 6 |
OU | ||
Studio Film et Vidéo (1 ét.) | M.HUVELIN | |
Cours | 4 | |
Accrochage | S.PONS | 2 |
Design graphique | P.DEMETER + Q.JUHEL | 2 |
Consultant Architecture sur rdv | A.VICARI | – |
Consultant Design Produit sur rdv | P.COSTARD | – |
Consultant Illustration sur rdv | C.OLIVIER | – |
Consultant Photographie sur rdv | L.BAUDE | – |
Consultant Typographie sur rdv | L.LE GALL | – |
Consultant Vidéo sur rdv | M.HUVELIN | – |
Renforcement Dessin | R.BORKOWSKI | – |
Projet personnel | 10 | |
Projet plastique | Tutrice / Tuteur plastique | 4 |
Bilan | Coordinateur (N.TILLY) sur proposition collègiale du bilan | 6 |
Unité d'enseignement : Langue étrangère | 1 | |
Anglais | A.FUREY | |
Total | 30 |
Année scolaire 2021-2022 DNSEP Design des Média - Semestre 8 | ||
INTITULÉS | ENSEIGNANTES/ENSEIGNANTS | CRÉDITS |
Unité d'enseignement : Projet plastique | ||
Stage | 20 | |
ET / OU | ||
Mobilité internationale | 20 | |
ET / OU | ||
Programmes de recherche en art et en design ou Studio Film & Video | 20 | |
Unité d'enseignement : Initiation à la recherche | 9 | |
Suivi du mémoire | Tutrice / Tuteur mémoire | 8 |
Suivi plastique | Tutrice / Tuteur plastique | 1 |
Unité d'enseignement : Langue étrangère | ||
Anglais | A.FUREY | 1 |
Total | 30 |
Année scolaire 2021-2022 DNSEP Design des Média - Semestre 9 | ||
INTITULÉS | ENSEIGNANTES / ENSEIGNANTS | CRÉDITS |
Unité d'enseignement : Recherche | 20 | |
PAD Worshops de Septembre + exposition ou Studio Film & Video | Directrice / Directeur du PAD ou Studio | 6 |
PAD Worksession hebdomadaire ou Studio Film & Video | Directrice / Directeur du PAD ou Studio | 6 |
Cours | ||
Anglais | A.FUREY | 1 |
Economie du projet | C.BAZIN + intervenants | 2 |
Publications de la recherche (cours commun aux 2 mentions) | E.CYRIAQUE | 1 |
Préparation du mémoire (Tutorat) | ||
Suivi du mémoire | Tutrice / Tuteur mémoire | 4 |
Mise en forme du projet personnel | 10 | |
Accrochage dans l’espace | S.PONS | 2 |
Bilan du projet personnel (asdmissibilité) | Coordinateur | 4 |
Suivi du projet plastique | Tutrice / Tuteur plastique | 4 |
Total | 30 |
Année scolaire 2021-2022 DNSEP Design des Média - Semestre 10 | |
INTITULÉS | CRÉDITS |
Unité d'enseignement : Épreuves du diplôme | |
Soutenance du mémoire | 5 |
Travail plastique | 25 |
Total | 30 |
Le parcours Archéologie des média est unique en France, en école d’art et à l’université. Il permet aux étudiantes et étudiants de répondre aux questions soulevées par les matérialités et les temporalités propres aux appareils techniques d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Il touche de près aux enjeux contemporains, comme les questions d’obsolescence, les réseaux (les plus récents comme Internet, Web, P2P… comme les plus anciens : Minitel, Téléphone, Radio…), la cryptographie, l’imagerie, les mutations de l’écriture et du graphisme, l’accès aux données, les logiciels libres, l’identité numérique, la construction du genre, le recyclage des appareils, les nouvelles formes d’espace (virtuel, ubiquitaire, étendu, etc.), l’écologie de l’attention… S’appuyant sur une histoire des média plurielle et abordée sur le temps long, le parcours offre des méthodologies ainsi qu’une technicité intellectuelle et pratique aux futurs artistes et designers du XXIe siècle. Le parcours Archéologie des média est destiné à toutes celles et tous ceux qui s’intéressent au design d’objet, d’espace, au graphisme et au design du temps.
Axes des enseignements du parcours Archéologie des média
Ce parcours est articulé au programme de recherche “Blockchain in Média”.
Lionel BROYE
Workshop d’une semaine / PSP octobre 2021, groupe complet du parcours “archéologie des média” + PAD BIM
Il s’agit de tenter de reconstruire un numéro de la revue Synesthésie, sélectionné en amont avec la collaboration de sa fondatrice Anne-Marie Morice, comportant lors de sa création tous les ingrédients nécessaires à sa perte de lisibilité sur un temps long (en adoptant un format propriétaire quasiment incontournable au moment même de sa conception).
C’est en 1995 qu’Anne-Marie Morice fonde l’association Synesthésie. Au début, il était simplement question de poster une revue papier sur le Web, pour bénéficier d’une diffusion gratuite et sans frontières. Puis Anne-Marie Morice invite les artistes à s’en servir comme moyen d’expression. Parallèlement, Anne-Marie Morice est commissaire d’une vingtaine d’expositions en France et à travers le monde. Être le trait d’union entre les artistes et le public, voilà la véritable raison d’être de Synesthésie et de sa fondatrice.
L’activité en ligne de Synesthésie, commencée en 1995, a stoppé brutalement quand les archives ont dû être retirées du Web en 2012 suite à une offensive virale de hackers ukrainiens. Les milliers de fichiers hébergés par le Centre d’art virtuel (CAV) et la Revue en ligne sont restés depuis dans des disques durs.
Outre la fragilité des éditions en ligne dépendantes de plusieurs écosystèmes industriels (maintenance des services, location des serveurs, mises à jour régulières, etc.), cet événement met en lumière la dépendance des artistes à l’égard des logiciels fournis par les grandes entreprises du numérique.
Dans les décors truqués
Florent DELOISON
Workshop d’une semaine / PSP mars 2022, groupe complet du parcours “archéologie des média” + PAD BIM
Bien avant les casques de réalité virtuelle, de nombreuses techniques illusionnistes furent mises en œuvre tout au long du 18e et du 19e siècle, dans les dioramas ou bien dans les panoramas, appelés aussi cycloramas, qui prenaient la forme d’une peinture de grand format placé à l’intérieur d’un espace cylindrique afin de simuler la réalité et créer des environnements. De même, le cinéma a vu depuis ses débuts l’utilisation de maquettes et de décors peints (matte painting) comme trompe l’œil afin de créer des environnements qui n’existent qu’à l’écran. Dans les années 60 et 70, avant l’avènement des microprocesseurs bon marché, c’est au tour des premiers jeux d’arcade d’utiliser des procédés optiques et électromécanique afin de créer l’illusion d’un mouvement ou pour afficher une image : film projeté sur un écran, décors défilants, jeux de miroirs et de lumières… Enfin, la téléprésence apparue dans les années 80, souvent utilisée dans le contexte de visioconférence, vise à donner à un utilisateur distant une présence physique, ou à lui faire ressentir l’environnement de l’autre côté de la caméra.
En nous inspirant de ces techniques préfigurant la 3D temps réel et la réalité virtuelle, nous réaliserons un décor sous forme d’une maquette physique. Puis, nous explorerons cet espace en pilotant un robot téléguidé et muni d’une caméra, depuis un casque de réalité virtuelle et à l’aide d’une manette. Ce robot et cette caméra agiront comme une caméra virtuelle que l’on contrôle dans un jeu vidéo ou un univers en 3D interactif, mais cette fois-ci dans un lieu réel et tangible.
DICK, Philip K., La vérité avant-dernière, Robert Laffont, Paris, 1974.
https://youtu.be/XqexeuTP0K0
cargocollective.com/mathieudufois
ohnetitel.ch/home
Les oiseaux comme « média environnemental »
Marie LECHNER / Floriane POCHON (invitée)
Workshop d’une semaine / PSP avril 2022, groupe complet du parcours “archéologie des média” + PAD BIM
Depuis que Rachel Carson a prédit un « printemps silencieux » en 1962, les écologistes ont écouté les oiseaux avec attention et anxiété. Plus récemment, le musicien et scientifique Bernie Krause a examiné les effets de l’activité humaine sur les paysages sonores aviaires à travers le monde. Il affirme que les activités humaines provoquent des perturbations écologiques et sonores qui rendent réellement le monde silencieux ou discordant, submergeant « l’orchestre des animaux » sous le bruit.
Plutôt que de considérer le chant de l’oiseau comme voix d’une hypothétique « nature » et symbole d’une harmonie perdue, ce workshop a pour objet d’étude le développement des relations de compagnonnage avec des oiseaux vivant aux côtés des humains. Nous nous intéresserons à la « musique » que les oiseaux, les humaines et les machines font ensemble, en prenant comme exemple le chant artificiel des canaris, des perroquets ou des étourneaux.
À partir des recherches de Jacob Smith et de sa notion de «bird media », développée dans Eco-sonic Media, nous réfléchirons à ce que pourrait être un média éco-sonore. Nous retracerons l’histoire de ces oiseaux domestiques entraînés par les humains afin de procurer un divertissement audio à domicile des décennies avant l’invention puis la prolifération des technologies domestiques comme le phonographe, le gramophone et la radio. L’histoire des « bird media » du 19e siècle et du début du XXe révèle non seulement le rôle des « plus qu’humains » dans la culture de l’enregistrement du son, mais préfigure également un média potentiel pour une communication trans-espèces.
Ce workshop est développé en collaboration avec Floriane Pochon, cofondatrice de Phaune Radio, webradio qui explore l’animalité et ses univers sonores et propose un voyage au plus près des biotopes sauvages et imaginaires. Il aura pour enjeu de développer une « écoute sauvage », et d’engager un régime d’attention particulier au vivant à l’ère du Phonocène (« l’ère des sons de la Terre », pour reprendre les termes de Vinciane Despret) ainsi que de produire des créations sonores (initiation aux techniques d’enregistrements et de montage audio).
Le parcours Éditions permet de s’emparer des mutations de l’édition au sein du milieu numérique. Il est destiné à toutes les étudiantes et étudiants créatifs, artistes, auteurs, aux designers graphique, visuel, objet, espace, web-designers, game-designers qui souhaitent se spécialiser dans l’édition littéraire, artistique et généraliste sur des supports autant numériques (web, mobile…) qu’imprimés.
Axes des enseignements du parcours Éditions :
Ce parcours est articulé au programme de recherche “Edition, média, design : « Expanded Publishing, quand les data deviennent formes »
Histoires – Documents – Portraits
Maurice HUVELIN
Semestre 7, hebdomadaire, 9 semaines, max. 1 étudiant·e
Evaluation continue
5 ECTS
Semestre 8, hebdomadaire, 8 semaines, max. 1 étudiant·e
Evaluation continue
20 ECTS
Semestre 9, hebdomadaire, 9 semaines, max. 1 étudiant·e
Evaluation continue
6 ECTS
Objectifs
– Réalisation d’un documentaire de témoignage dans le cadre des PAD de l’école.
– Création d’un dossier de production artistique afin d’appréhender les notions d’investigations, d’écritures, de scénarios, de trames ou de structures, d’intentions artistiques, pour la réalisation d’un court-métrage documentaire de création (ou de film d’animation) en lien direct avec le projet personnel.
– Accompagnement et enrichissement de projets en vidéo, design sonore, image animée, documentaire de création et œuvre mixte.
Évaluation
Contrôle sur l’évolution des recherches et références. Synthèse écrite, note d’intention, scénario, story-board, trame documentée. Archivage numérique et physique des expérimentations, cahier de recherches, captation vidéo installation finalisé. Présentation des projets aux bilans.
Références:
CHIOCCA, Renato, Mattotti, 2006, 50 minutes.
CHODOROV, Pip, Nine Portraits, 2001 – 2004.
FURTADO, Jorge, L’île aux fleurs, 1989, Documentaire, 15 minutes.
LIBON, Jean, LAMENSCH, Marco, L’intégral des Strip-tease, 1985-2012.
MAYSLES, Albert, MAYSLES, David et ZWERIN, Charlotte, Salesman, 1969, 91 minutes.
Marie LECHNER
Théorie 4 DM (ouvert aux 4 DC, 5 DC & DM), ECTS seulement pour le parcours Archéologie des média
Lundi 9h-13h
Semestre 7, hebdomadaire, 5 séances, évaluation finale
1 ECTS
Entre cabinet de curiosités, musée des erreurs et monstrueuse parade, ce cours d’archéologie des média se déroute de l’histoire officielle, celle d’une grande galerie du progrès où des technologies toujours plus performantes remplaceraient inéluctablement les anciennes, où l’iPhone 13 succède à l’iPhone 12 et la 5G à la 4G, alimentant des cycles d’obsolescence accélérée qu’implique la logique de production continuelle du « nouveau ». Nous quitterons les autoroutes de l’information pour emprunter les sentiers oubliés et faire émerger des histoires alternatives, des idées perdues. Le terme média est ici pris dans un sens large pour désigner tout ce qui peut être utilisé par les humains pour enregistrer, transmettre, et traiter des données, des perceptions, des informations.
Si l’histoire est souvent celle des vainqueurs, l’archéologie des média s’intéresse aux losers, aux innovations ratées, aux appareillages excentriques, aux rêves impossibles, mettant au jour la diversité des possibles qui se sont esquissés au cours des périodes antérieures.
Au croisement des humanités et de la pratique artistique, nous creuserons les couches du passé mais également l’intérieur des machines de plus en plus opaques, pour en révéler le fonctionnement. Ces excavations de média morts (-vivants) proposent un exercice de défamiliarisation envers nos appareils contemporains, pour saisir pleinement les effets qu’ils produisent sur nous, et la manière dont ils conditionnent notre regard.
Références
KITTLER, Friedrich, Gramophone, Film, Typewriter, Dijon, Les Presses du réel, 2018.
MANNONI , Laurent, Le Grand Art de la Lumière et de l’Ombre, Nathan, 1994.
PARIKKA, Jussi, Qu’est-ce que l’archéologie des média ?, Grenoble, UGA Editions, 2018.
WAGON, Gwenola, GUESS, Jeff, Média Médiums, www.mediamediums.net , 2013-2017.
ZIELINSKI, Siegfried, Deep Time of the Media, Toward an Archaeology of Hearing and Seeing by Technical Means, MIT Press, 2006.
Didier LAROQUE
Théorie année 4 (cours commun aux deux mentions)
Mercredi 9h-13h
Semestre 7, 4 séances, classe entière, évaluation finale
1 ECTS
Mise en évidence commentée des principes de rédaction d’un article scientifique.
Références
BENDA, Julien, Du style d’idée, Paris, Gallimard, 1947.
Éditer, exposer la recherche en design
Emmanuel CYRIAQUE
Théorie – Année 4 (commun aux deux mentions)
Mercredi 9h-13h
Semestre 7, 4 séances, en classe entière, évaluation finale
1 ECTS
Initiation à l’édition et l’exposition de la recherche en art et en design.
Éditer, exposer la recherche en design (suite)
Emmanuel CYRIAQUE
Théorie – Année 5 (commun aux deux mentions)
Mercredi 9h-13h
Semestre 7, 5 séances, en classe entière, évaluation finale
1 ECTS
Ce cours s’inscrit dans le processus de réalisation du projet de publication de recherche en design entamé en quatrième année. Il s’agit d’imaginer et d’élaborer les multiples possibles de l’édition et de la diffusion des projets des étudiantes et étudiants en considérant le « mémoire » de DNSEP comme une étape dans le parcours de designer. Il demande une réflexion critique sur les éléments de recherche (documents, archives, interviews, écriture de textes, images, etc.). Cette matière sera rassemblée, élaborée dans des prototypes éditoriaux, scénographiques, des évènements. L’acte de publier devient ainsi un espace pour penser le design aujourd’hui.
Références
Mémoires de DNSEP (Bibliothèque de l’ÉSAD).
DURING, Elie, Du projet au prototype (ou comment éviter d’en faire une œuvre ?) dans Panorama 3. Salon des prototypes, Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains, 2002.
MASURE, Anthony, À défaut d’esthétique : plaidoyer pour un design graphique des publications de recherche, Revue de recherche Sciences du Design, Paris, Puf, no 8, novembre 2018, p. 67-78.
Sébastien PONS
Projet plastique 4 & 5 DM
Mardi 9h-13h
Semestre 7 & 9, 8 séances, classe entière, évaluation continue
2 ECTS
Ce cours propose à chaque étudiante et étudiant, à partir de ses recherches et productions, d’élaborer la mise en espace de ses travaux plastiques et de réfléchir à la notion d’exposition. L’objectif est de développer autant la pratique que la critique.
Cette mise en situation permet d’interroger aussi bien la narration du projet que sa présentation, d’envisager les échelles de représentation en même temps que celle de la monstration, de prendre également en charge les modalités de consultation, voire d’interaction, avec le public. Les conditions d’accrochage sont celles de la mise en exposition dans une salle ou un lieu dédié.
Ces moments particuliers de rendu public du travail sont dans le parcours de l’étudiant de cinquième année, un laboratoire grandeur réelle, pour expérimenter et tester les modalités d’accrochages en adéquation avec les enjeux de leur projet de diplôme. Chaque accrochage est ouvert au public (les étudiants de l’école), aux enseignants ainsi qu’aux tuteurs de DNSEP.
Références
LEMOINE, Serge, ABADIE, Daniel, BEAUFFET, Jacques, DAVID, Catherine, Le cadre et le socle dans l’art du 20e siècle, Université de Bourgogne et Paris: Musée national d’art moderne Centre Georges Pompidou, Centre national des Arts Plastiques, 1987.
PUTMAN, James, Le musée à l’œuvre : le musée comme médium dans l’art contemporain, Paris, Thames & Hudson, 2002.
Communiquer, éditer, archiver…
Panni DEMETER + Quentin JUHEL
Projet plastique – Année 4 DM
Lundi 14h-18h
Semestre 7, hebdomadaire, 8 séances, évaluation continue
2 ECTS
Ce cours pose la question de la communication, de l’édition et de l’archivage du projet de l’étudiant. Chaque étudiant élaborera, selon ses besoins et sa démarche, une méthodologie de communication sur son sujet et projet personnel. Par l’intermédiaire de l’édition (Web et/ou Print) il s’agit de trouver la meilleure forme pour communiquer et partager sa réflexion et son travail. En allant du Print (journal, brochure, livre) au Web (réseaux sociaux, site Web, application mobile), il faudra trouver une logique, une identité visuelle pour poser un ensemble de documents (texte, images, sources diverses). Les différentes formes et expressions graphiques seront étudiées, les formats (papier et écran), la typographie, la mise en forme, les questions liés à la composition et des choix de document. Pour donner forme à une idée de série, un minimum de trois documents seront produits dans le semestre. La première publication se centrera sur un article en lien avec l’axe de recherche de l’étudiant. La direction reste ouverte, article sur une personnalité, exposée, compte-rendu d’une conférence, tout sujet ayant un lien avec la recherche sera prétexte pour développer un premier document. La deuxième et troisième publication seront centrées sur le travail même de l’étudiant. En avançant dans le semestre et en parallèle du suivi plastique de l’étudiant, nous allons mettre en place la série par une méthodologie adaptée à chaque sujet.
BILZ, S., MISCHLER, M., THONEN, N.,Type-One: Discipline and Progress in Typography, Gestalten ed., 2004.
Collectif, Typosphère : typos actuelles , Maomao, 2007.
LUPTON, Ellen, COLE PHILLIPS, Jennifer, Graphic Design : The New Basics (anglais), Princeton Architectural Press, 2008.
RAPPO, François (ed.), ECAL-Typographie – We make fonts (français / allemand), JRP Ringier Zürich, 2006.
Andrée FUREY
4 DM & 5 DM
Mardi 9h-13h et 14h-18h, en fonction des autres cours
Semestre 7 & 9, en petits groupes, évaluation continue
1 ECTS
Entraînement à l’oral : apprendre à présenter un travail ou projet artistique, défendre et justifier ses choix, découvrir en anglais des artistes ou designers contemporains afin de développer à la fois un sens critique et le vocabulaire.
Entraînement à l’écrit par le biais de résumés sur de conférences, articles ou vidéos envoyés chaque semaine.
Rédaction de comptes rendus détaillés d’ateliers ou séminaires.
Le Diplôme Supérieur de Recherche en Design (DSRD) est un diplôme d’établissement de troisième cycle reconnu par le ministère de la Culture et délivré au bout de trois ans de travail personnel de recherche.
Le DSRD s’inscrit dans le cadre de l’unité de recherche ECOLAB, réunissant une équipe d’une quinzaine de chercheuses et chercheurs sur les questions liées à notre environnement numérique et aux questions de transitions écologiques. Il s’appuie sur une longue expérience en post-diplôme où les étudiants-chercheurs ont pu développer des projets de recherche singuliers, critiques, engagés, en lien direct avec les enjeux de la société contemporaine et selon une approche centrée sur la création en design.
Le DSRD de l’ESAD Orléans comporte quatre mentions articulées aux programmes de recherche en art et design de l’unité de recherche ECOLAB :
Le projet original de recherche de l’étudiant-chercheur ou l’étudiante-chercheuse consiste en une production plastique et intellectuelle qui doit être articulée avec l’un de ces quatre programmes de recherche.
L’intitulé et les axes de recherche du projet personnel sont fixés par l’équipe du programme de recherche.
Pour cela, l’étudiant-chercheur s’appuie sur les ressources de l’ESAD Orléans : son unité de recherche, ses programmes de recherche, ses enseignants-chercheurs, ses équipes techniques, ses réseaux, mais aussi ses compétences de production, d’édition et de résidence.
Contenu et évaluation
La formation pour l’obtention du DSRD est assurée par l’unité de recherche ECOLAB.
L’obtention du diplôme est subordonnée à la réalisation de 360 heures d’actions (120 heures par an) et à la soutenance d’une production intellectuelle et d’une production en Design.
Le passage à l’année N+1 est subordonné à 120 heures d’actions (participation à l’activité de l’unité de recherche et à ses programmes de recherche ; publications ; expositions ; projet de recherche personnel…)
La soutenance du projet de recherche personnel n’est pas prédéfinie dans sa forme. Elle peut faire elle-même l’objet d’une démarche artistique ou de design. Elle peut également être abordée de manière plus conventionnelle, en s’inspirant notamment du modèle universitaire pour ce qui concerne l’écrit. La production plastique en design devra être montrée (exposée) dans un lieu adéquat et faire l’objet de partenariats avec un ou plusieurs lieux de diffusion reconnu(s) de l’art et du design actuels.
L’ÉSAD Orléans propose avec CICLIC (agence régionale du Centre-Val de Loire pour le livre, l’image et la culture numérique) un post-master dédié à la création audiovisuelle et cinématographique, avec une forte attention portée au film d’animation. La création du post-master répond au besoin avéré de compétences dans le domaine en région Centre-Val-de-Loire. Ce post-master s’intitule CAMEDIA pour Cinéma, Audiovisuel, Média Design et Image Animée.
Le parcours a pour finalité une production artistique de l’étudiant, ce dernier devant produire une œuvre de création audiovisuelle personnelle et originale au cours de l’année de formation.
La formation d’un an favorise l’insertion professionnelle de l’étudiant. Il s’agit d’accompagner l’étudiant dans son début professionnel, en lui proposant d’approfondir ses compétences artistiques et professionnelles tout en l’aidant à découvrir le réseau des aides à la production cinéma et audiovisuel en France.
La formation pour l’obtention du post-master est assurée par le Studio Vidéo / Animation de l’ÉSAD Orléans en partenariat avec l’Agence CICLIC Centre-Val de Loire pour le développement d’un parcours d’auteur professionnalisant.
Au sein de notre environnement numérique complexe, le designer comme l’ingénieur sont amenés à collaborer. Dans le domaine des objets situés et connectés, la réussite d’un projet dépend de la capacité des concepteurs à l’envisager de façon globale et dans la multiplicité de ses aspects dès les premières phases de conception. C’est cette vision que les étudiantes et étudiants peuvent acquérir au sein du post-master “Objets connectés”
Le post-master “Objets connectés” proposé conjointement par l’ÉSAD Orléans et Polytech Orléans, permet à des étudiants diplômés en art et design ou en ingénierie de renforcer leur formation et d’acquérir des compétences complémentaires : une approche en électronique, ingénierie, développement pour les designers, une approche design et création pour les ingénieurs. L’hybridation des compétences acquises par une telle formation apporte une véritable valeur ajoutée à leur profil professionnel.
En fonction de leur parcours, les étudiantes et étudiants peuvent suivre des formations déjà existantes au sein de l’offre pédagogique des deux établissements. Ils doivent en outre réaliser un projet personnel dans le domaine des “objets connectés”. Ce projet est accompagné par un enseignant de l’ÉSAD Orléans et un enseignant de Polytech.
L’ÉSAD accueille quelques doctorants avec les universités d’Orléans et de Tours, ainsi qu’avec l’ENSAPVS pour la constitution de parcours de Doctorat (format classique et dit “de création”).
Depuis la rentrée 2017, la classe préparatoire accompagne les étudiantes et étudiants entre le secondaire et les études supérieures artistiques. Bien qu’elle n’ouvre aucun droit automatique d’entrer en première année de l’ÉSAD Orléans, la classe prépa offre à ses étudiantes et étudiants, l’occasion de s’orienter vers les études supérieures de la création en préparant les examens d’entrée des écoles de leur choix, dans un environnement privilégié, à Orléans.
La classe préparatoire permet à des élèves, sans formation artistique préalable obligatoire, d’accéder aux compétences techniques et théoriques indispensables lors des sélections d’entrée dans les écoles supérieures préparant aux métiers artistiques. Une approche transversale et panoramique permet d’arpenter les territoires de l’art (dessin/peinture/couleur), du projet et de travailler aussi bien le volume que le signe.
Enrichie d’un suivi individualisé, cette pédagogie donne aussi à l’étudiant l’opportunité de rencontres avec les différents milieux artistiques. Au travers de visites d’établissements culturels et artistiques de premier plan, de rencontres avec des professionnels et d’une fréquentation quotidienne de l’ÉSAD Orléans, la classe préparatoire aux métiers de la création lui permet de préciser son projet d’étude en connaissance de cause.
Les objectifs de cette année sont de développer la personnalité de chaque élève, de l’aider à trouver son domaine de compétence et d’expression plastique. Outre les apprentissages techniques et l’acquisition de moyens d’expression plastique, cela passe par la découverte des pratiques artistiques contemporaines et un accompagnement des capacités de l’étudiant à mettre en forme et à verbaliser ses orientations de travail.
La formation impose un rythme de travail intensif et une grande motivation. L’étudiant constituera un ensemble de travaux personnels et diversifiés lui permettant de se présenter aux examens d’entrée dans de bonnes conditions. Deux bilans intermédiaires, des épreuves blanches (orales et écrites) le prépareront au mieux aux épreuves d’admission des écoles supérieures. Son objectif est clair : réussir les examens d’entrée des écoles supérieures de la création. Il s’engage à se présenter dans au moins 4 établissements pour accroître ses chances de succès.
La classe prépa bénéficie d’une surface spécifique de 190 m2 ainsi que de l’ensemble des ateliers techniques de l’École (maquette, gravure, modelage, etc.) Les étudiantes et étudiants disposent en outre des mêmes droits d’accès à la bibliothèque, au matériel de reprographie, au restaurant universitaire, etc. Les élèves de la classe préparatoire bénéficient d’une grande proximité avec l’ÉSAD Orléans, ses étudiantes et étudiants et ses enseignants. Ils en partagent les projets, les passions, la culture de la création. L’école prend à sa charge une partie des fournitures pédagogiques, mais ne sont pas compris, dans les frais de scolarité, les fournitures et outils personnels de l’étudiant.
Issue de l’enseignement supérieur artistique, une équipe enseignante spécialisée d’une vingtaine de personnalités (peintre, plasticien, sculpteur, designer, architecte, architecte paysagiste, photographe, graphiste, dessinateur, infographiste, développeur) intervient auprès des étudiantes et étudiants. Elle est appuyée par les responsables d’ateliers de l’école. L’accompagnement des étudiantes et étudiants dans la construction de leur projet d’étude est assuré par le coordinateur de la formation. L’accueil administratif des étudiantes et étudiants est assuré par le secrétariat pédagogique (sp@esad-orléans.fr).
Responsable de la Prépa : Xavier Girard > xgirard@esad-orleans.fr
En 2020, dans le cadre de l’appel à projet CULTURE PRO du ministère de la Culture, l’ÉSAD Orléans, avec le soutien de ses partenaires, lance le projet CYBER_CAVE.
Avec les mesures de confinement suite à la pandémie de COVID-19, nos sociétés ont fait l’expérience d’une vie sociale à distance rendue possible par le réseau Internet. La question de la distanciation physique, au cœur des enjeux actuels, entraîne les créateurs, les institutions culturelles et les établissements d’enseignement supérieur culture à inventer ou ré-inventer en matière de production et de diffusion artistique et culturelle.
L’ÉSAD Orléans propose en conséquence de créer un tiers-lieu métavers (c’est-à-dire un lieu virtuel de création, fabrication et diffusion pour une communauté de créateurs, notamment la jeune création, pouvant interagir socialement dans le but de concevoir, développer, expérimenter et diffuser des œuvres d’art plastique, de théâtre, de danse, de musique, d’architecture et de design au sein même de cet espace ou comme extension de l’espace tangible (= physique).
Cet espace de création est intitulé CYBER_CAVE. La CYBER_CAVE croise les réalités étendues (virtuelle et augmentée) et le réseau Internet (Web). Elle permettra d’accéder à distance à un univers virtuel de conception, de création et de diffusion en art, en design, en architecture, en danse etc..
La CYBER_CAVE sera conçue et développée à l’ÉSAD Orléans grâce aux technologies les plus récentes en matière de réalités étendues.
Après les années 1990, pionnières en la matière, la technologie des réalités étendues (XR / Extended Reality), virtuelle (VR/Virtual Reality) et augmentée (AR / Augmented Reality), est aujourd’hui arrivée à une forme de maturité. On ne peut en effet que constater son développement, au-delà du jeu vidéo et de la science, au sein du monde l’art et du design (dans les foires et biennales internationales, les écoles supérieures d’art et de design européennes, les événements et expositions etc.), notamment en raison de la fiabilité des logiciels et des équipements.
Il est aujourd’hui indispensable, au sein de la Région Centre Val-de-Loire et sur le territoire national, de permettre l’accès de ces technologies aux jeunes designers, artistes, ingénieurs et collectifs porteurs de projets renouvelés par la dynamique propre aux génération Y ou “digital natives” et génération Z (“post-digital native”, aussi appelée C – Communication, Collaboration, Connexion et Créativité). Tout en étant ouverte à tous les créateurs, la CYBER_CAVE sera principalement destinée aux jeunes diplômés et créateurs issus des Écoles Supérieures Culture du territoire régional et national.
Les jeunes créateurs seront accompagnés et entourés par des professionnels de l’art et du design, des entrepreneurs et des ingénieurs. La professionnalisation et l’esprit de communauté entre les créateurs et les équipes associées aux projets seront au coeur de ce dispositif mobilisant des partenaires locaux, nationaux et internationaux.
La CYBER_CAVE et ses équipements permettra à tous les créateurs porteurs de projet, notamment :
– de créer des œuvres de réalité étendue en tant que telle
– d’expérimenter, de développer, de tester des hypothèses virtuellement lors de la phase de création et de conception
– de diffuser, montrer et communiquer les projet de façon virtuelle (VR) ou hybride (AR)
– pour les designers, de faciliter les étapes de prototypage par le passage des outils de simulation aux outils de fabrication numérique
– pour les artistes du spectacle vivant, d’étendre la scène ou de la simuler, en articulant par exemple l’espace tangible avec l’espace virtuel…
Certesens (Tours)
Centre Chorégraphique National d’Orléans
Centre d’art contemporain Les Tanneries (Amilly)
École Nationale Supérieure des Arts Visuels de la Cambre (Bruxelles)
La Labomedia (Orléans)
Pépite Centre-Val de Loire
Polytech Orléans
RCP Design Global (Tours)
Scène nationale d’Orléans
Teslasuit (Londres)
Valesens (Tours)
Search Bar #1_Exposition des diplômé·e·s 2021
8 au 19 septembre 2021
Galerie de l’ÉSAD
Search Bar #2_Exposition de l’Écolab
8 octobre au 3 décembre 2021
Galerie de l’ÉSAD et Théâtre d’Orléans
Search Bar #3_Exposition des DSRD
4 au 25 février 2022
Galerie de l’ÉSAD
Search Bar #4_Tant qu’il y aura des fleurs…
11 mars au 24 avril 2022
Galerie de l’ÉSAD et Collégiale Saint Pierre Le Puellier
Ce programme est susceptible de modifications.
Plus d’informations sur le site expo.esadorleans.fr